Pour tous les fans de jeux inspirés par l’esthétique médiévale, il devient de plus en plus rare de trouver la perle rare parmi la multitude de jeux qui sortent. Cependant, une chose importante à souligner est la domination significative de la fantasy dans le genre. Les jeux « historiques » sont ainsi bien moins nombreux. On entend ainsi plus souvent parler de King’s Bounty II et de ses cousins que de titre comme The Valiant.
Pourtant, c’est bien d’un jeu historique dont nous allons parler aujourd’hui, avec The Valiant, que nous citions juste avant. Et qu’on se le dise tout de suite, KITE Games fait les choses très bien en nous proposant l’un des meilleurs jeux du genre de ces dernières années. Nous allons voir plus en détails pourquoi dans ce test !
Conditions du test : Nous avons parcouru l’entièreté de l’histoire proposée par le titre, sur PC. Une fois l’histoire terminée, nous avons également testé le mode survie sur plusieurs parties.
Plaisant, sous toutes ses coutures
The Valiant vous plonge dans une aventure où vous incarnez Theoderich d’Akenburg, un ancien croisé qui a vu son frère d’arme être petit à petit corrompu par un artefact ancien trouvé dans une ruine. Dans sa quête, Theoderich va tenter de résoudre le mystère de cet artefact biblique, tout en essayant de sauver son vieil ami de la corruption qui l’assaille.
Comme dans tout RPG, le joueur aura loisir d’équiper ses personnages avec les équipements récupérés lors des missions, mais aussi de leur faire gagner en niveaux et débloquer de nouvelles compétences. Les arbres de ces compétences sont plutôt variés et chaque classe de personnage en possède un qui lui est propre. Ces personnages sont, par ailleurs, très variés et offrent une ambiance de jeu très plaisante. Le détail et le soin apporté à chaque personnage est tel que le chevalier français parle un anglais parfait, mais avec un accent TRÈS reconnaissable. Un détail certes, mais qui montre l’importance que les développeurs donnent à leur titre. Côté gameplay en bataille, le titre se rapproche plutôt d’un Company of Heroes.
En tout cas, The Valiant fait très bien son travail d’introduction grâce à un story-telling léché et des choix à faire par le joueur tout au long de l’aventure. Concernant l’histoire, l’acting est propre, avec de l’énergie, beaucoup de jeu sur les intonations et une harmonie entre le ton et le volume de voix de chaque personnage et leur caractère dépeint tout au long de l’aventure.
Tout cela est bien entendu soutenu par une maîtrise de l’environnement sonore. La musique est dynamique et s’adapte à la mission en cours. Les effets sonores sont, eux aussi, du plus bel effet et aident à l’immersion du joueur, surtout lors des phases de bataille, où l’on ressent très bien l’intensité et la brutalité des affrontements.
D’ailleurs, les cartes sont toutes lisibles, avec de la couleur et des points d’intérêts reconnaissables. Vous pouvez même tirer profit de la flore afin de créer des embuscades ou vous déplacer sans alerter les troupes ennemies. Petit bémol cependant pour les cut-scenes : les animations de certains personnages sont en-dessous du reste et cela nuit un peu à l’immersion. Heureusement, le jeu d’acteur des doubleurs aide à gommer ce défaut.
Variété et immersion
Bien que l’histoire reste plutôt banale, l’exécution de cette dernière est réussie. Les développeurs nous proposent un mix entre cut-scenes durant les missions et une narration avec des tableaux fixes entre deux. L’un des personnages (non-jouable) nous narre l’histoire comme s’il écrivait un livre relatant l’aventure qu’il vit avec Theoderich. Un choix très plaisant qui va de pair avec l’ambiance générale du titre.
Mais le vrai point fort de The Valiant est, selon nous, ses combats. Les développeurs ont tout mis en œuvre pour garder le joueur occupé, et l’obliger à penser constamment à sa formation et à ses troupes avec du combat stratégique en temps-réel. Pour aider à cela, le titre propose une large gamme de troupes, ayant chacune leurs capacités et leur utilité sur le champ de bataille. Chaque troupe possède l’ascendant sur d’autres, tandis qu’elles sont faibles face à d’autres. Tout cela aide à rendre le jeu plus complet et prenant, et le challenge peut, ainsi, être de la partie.
Le joueur doit alors jongler entre les héros à sa disposition (personnages faisant partie de l’histoire) et les mercenaires (personnages recrutables durant les missions et quittant le groupe après). Point important à souligner, si les héros sont plus forts que les troupes lambda, ces derniers ne le sont pas assez pour suffire à terminer les missions sans encombres. Il faudra donc recruter les mercenaires intelligemment pour sortir victorieux de chaque épreuve. Et le titre propose suffisamment de variété dans les équipements et les compétences des héros pour personnaliser votre expérience à votre guise.
Durant les missions, le jeu propose également un système de construction de base. Il est alors possible de construire des tours pour les archers, des palissades, etc. Cependant, cet aspect n’est pas ce que l’on retiendra du jeu, tant c’est secondaire et l’utilité de ces bâtiments n’est pas toujours présente. Malgré tout, soulignons la présence de ce système car il apporte un petit plus à l’aventure pour ceux qui veulent vraiment miser sur la diversité.
Enfin, soulignons que The Valiant propose une variété de missions suffisante pour garder le joueur intéressé tout au long de l’aventure. De plus, la liberté offerte au joueur tout au long de ces dernières renforce le plaisir de jeu. L’ambiance est prenante, et les personnages travaillés. Bref, tout est là pour passer un excellent moment.
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