Après Elseyr et ses contrée chaudes, The Elder Scrolls Online : Greymoor nous plonge au contraire dans d’immenses territoires enneigés. Plus que tout, Zenimax utilise sa dernière extension en date pour faire vibrer la corde sensible des très nombreux joueurs ayant apprécié The Elder Scrolls V : Skyrim. Voyons si cette nouvelle aventure réussit son coup sans forcément trop tomber dans la nostalgie.
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ToggleLoups-garous et vampires
Même si Oblivion ou Morrowind sont aussi très populaires, Skyrim est sans conteste l’opus qui a le plus marqué les fans de la franchise de Bethesda et accessoirement celui qui a fait découvrir cette licence de RPG à de nombreux néophytes. Zenimax l’a bien compris et cette extension Greymoor va avant tout jouer sur la nostalgie des joueurs pour les plonger dans cette nouvelle quête. En prenant un détail tout à fait anodin ou presque, l’emote « une flèche dans le genou » (le célèbre meme) en est la parfaite illustration.
On ne peut pas leur en vouloir et effectivement cette plongé dans des territoires connus, sans être totalement identique évidemment, est un plaisir non dissimulé. Rappelons que ces événements, comme tout l’univers de The Elder Scrolls Online, se déroulent environ 1000 ans dans le passé. L’histoire n’en est pas moins prenante avec une menace planant sur Skyrim et tout Tamriel qui fera intervenir des sorcières, des loups-garous, et des vampires.
On retrouvera également une tête bien connue du groupe de l’aventure principale du jeu en la personne du Lyris Titan qui nous guidera tout au long de cette histoire. On enchaînera donc comme d’habitude de nombreuses quêtes pour dénouer les différents mystères qui entourent les dangers orchestrés par de curieuses tempêtes. Pour le moment, seules les voix anglaises sont disponibles mais elles sont tous aussi qualitatives que les voix françaises habituelles.
On rappelle qu’en raison de la pandémie, les enregistrements avec les comédiens n’ont pas pu avoir lieu à temps, mais elles arriveront dans une prochaine mise à jour. Difficile ainsi de leur en tenir rigueur mais heureusement les textes français sont bien entendu présents.
Un contenu assez classique
Après l’introduction de l’excellente classe du Nécromancien avec Elsweyr, on n’attendait pas Greymoor de ce côté-là, mais on peut dire qu’il nous laisse tout de même sur notre faim. Loin d’être une catastrophe, son contenu impressionnera bien moins les joueurs avec des ajouts, certes sympathiques, mais pas vraiment déterminants.
La quête qui nous fait rechercher différents instruments de musique pour le collège des bardes illustre bien ce propos. Une activité assez plaisante mais sans plus. Par contre, la nouveauté la plus intéressante qui vient rattraper tout ça est sans aucun doute la recherche d’antiquités. Vous serez ainsi amené à trouver des pistes qui vous permettront ensuite de pouvoir déclencher des sondages via une sorte de mini-jeu afin de trouver des lieux d’excavations.
Une fois sur place, le site de fouille donnera lieu à un nouveau mini-jeu un peu plus complexe qui vous permettra de déterrer la relique et de nombreux autres trésors. L’accès à de nouveaux outils et la rareté des reliques rehaussent en outre de plus en plus le challenge. Jouer l’archéologue à travers tout Tamriel est un joli tour de force qui redonne de la vitalité à l’exploration.
En revanche, on sera un peu moins convaincu par les tempêtes qui demandent à un grand groupe de joueurs de combattre ensemble pour terrasser de nombreux ennemis. En opposition à Elsweyr et ses dragons, les tempêtes se déclenchent aléatoirement n’importe où ce qui rend difficile le regroupement de combattants. Il faut ainsi souvent attendre un long moment à la limite de la zone.
Malgré un petit coup de vieux, il surprend encore
Comme dit plus haut, Greymoor n’apporte pas de nouvelle classe, toutefois il en profite pour moderniser les vampires et redorer le blason de cette race qui avait quelque peu déçu auparavant. Avec le nouvel arbre de compétences et les nouveaux sorts, l’intérêt d’être un démon de la nuit s’en trouve grandi. Notez toutefois qu’il garde ses faiblesses comme la sensibilité très forte au feu. De plus, se gorger de sang dans le cou de pauvres innocents permet de devenir plus fort (ce qui semble logique comparé à précédemment) au prix d’une part de votre humanité.
D’ailleurs, TESO a rajouté de nouvelles animations bien sanglantes lorsque l’on se nourrit (un peu à la manière des lames noires en assassinant). Cependant, loin d’être au niveau d’un World of Warcraft, la vieillesse des graphismes, et surtout des animations en général, commencent à se faire sentir. Malgré tout, la direction artistique est toujours aussi sublime et le titre arrive encore à nous surprendre.
Ici, ce sont les contrées souterraines de Griffenoire qui en mettent plein la vue. Si durant vos premières heures de jeu, vous pensez que la zone est un peu petite, attendez de voir ce qu’il y a en dessous pour vite changer d’avis.
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