Cela fait maintenant plusieurs années que nous n’avons pas eu de nouvelles de notre poseur de bombes préféré. Depuis la sortie de Bomberman R puis du Super Bomberman Online rapidement abandonné par Konami, nous étions en attente du retour de la franchise. C’est chose faite avec la sortie aujourd’hui de Super Bomberman R 2, et de plus, sur l’ensemble des plateformes. Alors, que vaut ce nouvel épisode ?
Condition de test : Nous avons joué à Super Bomberman R 2 sur Xbox Series S. Le jeu fonctionnant très bien, nous n’avons eu aucun souci particulier. A savoir que de nombreux temps de chargement sont à noter. Nous avons eu l’occasion de faire l’entièreté du jeu, son mode carrière, mais aussi un tour des modes de jeu batailles, que ce soit en local comme en ligne.
J’aime les bombes et la destruction
Bomberman fait partie de ces séries qui ont quasiment toujours existé dans l’histoire du jeu vidéo. De bons épisodes, il y en a eu une pelleté ; des mauvais aussi. Super Bomberman R, lors de sa sortie avait énormément convaincu. Suite à son succès, Konami avait décidé de le rendre Free to Play pour le bonheur de tous (sous le nom de Super Bomberman Online), permettant d’avoir un excellent jeu multijoueur accessible à toutes et à tous. Mais, étonnamment (ou non), l’éditeur l’a totalement retiré du marché à l’annonce de ce second épisode. Super Bomberman R 2 arrive ainsi dans un contexte qui lui est peu favorable, et il doit convaincre assez pour justifier la disparition du premier épisode.
La première nouveauté de ce Super Bomberman R 2, c’est forcément son mode histoire. L’idée étant de proposer aux joueurs une première base pour découvrir le tout nouveau mode de jeu, Château, dont nous parlerons par la suite. Le mode histoire se découpe en 3 grands chapitres où vous allez explorer une planète, libérer les Ellons bloqués (des sortes de petites gouttes mignonnes), et affronter des ennemis.
L’idée de ce mode de bataille est de devoir attaquer ou protéger les trésors de votre château. Pour cela, des clés sont à disposition. Si un certain nombre de coffres est ouvert, la partie est finie. L’idée assez chouette est de pouvoir customiser sa propre carte avec différents blocs. Le souci de ce mode de jeu, c’est son côté très fouillis et brouillon dans son action. Là où justement Bomberman a toujours été représenté par des affrontements très lisibles, ici, il est difficile par moments de véritablement être sûr de ce que l’on fait, la faute également a des cartes beaucoup plus grandes que ce à quoi la série nous a habitué, ajoutant une dose de manque de lisibilité sur ce qu’il se passe à côté. Il est ainsi très facile de se prendre une bombe, non pas parce que l’on n’a pas fait attention, mais car le point d’explosion n’était pas dans le champs de vision de la caméra.
En dehors de ces missions spécifiques, le reste du mode histoire est très répétitif : nous nous promenons dans un niveau, nous posons des bombes, nous éliminons des ennemis, nous sauvons les Ellons. Et nous faisons cela sur 3 planètes divisées en environ 15 cartes chacune. Reste que ce mode propose une très bonne idée, des mini-puzzles. Cela a le mérite de varier un peu. Il est dommage par contre de ne pas avoir repris les autres modes classiques de Bomberman dans ce mode-ci, ce qui aurait pu permettre d’avoir plus de variations. On pourra également noter de nombreuses petites cinématiques animées permettant de raconter l’histoire. Si cette dernière n’est pas du tout originale et plutôt attendue, cela reste plaisant d’avoir ce genre de détail dans Super Bomberman R 2.
Du contenu, du contenu, et du contenu
Si on joue à Super Bomberman R 2, c’est surtout pour sa partie multijoueur. Quoi de plus immédiat qu’un jeu où nous prenons notre manette, nous avons notre personnage sur une carte en 2D, avec comme seules possibilités de bouger et poser une bombe ? Et ce nouvel épisode arrive justement à garder cet aspect immédiat que l’on cherche. Si vous avez joué à Super Bomberman R, que ce soit dans sa version payante ou Free To Play, vous ne serez pas déboussolé dans les modes de jeu proposés : bataille classique, collecte de cristaux, Bomberman 64, ou encore par exemple le mode château dont nous avons précédemment parlé.
Que l’on se le dise, c’est là que vous passerez le plus clair de votre temps. En cela, Konami n’a en rien dénaturé le jeu. On pourra noter également dans les nouveautés qui peuvent être totalement désactivées, le fait que votre personnage soit désormais doté de compétences, comme une onde de choc ou une attaque à l’épée. C’est quelque chose d’assez amusant mais qui, pour les puristes, pourra faire grincer des dents. Tournons nous maintenant vers les objets disponibles dans les modes multijoueurs, où l’on retrouve une bonne partie des grands classiques, que ce soit au niveau des power-up, de certaines bombes comme la goutte rebondissante ou la bombe épine traversant tout sur son passage. On retrouve également avec plaisir l’œuf nous permettant de chevaucher un lapin. Si vous connaissez très bien la licence, il y aura forcément quelques absents qui risquent de vous marquer. On aurait par exemple adoré revoir la bombe télécommandée, qui aurait pu être une superbe arme notamment sur un mode de jeu comme le Bomberman 64 ou le mode château.
A noter aussi, au niveau du contenu pur du jeu, que vous trouverez un nombre assez impressionnant de choses à acheter : personnages supplémentaires, costumes, skins de bombes… Certains personnages sont d’ailleurs issus d’autres licences de l’éditeur comme Silent Hill ou Metal Gear Solid. Un clin d’œil sympathique que l’on apprécie. Malheureusement, si vous souhaitez débloquer ce contenu-là, vous allez devoir jouer, jouer et rejouer pendant de nombreuses heures. Mais en vous armant de patience, notamment sur le mode classé, vous pourrez débloquer ce que vous souhaitez petit à petit.
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