The Legend of Zelda : Majora’s Mask est la suite directe de Ocarina of Time. L’aventure va commencer lorsque Link va se faire attaquer par Skull Kid, un étrange garçon portant un masque. Skull Kid va réussir à dérober à notre héros son Ocarina du temps ainsi qu’Epona (son fidèle destrier), avant de prendre la fuite. Link poursuit alors le garçon jusqu’à Termina, un étrange monde où une Lune très menaçante et prête à s’écraser. Vous allez avoir donc 72 heures pour empêcher l’inévitable et sauver Termina… Mais comme si tout cela ne suffisait pas, Link est transformer par Skull Kid en Peste Mojo.
Majora’s Mask est donc une course contre la montre quasi constante. Même si cela peut être « effrayant » aux premiers abords, il n’en ai rien. Vous aurez à plusieurs reprises, la possibilité de ralentir le temps voir de reprendre à zéro la boucle des 72 heures. Ce qui permet de pouvoir faire le tour complet du jeu et lui donne plus d’attrait. Malheureusement si on peut retenir un seul défaut de ce système très bien pensé : la répétition. En effet, réinitialisée, la « boucle » vous obligera à refaire certaines phases de dialogues, certaines actions… ce qui laisse un sentiment de répétition régulièrement dans l’aventure.
Mais au delà de la gestion du temps, l’une des forces de Majora’s Mask vient du système des masques. Avec un total de 24 disponibles, chaque masque possède un pouvoir qui lui ai propre. Le masque Goron par exemple vous transforme en l’un d’eux. Le masque Zora lui, vous permettra de nager rapidement sous l’eau. Chaque masque est unique et leur utilisation est la clé de l’aventure de ce Majora’s Mask.
Update : Faîtes également un tour sur le test de Zelda Breath of the Wild
Lifting de grande classe !
Après les bases posées par la sortie 3DS d’Ocarina of Time, on attendait beaucoup du portage de Majora’s Mask. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on est pas déçu ! Possédant un game design de base magnifique, la refonte graphique classe le titre parmi les plus beaux de la console portable de Nintendo. L’univers à la fois sombre et envoûtant est parfaitement retranscrit et la bande son nous immerge encore plus dans le jeu. L’écran tactile de la console permet un accès rapide à l’inventaire et à la carte ce qui s’avère très utile. Côté console, même si Majora’s Mask accompagne la New 3DS et ses deux sticks, le jeu a été pensé en utilisant un seul stick directionnel. Il est donc autant appréciable et maniable sur toute les portables de Big N, même sur 2DS.
Qui dit lifting de jeu, dit aussi possible ajout de contenu. Pas ici. Contrairement au portage d’Ocarina of Time qui nous avait ouvert l’accès au mode challenge et surtout à la Master Quest, il en est différemment pour Majora’s Mask. Ici, pas d’ajout majeur, mais plutôt pleins de petites modifications et ajouts qui améliorent le jeu sans le changer. Affichage numérique de l’heure, ajout de point de sauvegarde, remodelage… Tout a été pensé pour faire un jeu plus fluide et une aventure encore plus prenante. Les pierres Sheikah sont aussi de retour. Implantées dans Ocarina of Time, ces pierres vous donnent des indices sur les énigmes et combats de boss. Utile si vous êtes bloqués dans le jeu.
Le studio Grezzo nous offre The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D qui tient toutes ses promesses. 14 ans après la N64, le jeu est encore plus beau et plus prenant tout en respectant l’univers sombre d’origine. Les quelques petites modifications font de Majora’s Mask un titre plus fluide mais pas pour autant plus simpliste. Avec sa pléthore de quêtes annexes et une durée de vie d’environ 35 heures, The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D est un titre à ne rater sous aucun prétexte !
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