Stronghold Legend est un jeu développé par Firefly Studios et sorti en 2006 sur PC. Dans ce Test, nous reparlons de ce titre à l’occasion de la sortie de Stronghold Legends : Steam Edition. On précise que ceux ayant obtenu le soft en 2006 pourront bénéficier gratuitement d’une mise à jour regroupant les nouveautés de cette nouvelle édition.
La légende de Stronghold
Pour faire une petite mise au point, Stronghold est avant tout une formidable série de jeux de stratégie et de gestion où l’on construit des châteaux imposants. Les joueurs de Crusaders et Stronghold 2 ont donc été surpris à l’époque quand Stronghold Legends a débarqué. En effet, il avait rompu avec les codes de la série qui ont fait son succès, c’est-à-dire, un réalisme qui rend hommage au Moyen-âge et une gestion des châteaux poussée. Legends se déroule quant à lui dans un cadre heroic-fantasy avec des créatures mythologiques et autres magies. De plus, le gameplay change également en prenant une direction plus RTS à la Age of Empire où les combats prédominent.
Pour ce qui est du solo, vous avez accès à trois campagnes différentes proposant plusieurs missions variées. Vous avez tout d’abord celle du Roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde (difficulté facile), celle de Siegfried (difficulté moyenne), et pour finir celle de Vlad le fameux Comte Dracula (difficile). Les missions sont souvent rébarbatives et se répètent très vites vu qu’elles sont presque exclusivement axées sur le combat que ce soit de l’attaque ou de la défense. Le titre n’est pas mauvais du tout, le problème est que, pour une partie des fans, la licence a perdue son identité et fait beaucoup moins bien que d’autres dans le même genre.
Il y a néanmoins du positif comme le côté gestion qui reste présent avec la gestion des bâtiments, des ressources, et de la satisfaction de la population. Vous devez garder un œil sur plusieurs paramètres et prendre des décisions réfléchies pour vous développer. Il faut, par exemple, répartir la nourriture ou bien gérer les impôts. Ces derniers gonfleront vos caisses en or mais le peuple ne sera pas satisfait. A l’inverse, s’ils baissent, cela contentera vos serfs mais vos coffres auront du mal à se remplir. Il faut donc constamment s’adapter aux différentes situations. Comme tout STR classique, vous disposez de nombreux bâtiments pour récolter les ressources (bois, nourriture, pierre…), et d’autres pour créer des unités de combat (archer, lancier, siège…). Le plus fascinant reste donc les créatures et autres unités venant du cadre « fantastique » de cet opus. Vous avez la catapulte à loup garou qui sort de l’ordinaire pour ne citer qu’elle.
Ce qu’apporte l’édition Steam
Malgré ses qualités et ses défauts, est-ce que Stronghold Legends vaut le coup dans sa Steam Edition ? Commençons par détailler les nouveautés. L’aspect visuel a été amélioré même si le moteur graphique qui était déjà celui de Stronghold 2, a plutôt mal vieilli. Nous avons droit à quelques peaufinages et lissages, mais le tout pique quand même pas mal les yeux. Cependant, ce n’est pas en soi une tare trop pénalisante contrairement à la lenteur des actions qui auraient pu, par contre, être améliorées. Dans un autre cadre, on précise que les musiques et les bruitages n’ont pas changé mais reste très bons avec des voix françaises bien placées comme pour la narration ou les ordres que l’on donne à nos troupes. De plus, les musiques restent agréables à l’écoute avec des thèmes médiévaux qui siéent parfaitement.
Pour le contenu supplémentaire, quelques campagnes bonus viennent s’ajouter à ce que l’on avait déjà ainsi que des cartes exclusives. La durée de vie étant déjà conséquente, vous en aurez clairement pour votre argent à ce niveau-là. Mais le gros ajout est sans conteste le multijoueur qui profite des serveurs de steam pour redonner un coup de jeune aux joutes entres joueurs qui étaient un peu délaissées. C’est ce dernier point qui pourra vous faire acheter le titre qui n’est d’autant plus pas très cher si la licence vous parle (une douzaine d’euros). Sans oublier les succès steam et les cartes qui viennent s’ajouter à tout ça.
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