Sorti initialement sur Xbox One et iOS par l’intermédiaire de l’Apple Arcade, Stela est venu s’ouvrir ensuite au marché du PC et de la Nintendo Switch. Avec ses airs de Limbo ou d’Inside, le titre de SkyBox Labs tente de conquérir le cœur des joueurs mais l’expérience est-elle à la hauteur ?
Conditions de test : Réalisé sur PC via Steam, scénario terminé en un peu plus de 2 heures et quelques collectibles ramassés. Joué à la manette dans son intégralité.
Une ambiance mystique
Dans ce jeu de plateforme narratif/cinématographique, vous contrôlerez Stela, une jeune femme à la taille filiforme vêtue de blanc. Vous vous réveillez dans une grotte sans savoir où vous êtes ni comment vous êtes arrivé à l’intérieur.
Ici, pas de tutoriel, vous êtes directement plongé dans l’aventure. C’est à vous de découvrir quelles interactions vous pouvez effectuer avec le décor et ce parti pris fait mouche car vous êtes directement immergé dans la peau de la jeune fille.
Après être sorti de votre geôle, vous affronterez l’impitoyable monde extérieur, où rats et autres monstres en voudront après votre vie. Vous traverserez les tableaux les uns après les autres dans l’unique but de survivre et de découvrir le fin mot de l’histoire. Les niveaux sont plutôt inspirés et se diversifient au gré de vos pérégrinations.
Techniquement, Stela s’en sort très bien avec un savant mélange de couleurs qui vous feront vivre différentes ambiances. Et si visuellement le titre est plutôt flatteur pour la rétine, ce sont vos oreilles qui prendront le plus de plaisir. Avec un travail et un soin particulier apporté à chaque détail, que cela soit dans les effets sonores ou dans les musiques, le jeu est un vrai régal pour les oreilles.
Des puzzles pas à la hauteur
Si le titre des Canadiens de SkyBox Labs arrive à détacher son épingle du jeu avec son ambiance et sa réalisation, on ne peut pas en dire de même pour les énigmes. Bien souvent trop simples, on a l’impression qu’elles ont été posées là afin de ralentir de rythme du joueur. Si cela est bien senti dans une phase en particulier qui demande à se vivre pleinement, on passera vite les casse-têtes qui n’en sont pas vraiment.
A base de boutons, de leviers ou de timing précis, Stela ne ré-invente pas le genre et hormis une ou deux énigmes qui vous demanderont plus de réflexion, vous aurez la plupart du temps votre joystick penché vers la droite en quasi permanence. Le souci qui va vous sauter le plus vite aux yeux est le placement de certains objets nécessaires à la progression.
Car vous pouvez/devez déplacer certains objets du décor afin de progresser ou de résoudre des puzzles. Mais ceux-ci sont tellement bien intégrés aux environnements (parfois assez sombres) qu’il n’est pas évident au premier coup d’œil de comprendre qu’une caisse est dissimulée ou que l’on doit sauter sur une plateforme qui n’est pas dans la même dimension que notre jeune femme.
Malgré tout, si vous devrez régulièrement tourner des manivelles ou tirer des leviers, le jeu arrive à suffisamment renouveler ses mécaniques au cours de l’aventure afin de ne pas sombrer dans l’ennui. Certains passages demanderont également de la dextérité et de la précision car le timing sera extrêmement important sous peine d’être sanctionné.
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