C’est peu jouer avec les mots que de dire que Star Wars Jedi: Fallen Order a fait naître un nouvel espoir pour l’ensemble des jeux issus de la saga intergalactique de Georges Lucas. Quand Electronic Arts ne semblait plus vraiment croire aux jeux solo, Respawn a montré que le public répondait toujours présent lorsque la qualité était au rendez-vous, avec une œuvre qui fait sans aucun doute partie des meilleures choses que Lucasfilm ait pu produire sous l’ère Disney pour la saga.
Fallen Order était à l’époque la surprise que personne n’attendait, un AAA avec de l’ambition auquel on n’osait plus vraiment croire après l’échec de Star Wars: Battlefront II. Star Wars Jedi: Survivor arrive donc dans un contexte totalement différent. Faire suite à un premier épisode véritablement apprécié n’a rien d’aisé, surtout avec un changement de génération dans les pattes qui complique encore un peu plus la tâche. Pas de quoi faire peur à Respawn, qui entend bien conserver les qualités de Fallen Order tout en corrigeant ses tares les plus décriées. Mission accomplie, ou presque.
Conditions de test : Nous avons joué 35 heures à Star Wars Jedi: Survivor sur PlayStation 5, dont 25 heures pour terminer une première partie, 5 heures de plus pour terminer quelques objectifs annexes et encore 5 heures supplémentaires en mode Nouvelle Partie +. Le jeu a principalement été testé pré-patch Day One, majoritairement en mode Qualité (4K-30 fps), et sans HDR pour éviter de rencontrer certains bugs indiqués par l’éditeur. Nous avons pu tester le jeu après le patch Day One qui corrige quelques soucis liés aux performances techniques que nous avons pu rencontrer lors de notre test (et qui nous gênaient assez pour que l’on fasse une croix sur le mode Performances). Ce test est garanti sans spoilers.
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ToggleContinuer le combat, ou fuir ?
La galaxie n’a pas forcément changé depuis les premières aventures du Jedi Cal Kestis, mais l’équipage du Mantis n’est plus vraiment là où on l’avait laissé dans Fallen Order. Le groupe, que l’on pensait soudé à la fin du premier épisode, est dispatché aux quatre coins de l’espace, chacun poursuivant ses ambitions et objectifs personnels. Cinq longues années sont passées depuis l’affrontement avec la Deuxième Soeur de l’Inquisition, et l’Empire est plus fort que jamais. Cal et son fidèle (et adorable) droide BD-1 continuent de résister à l’oppression en effectuant des missions pour le compte de Saw Guerrera, accompagnés par de nouveaux compagnons, jusqu’à ce qu’une mission tourne mal et l’oblige à reprendre contact avec sa famille de cœur. Notre maître Jedi part donc en direction de Koboh, une nouvelle planète qui servira de décor principal à cette histoire, sur laquelle il trouvera les traces d’une époque révolue qui peuvent le conduire à un refuge où lui et ses amis pourraient enfin s’abriter face à la menace de l’Empereur et de ses sbires.
Et on s’arrêtera là afin que vous puissiez conserver toute la surprise de cette intrigue, qui se révèle être mieux écrite que celle du premier épisode, sans pour autant être plus captivante. Fallen Order souffrait d’un récit sans surprise et c’est le même problème ici. On a bien du mal à être captivé par la quête initiale de Cal dans un premier temps, la faute à des antagonistes relativement insipides (on est loin de l’inquiétude causée par l’Inquisition), jusqu’à ce que le rythme décolle vraiment dans la deuxième moitié. Saluons tout de même le fait que Survivor s’émancipe quelque peu du reste de la saga pour aller lorgner sur une époque moins connue afin de s’en servir pour construire de nouveaux enjeux. N’allez pas croire pour autant que le fan service n’est pas au rendez-vous, mais il est mieux distillé et ne se repose sur lui qu’à de rares moments.
Contrairement à ce que le titre du jeu essaye de nous faire croire, la survie passe au second plan pour mieux mettre en avant les questionnements de Cal sur sa quête sans espoir. Le Jedi n’est plus le padawan d’autrefois et on ressent qu’il est bien plus mature et moins impulsif que par le passé, mais il a encore ses propres démons qui le rongent. Sa progression reste donc plus plaisante à suivre que sa mission en elle-même. Le récit en profite d’ailleurs pour creuser sa relation avec les d’autres personnages, comme avec Merrin ou encore Bode, le petit nouveau du Mantis. Dommage que cette amitié avec ce chasseur de primes paraisse parfois précipitée malgré l’alchimie entre les deux personnages.
Si le jeu se veut être intimiste lorsqu’il aborde ces liens entre les personnages, il n’oublie pas pour autant le grand spectacle. Star Wars Jedi: Survivor sait faire preuve d’une mise en scène spectaculaire quand le besoin s’en fait ressentir, à l’image d’une séquence de boss qui ne repose que sur de la plateforme et qui est l’un des meilleurs moments des deux jeux réunis. Le tout est sublimé par des compositions qui font mouche, à la fois en faisant écho aux partitions cultes de John Williams et en allant chercher d’autres sonorités presque plus proches d’un Interstellar.
On regrette cependant que les cinématiques soient pourvues d’un ratio d’image différent pour les faire passer en format 2.35:1 (où en tout cas, ça s’en rapproche). Cela donne un style nettement plus cinématographique à l’ensemble, au détriment d’une transition trop brute entre le gameplay et les cutscenes, notamment lorsque l’on joue en mode Performances alors que le jeu limite dans tous les cas le framerate de ces séquences.
Les mêmes erreurs, encore
Et d’ailleurs, puisque l’on aborde la technique, autant crever l’abcès tout de suite : Fallen Order avait été décrié à sa sortie pour ses nombreux problèmes, et Survivor lui emboîte le pas. Sans parler de catastrophe pour autant car il sait parfois nous montrer des panoramas à nous en décrocher la mâchoire (sans oublier le fait que les décors sont bien plus détaillés et les animations faciales plus soignées), ce nouvel épisode montre clairement que le report de six semaines n’était pas suffisant pour que Respawn puisse finir le jeu comme il l’entendait.
Entre les problèmes de collisions, la camera qui s’affole face à certains ennemis trop grands, les textures qui ont bien du mal à s’afficher, le framerate inconsistant en mode Performances, son tearing omniprésent, les multiples crashs… Difficile de pardonner autant d’erreurs quand on sait que le titre fait l’impasse sur l’ancienne génération et a donc permis au studio de travailler sur exclusivement sur les derniers consoles. On ne jugera que de la version PS5, mais le niveau de finition n’est pas au niveau de ce que l’on est en droit d’attendre d’une production de la sorte. Ces soucis s’atténuent heureusement quelque peu avec le patch Day One, mais il est tout de même important de les souligner. Depuis l’installation de ce patch, le HDR fonctionne mieux et le framerate fait moins le yo-yo. On ne pourra donc que vous recommander de l’installer.
On pourra trouver toutes les excuses du monde pour pardonner l’état du jeu à sa sortie, à commencer par son ouverture bien plus prononcée que dans le premier épisode, mais son poids excessif – plus de 140 Go tout de même – montre que l’optimisation n’est pas au rendez-vous. Koboh en est l’exemple le plus criant, puisque cette planète immense est celle qui souffre le plus de ces problèmes techniques, contrairement aux autres lieux qui rencontrent bien moins de problèmes.
Personne n’aura jamais aussi bien porté la coupe mulet
Car oui, le jeu est plus ouvert que son prédécesseur, mais cela ne veut pas dire pour autant que vous allez davantage voyager. Respawn a fait le choix de limiter le nombre de planètes à visiter pour se concentrer sur Koboh, votre terrain de jeu principal. Le Mantis ira bien voguer à travers les étoiles pour visiter quelques lieux en plus, mais ne vous attendez pas à découvrir autant de planètes que dans Fallen Order. Dommage, car même si l’on se plaît à se perdre sur Koboh, qui apparait comme un mini « monde ouvert » façon God of War Ragnarok (toujours structuré avec un level-design de metroidvania), on s’attendait à voir « plus de pays ».
Au moins, quand le studio nous promet de l’ouverture pour cette planète, ce n’était pas une promesse en l’air. Explorer Koboh de fonds en combles vous demandera des dizaines d’heures tant la planète regorge de lieux, de donjons et d’atmosphères différentes. Un vrai tour de force qui nous fait relativiser sur le nombre de planètes à visiter, d’autant plus qu’un deuxième monde vient également nous offrir un peu de liberté.
C’est sur Koboh que vous trouverez une cantina qui vous servira de QG. Peu peuplé en début de jeu, l’établissement va gagner en adhérents lorsque vous rencontrer des PNJ dispersés sur toute la carte, qui vous demanderont de l’aide. Contrairement à Fallen Order, Survivor met en place des quêtes annexes sous la forme de « rumeurs » à suivre, donnant accès à diverses récompenses ou à des services supplémentaires.
Vous pourrez par exemple recruter un droïde DJ qui se chargera de mettre de l’ambiance ou bien un botaniste qui vous aidera à faire pousser les graines de plantes que vous récolterez un peu partout. On retrouve aussi des marchands qui vous échangeront quelques récompenses cosmétiques contre des matériaux trouvés ici et là, mais également une table holographique avec un mini-jeu tout simple qui fait passer le temps. Certains PNJ pourront vous donner des indications sur les bêtes légendaires du coin à aller chasser, d’autres vous préviendront de la menace de chasseurs de primes façon mini-boss qui n’attendent que de vous piéger. Une facette du jeu qui est complétement annexe mais qui reste agréable, tandis que celles et ceux qui ont la collectionnite aiguë devraient être aux anges.
Il faut dire que côté récompenses cosmétiques, le jeu se montre bien plus généreux que son prédécesseur. Il faudra faire le deuil du poncho, mais Cal dispose maintenant de bien plus d’options de personnalisation. Libre à vous d’accorder une coupe mulet avec une moustache et des habits de bombardier pour votre Jedi, tout comme vous pouvez en faire un clone d’Obi-Wan Kenobi ou de Han Solo. Vous pourrez changer de veste, de haut, de pantalon ou de coupe de cheveux à votre guise, avec parfois plusieurs coloris pour donner à Cal un style qui vous sera propre. C’est la même chose pour BD-1, dont les composants peuvent être modifiés avec plus de liberté, tout comme pour votre sabre laser qui dispose de plus de composants qu’auparavant.
Plus de liberté dans une galaxie opprimée
Quand bien même tout cela est très accessoire, chercher ces cosmétiques n’est jamais déplaisant, bien au contraire. Après tout, Star Wars Jedi: Survivor dispose d’un level-design qui est tout aussi exemplaire que celui de Fallen Order. On pourrait même affirmer qu’il le surpasse puisque Respawn rivalise d’idées lorsqu’il s’agit de construire ses différentes maps.
Tous les parcours et les chemins s’emboîtent à la perfection et on se plaît toujours à chercher des raccourcis dans les dédales de chaque carte. Le jeu conserve son aspect metroidvania avec beaucoup de nouvelles mécaniques de déplacement, à l’image d’un grappin ou d’un saut latéral qui rendent les phases de plateformes grisantes. On pourra pester envers quelques sauts approximatifs ou contre des timings parfois un peu trop serrés mais le studio a fait un vrai effort pour varier les situations et offrir une traversée agréable. Le fait que Cal soit plus léger qu’auparavant contribue à ce sentiment. Sans dire qu’il avait parfois des mouvements dignes d’un semi-remorque dans le premier opus, notre héros est bien plus souple que par le passé, de quoi rendre les phases de grimpettes plus digestes.
Même si Koboh laisse plus de liberté dans sa manière d’être approchée, on retrouve aussi ce level-design si bien construit dans cette gigantesque zone. On y rajoute simplement des montures, aussi bien pédestres que volantes, qui rendent l’exploration plus aisée, et ce malgré une mini-map qui n’est pas encore tout à fait optimale. L’œil est toujours attiré par un coffre qui traîne quelque part, un hangar désaffecté certainement empli de secrets ou une grotte bien gardée par les Stormtroopers. Chaque petit lieu donne envie de tester les capacités d’acrobates de Cal et d’en découvrir tous les aspects.
Et avec une mécanique de voyage rapide pour perfectionner le tout, vous comprendre vite pourquoi Survivor est plus digeste que Fallen Order en son temps. L’ajout de cette fonctionnalité n’a peut-être l’air de rien aux yeux des néophytes, mais sa simple présence corrige l’un des aspects les plus décriés du premier épisode.
Le studio montre aussi qu’il a appris des erreurs du précédent jeu lorsqu’il est question d’aborder les nombreuses énigmes que le jeu met en place. Là encore, Survivor ne compte pas se reposer sur les lauriers du précédent épisode et change d’approche. Dans Fallen Order, de nombreux puzzles résidaient dans le fait de pouvoir freezer un objet avec la Force. Cette mécanique est totalement absente de Survivor afin de renouveler l’expérience et de ne pas proposer le même type d’énigmes. On retrouve plutôt des faisceaux lumineux à activer dans le bon ordre, des circuits à bien mettre en ordre avec l’aide de la Force et bien d’autres puzzles qui apportent un peu d’air frais à la licence. BD-1 participe désormais à cela en pouvant activer deux capacités qui vous aideront à ouvrir de nouvelles voies.
Tout cela atteint son paroxysme dans des chambres Jedi dont on taira l’origine, qui sont des mini-donjons disséminés un peu partout sur la carte et qui consistent à résoudre des puzzles géants pour obtenir des récompenses. Voyez-les comme les Sanctuaires de Breath of The Wild (ils sont bien moins nombreux), s’il vous faut un élément de comparaison.
N’oubliez jamais, essayez
Ce sont dans ces donjons spéciaux que vous pourrez mettre la main sur des « avantages » supplémentaires pour Cal, qui agissent comme des bonus passifs à affecter à l’envie. Rassurez-vous, le jeu ne tombe pas dans le piège du light-RPG en nous octroyant des +8 en précision et autres +45 en % de loot, mais il nous donne accès à des effets qui vont permettre de mieux personnaliser notre style de jeu. Vous pourrez par exemple renforcer vos attaques au sabre laser après avoir utilisé une compétence liée à la Force, ou bien faire en sorte que vos attaques grignotent un peu plus la jauge de défense de vos adversaires. Ces bonus puissants ne peuvent évidemment pas tous être équipés en même temps, mais ils trouvent une certaine utilité lors des affrontements les plus difficiles.
Les Jedi en herbe se rappellent sans doute que Fallen Order ne faisait pas beaucoup de cadeau lors des combats. C’est la même chose pour Survivor, qui offre un challenge relevé sans pour autant être inaccessible en mode normal (Chevalier Jedi). Si ce n’est pas votre tasse de thé, vous pourrez vous diriger vers le mode Facile, voire même le mode Histoire qui baisse drastiquement l’agressivité des ennemis. Le jeu donne aussi accès à davantage d’options d’accessibilité avec mode ralenti qui permet de gérer plus facilement les combats pour les personnes dont les réflexes sont restreints.
Mais pour les autres, soyez surs d’avoir droit à quelques duels qui ne laissent pas la place à l’erreur. On pense aux rencontres contre les Rancors, qui peuvent se servir de vous comme le casse-croûte du midi en une seule attaque, mais aussi à quelques boss qui demandent de maîtriser à la perfection le timing de la parade.
Adressons d’ailleurs un mot sur le bestiaire qui se révèle être assez complet, puisqu’en plus des soldats de l’Empire et de leurs nouveaux droïdes, on retrouve une nouvelle faction toute aussi importante (des pillards bien organisé). Ces derniers comptent même dans leurs rangs des droïdes datant de la Guerre des Clones qui font preuve du même humour que dans les films. On ne pourra que vous conseiller de vous cacher avant d’aller les couper en deux pour entendre quelques lignes de dialogues qui ont de quoi faire décrocher un sourire. Hormis ce menu fretin, les grosses bêbêtes sont également de la partie pour représenter la faune locale de Koboh afin d’apporter encore plus de challenge.
Règle des deux
Si ces défis sont plus difficiles que par le passé, c’est parce que Cal ne repart pas de zéro. Notre protagoniste n’a pas oublié ses acquis et dispose d’entrée de jeu de plusieurs compétences qui illustrent bien son évolution en tant que maître Jedi. Hormis son double saut débloqué d’office, on retrouve son pouvoir d’arrêter le temps (uniquement en combat donc) qui agit comme une compétence ultime à déclencher avec l’aide des deux joysticks, ralentissant l’ensemble de vos adversaires aux alentours. Le double sabre est lui aussi offert d’entrée de jeu, pour notre plus grand plaisir. Respawn nous avait promis une progression plus rapide pour le Jedi, désormais en pleine possession de ses moyens, et cela se sent.
Il continue cependant d’apprendre puisqu’il manie de nouveaux pouvoirs liés à la Force, comme le fait de pouvoir faire léviter des ennemis avant de les écraser au sol. Une technique un peu moins permissive que le ralentissement ciblé du premier opus, mais tout aussi jouissive. Il peut également se la jouer Obi-Wan Kenobi en rendant confus certains adversaires pour qu’ils combattent à ses côtés. BD-1 peut faire de même avec quelques droïdes spéciaux, sans utiliser la Force bien entendu, mais en piratant leurs systèmes. Pratique, quand on voit que les ennemis sont plus nombreux que par le passé.
En règle générale, Cal est de toute façon un peu moins seul qu’auparavant dans cette nouvelle aventure. Merrin et Bode peuvent l’accompagner lors de phases spécifiques liées à l’histoire ou à certains lieux, et ces deux guerriers ne restent pas passifs. Avec l’aide d’un raccourci sur la manette, il est possible de leur donner un ordre afin qu’ils attaquent un ennemi en particulier lorsque le besoin s’en fait ressentir. Merrin utilise ses pouvoirs mystiques tandis que Bode fait gouter sa semelle aux Stormtroopers, en plus de ses blasters et de ses bombes. Si l’IA n’est pas encore tout à fait optimale ici, ces alliés restent d’une grande aide quand on se retrouve acculé par les ennemis. Et puis, voir les deux participer aux finish-moves brutaux de Cal rend la chorégraphie des affrontements bien plus satisfaisante à admirer. Ces exécutions font encore moins dans la demi-mesure que dans le premier jeu, l’occasion pour nous de vous confirmer que oui, le démembrement des Stormtroopers est bien présent cette fois-ci (drôle de chose à souligner).
Cal shot first
Une manière comme une autre de montrer que Cal est bien plus sûr de lui et qu’il est prêt à devenir un Jedi différent, qui doit faire les choses autrement. Cette évolution dans sa manière de combattre se ressent avec l’intégration des postures, au nombre de cinq, qui modifient le gameplay. En dehors du simple sabre laser et de la double lame, on retrouve cette fois-ci une posture avec un sabre dans chaque main (qui était limitée à une seule attaque dans le premier), ainsi qu’une posture avec un blaster et un sabre, suivie par un sabre à la « garde croisée », façon Kylo Ren.
Chaque posture a ses propres spécificités pour s’adapter aux préférences de chacun. La double lame sera par exemple plus rapide et plus défensive que la posture avec le blaster, dans le sens où votre jauge de parade tombera moins vite, tandis que la garde croisée sera plus offensive mais également bien plus lente. Vous pouvez équiper deux de ces postures et switcher entre elles à la volée en plein combat. Le fait d’avoir un blaster est peu conventionnel pour un Jedi mais cette posture a le mérite d’être assez équilibrée, vous donnant enfin accès à des attaques à distance (autres que celle de lancer votre sabre). De quoi presque s’imaginer comme un Din Djarin avec son sabre noir. C’est un peu plus mitigé du côté de la garde croisée, qui est nettement plus lourde à manier, pour une raison qui n’est d’ailleurs pas vraiment explicite. Le fait que les ennemis soient très agressifs et rapides rend son utilisation compliquée et restreinte à quelques affrontements seulement.
Vous pourrez de toute façon personnaliser votre style à l’envie puisque chacune de ces postures dispose de son arbre de compétences dédié. Le choix est bien plus grand que dans Fallen Order et s’il est possible de tout acquérir en une seule partie, à condition de bien explorer, on s’orientera d’abord vers le style qui nous sied le plus.
Si un seul run ne vous suffit pas, vous pouvez redécouvrir cette épopée avec le mode Nouvelle Partie + qui est directement intégré. Vous conservez toutes vos compétences, sauf celles bloquées par les besoins du récit, mais aussi toutes les postures. Trois avantages supplémentaires vous seront conférés dont un qui permet de modifier les ennemis que vous allez rencontrer, histoire de rehausser le challenge d’entrée de jeu. Et, dernier bonus et non des moindres pour les fans qui attendent cela depuis le premier volet, vous débloquerez même quelques couleurs de sabre de plus…
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