Metalhead Software est de retour cette année avec un second épisode de sa production entre simulation et arcade de Baseball. Avec son titre aussi enchanteur qu’excitant, Super Mega Baseball 2, le studio donne une promesse de fun ici. Pourtant le jeu s’affiche comme un vrai concurrent sérieux à la simulation MLB en terme de gameplay.
Home-run !
Dès le menu, le jeu montre ce qu’il propose. Exit le réalisme, Super Mega Baseball propose tout un aspect graphique de style cartoon. Si l’ensemble est plutôt joli, on peut voir que le jeu souffre un peu tout de même graphiquement. Le rendu final aurait pu être beaucoup plus agréable et doux. Certaines expressions faciales sont aussi à ranger du côté un peu malaisant, mais on passe au final assez rapidement au dessus de ces détails-là.
Le jeu vous proposera lors de vos premiers instants de jeu de découvrir les différentes mécaniques de jeu. On retrouve bien entendu les différentes mécaniques inhérentes à un titre de baseball avec ses phases assez distinctes. On aura toute la partie batting où vous devrez donc tout simplement jouer de la batte afin de pouvoir réussir à faire avancer vos joueurs et gagner des points. Pour cela une cible est présente que vous pourrez déplacer afin de viser correctement la balle. Vous pourrez bien entendu effectuer un amorti ou encore une frappe chargée. Le jeu est sur cet aspect vraiment précis et il vous faudra quand même quelques match avant de pouvoir enchaîner les home-runs.
Le second aspect est bien entendu celui du lancé de balle. Vous devrez ainsi choisir votre style de lancé et jouer avec un certain timing avec pression, double pression ou lâché de bouton. Lorsque la balle sera renvoyée par l’adversaire, vous pourrez contrôler vos autres joueurs. Dès lors, vous devrez la récupérer et la renvoyer sur les autres bases. Vous pourrez sauter ou plonger pour récupérer la balle. Quelque soit la phase de jeu ou l’action, l’ensemble de vos joueurs gagneront ou perdront en « mojo » et donc en efficacité sur le terrain. Il faudra également penser à changer vos batteurs régulièrement car il pourront être facilement fatigués.
Le jeu étant assez précis, le temps d’adaptation sera vraiment nécessaire si vous démarrez directement en difficulté moyenne, l’IA n’étant pas tendre avec vous, vous enchaînerez les défaites dès le départ. La difficulté est d’ailleurs gérée selon une jauge appelée ego. Plus votre ego sera élevé plus le jeu sera difficile. Ce sera à vous de voir si vous décidez de monter ou non cette jauge en fonction de vos performances sur le terrain. On peut d’ailleurs voir une véritable influence des statistiques sur les capacités de chaque joueur et chaque batteur et lanceur ont leur style propre, ce qui est vraiment plaisant.
Où est le contenu ?
Là où le bât blesse, c’est véritablement en terme de contenu. En effet, si le jeu propose uniquement que des équipes virtuelles, ceci ne pose pas problème car cela reste cohérent avec l’univers graphique du titre. C’est au final dans le choix qui vous est proposé que le jeu peine. En dehors du simple mode match offline et online, vous pourrez effectuer une saison ou un tournoi à élimination. Ces modes sont bien étendus entièrement personnalisables mais on fera au final assez rapidement le tour. Vous pourrez tout de même choisir le nombre d’équipes, le nombre de victoires par phase d’élimination, ou encore la durée de championnat. Dommage que l’on ne puisse par contre pas choisir la durée des matchs, il aurait été sympathique de pouvoir faire des matchs qui varieraient selon le temps de jeu que l’on veut passer lors d’une session.
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