Test The Incredible Adventures of Van Helsing: Final Cut – Un Diablo-like de bonne facture ?
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Rédigé par Mathieu Corso
Qu’on se le dise, Neocore Games, en nous sortant son édition Final Cut, nous promet beaucoup de nouveautés et améliorations. Entre un nouvel arbre à compétences, un mode adventure map, plus de 50 heures de campagne avec les trois volets ou encore un mode multijoueur coopératif et compétitif, les développeurs, semblent avoir travaillé d’arrache pied pour nous livrer une version bien meilleure par rapport à la trilogie réunie.
D’ailleurs, il est à savoir notamment que les développeurs nous avaient jadis prévenu que les trois volets étaient censés représenter un seul et unique jeu de base, d’où cette version définitive qu’est la final cut. Evidemment, ce test va nous permettre de savoir si The Incredible Adventures of Van Helsing : Final Cut est bien meilleur que les trois jeux réunis !
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ToggleLe célèbre Van Helsing et…. Lady Katarina ?
Comme dit plus haut, le soft regroupe la trilogie de The Incredible Adventures of Van Helsing, et nous allons tâcher tout de même de vous énumérer les trois synopsis, sans pour autant spoiler. Avant toute chose par ailleurs, il est à savoir que la trilogie a été incluse d’une traite – en même temps, la trilogie en question était censée être un seul jeu complet à la base donc bon…-.
Pour en venir assez rapidement sur le scénario, vous incarnez non pas Van Helsing en personne, mais bel et bien son fils, parti à l’aventure dans une ville nommée Borgava, après justement avoir reçu une lettre de cette citée lui signalant que des monstres sont apparus dans cette ville paisible et que des événements pas très catholiques s’y trament. Et vous, accompagné de votre sublime fantôme qu’est Lady Katarina, vous devrez enquêter sur ces mystérieux événements produits apparemment par des scientifiques fous.
Voilà pour le scénario du premier Van Helsing, et sans vous spoiler les deux autres épisodes aussi inclus dans la Final Cut, il est à noter qu’au fur et à mesure, le titre de Neocore Games prendra clairement un ton un peu plus sombre que le début de l’aventure. Au passage, on est aussi tombé sous le charme de l’univers global de The Incredible Adventures of Van Helsing, adoptant un style mélangeant gothique et steampunk, qui arrive à nous charmer d’emblée avec une direction artistique vraiment bien foutue dans l’ensemble.
Classique mais efficace ?
The Incredible Adventures of Van Helsing: Final Cul prend alors la forme sans surprise, comme la trilogie, la forme d’un hack’n slash, avec clairement des petit airs de Diablo. En effet, On retrouve en soi une interface en premier lieu avec votre map, votre jauge de magie, rage et de santé, et bien évidemment vos divers powers ups qui infligeront en fonction de la classe choisie, des dégâts élémentaires, magiques ou encore physiques.
Une très bonne chose soit dit en passant qui a été reprise de Diablo, c’est le fait de ne pas avoir finalement besoin d’acheter des potions de soin ou de mana via un forgeron ou marchand d’armes, en sachant que pour vous soigner ou récupérer de la magie, il suffira d’attendre que votre potion de santé ou de magie soit de nouveau disponible automatiquement pour pouvoir l’utiliser.
Evidemment, comme tout bon hack’n slash se respectant, le soft vous donne la possibilité de choisir votre propre classe parmi les six disponibles – le protecteur, le chasseur de primes, l’élémentaliste, le constructeur, le mécano ingénieur, ainsi qu’une sorte de rôdeur -, et force est de constater que la rejouabilité sera au rendez-vous, étant donné que l’on aura tellement envie de jouer chaque classe pour voir leur spécificité…
Car oui, les classes citées plus haut auront leurs propres styles de jeu, et par conséquent un arbre à compétences plutôt fourni pour ces dernières. Entre des compétences actives ou passives qui mélangeront dégâts élémentaires – froid, poison, feu – et les dégâts physiques – explosions, etc…-, il y aura de quoi se défendre face aux hordes de monstres. Et pour bénéficier de ces compétences, il faudra acquérir forcément des points en gagnant des niveaux, tout ce qu’il y a de plus classique. Mais ce n’est pas tout, car en plus de cela, vous obtiendrez en gagnant des niveaux des points de skills, pour augmenter votre jauge de santé, de rage ou mana, mais également des points de réputations, se gagnant au fur et à mesure, et vous donnant d’autres compétences passives – faire en l’occurrence plus de dégâts, augmenter la taille de votre inventaire, etc…-.
Tout cela est bien classique ok, mais une particularité de The Incredible Adventures of Van Helsing, c’est le fait d’avoir la possibilité de contrôler notre belle apparence fantomatique, Lady Katarina. La demoiselle se battra à vos côtés sous une forme fantomatique sombre et vous pourrez lui donner des ordres assez simplistes comme lui ordonner de ramasser certains types d’objets ou de lui demander d’attaquer des ennemis en particulier, d’attaquer directement en mêlée sans réfléchir…
Une bonne idée en soi, et cette dernière est clairement bien pratique en combat, surtout que celle-ci se dotera aussi d’un petit arbre à compétences, de points de santé et mana à attribuer une fois qu’elle passe elle aussi de niveau (de toutes manières, elle passera de niveau que si vous passez de niveau), avec en sus, la possibilité de l’équiper avec un petit inventaire dont elle dispose. Ah oui, à noter enfin que l’I.A. ennemie est au passage bonne, sans pour autant être exceptionnelle tout comme les quêtes, relativement génériques que ce soit des quêtes principales ou secondaires.
Dernier point avant de passer à autre chose, le gameplay en lui-même, qu’en est-il ? Eh bien, très franchement, sans pour autant être mauvais, le titre se prends assez facilement en main, surtout si vous avez déjà touché à un hack’n slash auparavant, vous ne serez en aucun cas dépaysé. Ensuite pour ce qui est des combats… et bien… cela reste un peu mitigé. En effet, peu importe la classe que vous prendrez, on observe assez souvent que les combats restent malgré tout un peu mou, à l’instar d’un Diablo qui propose lui un gameplay sensiblement un peu plus dynamique que cela. Néanmoins, on trouve là un gameplay qui reste à notre sens aussi jouissif qu’un Diablo, même si nous aurions préféré un peu plus de dynamisme, et un peu plus de fluidité, c’est un fait. Au delà de ça, comme dans chaque hack’n slash vous aurez la possibilité de jouer comme vous le souhaitez, que ce soit du clavier comme à la souris, et le tout répond assez bien.
Inventaire, forgeron, Crafting… Classique aussi quoi !
Très franchement, on rentre dans le classicisme certes, mais cela reste des systèmes qui arrivent malgré tout à faire encore leurs preuves au jour d’aujourd’hui. A commencer par un inventaire plutôt classique et emprunté aussi à Diablo, où vous pouvez équiper votre personnages avec des vêtements, gants, bottes, anneaux, capes, chapeaux, pendentifs etc…. En sachant que tout cela vous donnera logiquement des points de défenses, attaques, magies, résistance élémentaire etc….
Ça, c’était pour l’inventaire qui reste aussi classique mais terriblement efficace une nouvelle fois. Maintenant, en ce qui concerne les marchand d’armes, vous en trouvera soit en vous baladant sur la map, ou bien dans des villages, et vous pourrez vendre ou acheter ce dont vous avez besoin en armes ou équipements. Ensuite, pour le système de crafting, vous pourrez faire plusieurs choses, à savoir démanteler vos items pour le récupérer en version basique, mélanger plusieurs objets pour en récupérer un aléatoirement, ou encore les enchanter pour que ces derniers gagnent en puissance. Si, on peut louer ce système de crafting fort sympathique mais ayant une sensation de déjà vu, il est regrettable de voir que ce dernier reste en soi assez complexe, et très peu de personnes risquent de l’utiliser, notamment pour les néophytes qui n’auront pas d’explications approfondies sur ce système là dès le début du jeu, juste un pauvre didacticiel très simpliste…
Un contenu conséquent ?
Alors là, vous pouvez être sûr de ne plus sortir de chez vous avec le contenu gargantuesque qui vous attends sur The Incredible of Van Helsing: Final Cut. Déjà, en plus d’un mode histoire qui vous tiendra en haleine pas moins de 50 heures voir un peu plus avec quelques quêtes secondaires à effectuer, vous aurez aussi un mode multijoueur coopératif jusqu’à 4 joueurs – sur le mode histoire et adventure maps -, mais aussi un multijoueur compétitif jusqu’à 8 joueurs rien que ça !
De plus, vous pourrez également vous laissez tenter par l’expérience du mode Adventure Map, qui vous permettra de réaliser des quêtes aléatoires sur des maps totalement au hasard, et nous avons pu constater que le tout pourrait vous tenir aussi en haleine des heures durant, en plus du fait que la rejouabilité est plus qu’assurée avec les six classes à jouer dans le titre. Vraiment, niveau durée de vie pour un hack’n Slash comme cette version Final Cut, on est au dessus de la moyenne, largement !
Graphismes et bande-son, ça vaut quoi ?
Niveau graphisme oui, on a des choses à dire, notamment pour la fluidité du jeu. Avant d’entamer la fluidité à proprement parler, nous avons pu constater des problèmes au lancement du jeu, qui fait que nous devions en général attendre plus de 5 minutes sur l’écran de chargement avant de pouvoir enfin arriver réellement sur le menu ! Ce problème avait été pris en compte par les développeurs qui avaient visiblement sorti un patch, mais cette mise à jour n’a rien corrigé du tout malheureusement…
Mais bref sinon, au delà de ça, pour un hack’n slash et pour un jeu ayant le même moteur graphique depuis pratiquement trois ans – et qui se dote de quelques chutes de framerate quand il y a trop de choses à afficher soit dit en passant…-, ça reste assez correct globalement. Les textures du jeu sont folichonnes de loin mais lorsqu’on zoome avec la molette de la souris, c’est vraiment limite. Les animations, quant à elles, sont pour le moins passables aussi, mais ce qui sauve les graphismes, c’est bien sûr la patte artistique réussie du soft et son level-design bien pensé.
Maintenant pour la bande-son, c’est un pur régal pour les oreilles. Toutes les musiques arrivent majestueusement à coller parfaitement avec l’univers steampunk et gothique de Van Helsing, et il pourrait même vous arriver de reste un moment sur le menu du jeu juste pour écouter en boucle l’une des musiques exceptionnelles du jeu. Pour ce qui est de la V.O., les répliques sont bien doublées, et on sent clairement le charisme de Van Helsing et le côté charmeur et taquin de Lady Katarina, avec ces dialogues savoureux et truffés d’easters eggs. Par contre, l’ombre au tableau, c’est que le jeu est intégralement en Anglais hélas…
Cela va être vraiment, mais alors vraiment très difficile de noter ce Van Helsing malgré les quelques problèmes qu’il se traîne, mais soyons objectif. The Incredible Adventures of Van Helsing: Final Cut, en regroupant tous les morceaux que ce soit tous ses DLCs, ou la trilogie, est véritablement une très bonne surprise. Par-delà son univers mais aussi sa qualité artistique fort bien trouvée, incarner le fils de Van Helsing plein de personnalité est un pur bonheur, tout comme les répliques de Katarina, bien senties. Alors oui, certains diront que l’on retrouve un hack’n slash classique de plus, mais le soft développé par Neocore Games a ce petit quelque chose qui fait qu’il arrive à se démarquer des autres hack’n slash, et notamment une fois encore par son ambiance et univers. Puis bon, le titre, pour 41.99 € et tout le contenu gigantesque qu’il propose, foncez, clairement !
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