Dans The Last of Us, on y incarnera Joël, un père d’une quarantaine d’année, au passé trouble et peu bavard. Une jeune fille du nom de Ellie nous rejoindra aussi, et nous suivra jusqu’au bout de l’histoire. Cette adolescente de 14 ans a néanmoins un sacré répondant, et se débrouille plus que bien pour son jeune âge. C’est avec ce duo improbable que vous allez passer vos soirées sur le jeu.
Ce test est un ancien article issu de l’ancienne version du site. Il ne reflète donc pas la qualité rédactionnelle de notre équipe actuelle et peut avoir quelques couacs au niveau de la mise en page. En attendant, sachez que The Last of us 2 a été annoncé
L’histoire nous plongera dans un décor semi-apocalyptique rongé par une infection incurable qui transforme les gens atteints d’une déformation totale du corps, les plongeant ainsi dans le chaos total… Ce mystérieux virus, dérivé du cordyceps, réduit à l’état de bête sanguinaire les humains qui en sont infectés en quelques heures seulement.
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Les cinématiques… Wa ! Le studio a tapé fort. La qualité des textes, et leur jeu d’acteur permet de rendre les personnages crédibles, réels et dramatiques. Au fil de l’histoire, nous rencontrerons divers protagonistes, et chacun ayant des traits de caractère bien défini, et un rôle important dans l’histoire. L’histoire est formidablement bien racontée ET interprétée. On remarque un sacré boulot sur les cinématiques, où chaque geste est pensé, où chaque action est bien jouée, et des dialogues qui nous entraînent avec eux dans l’histoire : Et quand on parle d’émotion, le jeu nous en apportera beaucoup…
The Last Of Us n’en reste pas moins avant tout un jeu de survie, où vous devrez avancer dans l’histoire tout en survivant… Tout au long de cette aventure, vous devrez rester en vie, et vous frayer un chemin dans des décors tous aussi époustouflants les uns que les autres, où chaque recoin peut vous servir de cachette. Et pour tirer encore plus sur le vice, les munitions sont limitées, les bandages sont de mise, et le silence dans vos actions sera votre mot d’ordre.
Le jeu est tellement bien pensé, que le moindre bruit de verre peut révéler votre position, et que chaque objet du décor peut être utilisé, et ce, de différentes manières : La première consiste à ramasser un objet tel qu’une bouteille de verre pour la balancer et attirer les ennemis. La deuxième, elle, sera de ramasser des composants pour se créer un vrai panel d’armements. Et quand on dit survie, on fait ce qu’on peut ! Une paire de ciseau et un bout de bois fera une redoutable arme de mêlée. Et je ne vous cache pas que un peu d’alcool et de chiffon vous permettra de vous sauver en confectionnant un petit kit médical…
Ce jeu se joue comme un charme, la prise en main est facile et la maniabilité ne pose aucun soucis. Les commandes s’enchaînent avec une belle fluidité, et le système de caméra se porte bien. Joel, grâce à ce que je vous ai dit plus haut, trouvera le moyen de se frayer un chemin grâce à tous ces « gadgets » qui lui permettront de survivre. C’est un gars costaud, capable de se battre à main nu lorsque l’adversaire n’est pas si robuste que ça (Je parle bien sûr des infectés), mais ce n’est pas une raison pour sauter sur vos ennemis en criant « A l’attaque » ! Les munitions étant rares, il vous faudra la jouer en assassin, et rester furtif le plus longtemps possible, en attaquant silencieusement dans le dos.
Et lorsqu’il s’agit d’infectés, la partie s’annonce serrée. Les combats prennent une tournure beaucoup plus stressant lorsque vous vous retrouvez en face d’eux. Pris & rongés par le virus, ces infectés ce concentre dans les endroits humides, et moins sains que les autres. Et un virus, ça mute, et ça s’empire : Vous vous retrouverez donc confrontés à plusieurs types d’infectés. Les moins touchés seront les plus rapides mais les moins costaud, tandis que les colosses seront un vrai challenge à abattre. Sans oublier qu’entre les deux stades, nous trouvons les claqueurs, qui sont certes touchés par la cécité mais dont le corps à corps est totalement impossible… C’est là que la gestion de l’inventaire devient capitale, alors choisissez bien les objets que vous confectionnez. Mais faites gaffe aussi à votre arsenal : 1 flêche, 2 balles dans le 9MN, et un fusil à pompe vide, c’est le genre de situation qui vous arrivera très souvent dans le jeu. La prudence est un mot clé et à ne pas oublier. Pensez donc à temporiser vos actions.
A noter également que l’intelligence artificielle du gens est tout simplement brillante : Un bruit, un souffle, une lumière, la personne vous détectera, si bien sûr, le champs visuel ou auditif est clair. Il ne sera pas rare de voir un ennemi vous arriver dans le dos, ou lors d’une bataille, voir le groupe ennemi se diviser et essayer de vous encercler. l’IE Est bien travaillée. Que dis-je ?
Merveilleusement bien travaillée ! Il ne sera pas rare de les voir recharger, se cacher, ou même faire des signes de leur main pour dire » A l’attaque ! » ou « Passez par là » ! Petit regret, c’est que les ennemis se concentrent beaucoup (trop ?) sur vous, et qu’il ne s’en prends qu’à votre compagnon que lorsque de quelques cinématiques. Mais bon après tout, c’est vous le joueur ! Ellie elle aussi, est, comme vous vous en doutez, acteur dans le jeu. Et elle le fait bien ! Elle vous aidera bien, que ce soit dans les cinématiques ou encore dans le jeu même : Balancer ou attaquer, elle le fera sans vous le demander.
La survie contre d’autres joueurs ?
Et oui, The Last propose aussi un mode multijoueur, où deux équipes de 4 survivants s’affrontent sur des maps, tirés de l’histoire. Qu’on se le dise, le mode histoire se suffit largement à lui même. Comptez une quinzaine d’heures si vous êtes pressé, une vingtaine d’heures si vous voulez le finir entièrement. Néanmoins, le studio a voulu pousser encore plus loin et à dévoiler un mode online très intéressant. On y incarne un membre des lucioles ou des chasseurs, clans distincts dans l’histoire. En parlant d’histoire, tous les petits détails du jeu est repris dans le mode multi, que ce soit au niveau des maps, de la confection d’objet en passant par le mode « Ecoute ». Même le côté survivant est retrouvé ! C’est sûr ce point que The Last se détache des autres Multijoueurs de ce genre.
De plus, afin de donner du sens au combat du mode multi’, une progression se fait au fil de vos combats : Vous vous retrouvez à la tête d’un petit clan (de lucioles ou de chasseurs donc), où chaque partie correspond à une journée. Et le but sera de ramener des provisions pour que votre clan puissent survivre. (Provisions que l’on gagne en fonction de sa partie et ramassées sur les joueurs ennemis tués.) Plus vous ramenez de provisions, plus votre clan virtuel s’élargira. Mais forcément, plus votre clan grandira, plus il faudra ramener de provisions…
Ce mode multijoueur n’est pas un indispensable au jeu, mais il reste néanmoins bien travaillé, et il serait dommage de ne pas le tester. Il permet aussi de se soulager lorsque les aventures de Joël se corse un peu dans le mode histoire…
Un jeu à ne pas manquer !
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