Après une sortie initiale le 23 février 2017 au Japon, les petits gars de chez Nippon Ichi Software voient leur création arriver en Europe. En effet, c’est via NIS America, que The Witch and the Hundred Knight 2 est arrivé sur notre terrain de jeu, ce 30 mars 2018. Un peu plus d’un an, c’est ce qu’il aura fallu à la suite de The Witch and the Hundred Knight pour se trouver une place sur le vieux continent. Le premier opus était parvenu chez nous le 21 mars 2014, sur PS3. Un peu passée à la trappe, cette production du pays du soleil levant était revenue sur PS4 le 04 mars 2016. C’est d’ailleurs sur cette console, que cette seconde aventure s’installe, en exclusivité. Si vous cliquez sur le lien disponible quelques phrases avant, vous pourrez d’ailleurs voir que le premier titre était acceptable. Du coup, qu’en est-il du second ?
The Witch and the Hundred Knight 2 signe le retour d’Hunny
The Witch and the Hundred Knight, le premier titre de cette série, ça vous dit quelque chose ? Si la réponse est oui, il n’y a de toute manière aucun problème. En revanche, si la réponse est non… ça ne pose toujours pas de souci. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que cette seconde aventure ne prend pas place au même lieu, ni forcément à la suite du premier opus. La compréhension du scénario ne passe donc pas par la connaissance de celui du précédent volume, et heureusement pour les curieux !
Cette nouvelle intrigue prend place sur un continent de nom de Kevala, où vivent des humains, mais aussi des sorcières. Ces dernières sont d’ailleurs la grande phobie des habitants, qui sont souvent la proie de leurs méfaits. Pour ne rien arranger à cette situation déjà quelque peu précaire, une maladie, ou plutôt un syndrome, du nom d’Hexensyndrome sévit sur ces terres. Mais que cause donc cette maladie à l’infect nom ? Cela amène la croissance d’un troisième œil, pile au milieu du front. Mais ce n’est pas tout, cela octroie également les pouvoirs d’une sorcière. En effet, dès que cet ajout très sexy à l’anatomie de l’infecté s’ouvre, l’hôte est changé en une utilisatrice de la sorcellerie. Quoi de plus effrayant pour des wiccaphobes…
La compréhension du scénario ne passe […] pas par la connaissance de celui du précédent volume, et heureusement pour les curieux !
Bref ! Les premières minutes de jeu vont vous plonger dans un petit village du nom d’Ecke. C’est là que nous allons retrouver deux habitantes (ou du moins une au début), répondant aux noms d’Amalie et de Milm, jeune sœur de la première. Dans cette première scène, la plus jeune des deux orphelines est introuvable malgré de nombreuses recherches. Malgré tout, elle refait surface, mais en présentant un symptôme irréfutable de l’Hexensyndrome : une fente au milieu du front. Effrayés par les potentielles capacités futures de la jeune fille, les villageois boutent les deux demoiselles hors de leur trou perdu.
Mais que serait The Witch and the Hundred Knight 2 sans ce fameux « Hundred Knight » ? Pour la seconde fois donc, nous retrouvons notre petit Hunny, poupée éveillée par les pouvoirs de la sorcière Chelka. Pour la seconde fois, le joueur se voit donc plongé dans cette petite bouille toute mignonne, qui renferme des capacités surpuissantes.
Bien entendu, ce soft n’est pas qu’une histoire, il y a aussi bien d’autres éléments, comme le visuel, le sonore, et les mécaniques à prendre en compte. Car si nous devions nous arrêter à cela, nous aurions un petit roman des plus intéressants à nous mettre sous la dent. Mais ce n’est pas le cas, alors intéressons nous au reste… dans la partie suivante !
Touché en plein cœur… de l’aventure !
Puisque nous allons nous intéresser à toutes les facettes de The Witch and the Hundred Knight 2, pourquoi ne pas directement commencer par ce qui fâche un peu ? Puisque vous semblez tous d’accord, faisons comme cela.
Tout d’abord, sachez que les périodes où vous incarnerez notre fameux « Hundred Knight » ne seront pas les plus travaillées. En effet, nous nous retrouvons face à un titre qui propose une très faible variété de décors en 3D. Ceux-ci seront très souvent recyclés pour la suite de l’aventure, ce qui ne manquera pas de déranger les plus observateurs d’entre vous. De plus, on est face à un contenu visuel qui n’est pas du tout à la hauteur de ce que peut nous proposer la PlayStation 4. Je suis certain que vous serez de mon avis. Celui selon lequel nous ne demandons pas que chaque jeu soit visuellement comme Horizon Zero Dawn, pour ne citer que lui, mais que chaque création, en respectant son univers graphique, propose quelque chose qui soit en adéquation avec ce que la machine peut fournir. Malgré tout, et puisque c’est le seul gros point noir que j’ai à souligner, si ce n’est la répétitivité déconcertante du gameplay, il est encore possible de passer l’éponge. Mais il faut le signaler, cette réutilisation constante des contenus décoratifs, juxtaposée à un retard technique indiscutable et la lassante répétitivité du gameplay parviendront à en décevoir plus d’un. Il vaut donc mieux être prévenu.
Un gameplay répétitif ai-je dis ? Mais pourquoi ? En grande majorité parce que cette production nippone est une bonne représentation de l’A-RPG à la sauce japonaise. Et le tout se transforme très vite en un hack and slash où votre seul but sera de détruire tout ce qui se trouve sur votre passage. Il faut dire que cet aspect deviendra rapidement assez rébarbatif. Cependant, pas mal d’éléments viennent tenter de diminuer cette lassitude latente par l’ajout de mécaniques bienvenues. Parmi ces dernières, on retrouve la nécessité de penser ses combos en les créant soi-même. En effet, vous devrez équiper plusieurs armes à notre petit Hunny de sorte à ce qu’il puisse enchaîner les coups. Vous pourrez donc aisément joindre épées et haches ensemble si tel est votre désir. Une variété des coups est donc présente, et on était en droit d’attendre la présence de cette petite variété, puisqu’elle était déjà présente dans le précédent opus.
Chaque ennemi aura une résistance ou une faiblesse, et chaque classe possède des affinités propres avec différents types d’armures et d’armes, ce qui vous permettra ainsi d’être plus ou moins efficace en fonction de vos choix
De plus, vous retrouverez également un système de classes, où l’on en retrouvera six différentes. The Witch and the Hundred Knight 2 nous propose donc d’endosser le rôle de tank, mage, assassin, berserk, invocateur de Tocka (petites créatures à rencontrer dans le jeu), ou tout simplement polyvalent. En bons consommateurs de jeux vidéo, je ne vous explique pas ces différentes possibilités, elles coulent de source. Bon ok, vous ne saurez pas ce qu’est un Tocka sans jouer, mais invocateur, je suis certain que ça vous parle. D’ailleurs, vous pourrez vous équiper de trois de ces six classes pour partir en exploration, ce qui vous permettra de jongler entre ces dernières en fonction de vos adversaires. Car oui, chaque ennemi aura une résistance ou une faiblesse, et chaque classe possède des affinités propres avec différents types d’armures et d’armes, ce qui vous permettra ainsi d’être plus ou moins efficace en fonction de vos choix. Une facette du jeu qui ajoute un peu de stratégie et de piment, là où la difficulté est parfois un peu absente.
Outre cet aspect stratégie, vous devrez tenir à l’œil une jauge spéciale, nommée Gcal, ou Giga Calories, qui sont en fait nécessaires à « Hundred Knight » pour explorer les différentes zones du jeu. Une fois à zéro, l’exploration prend fin. Il ne faudra donc pas hésiter à utiliser des objets permettant de faire monter cette jauge, comme de la nourriture, ou des armes, récupérables en loots sur les monstres vaincus. A noter également, que toute mort de notre petit héros entraînera la perte d’une partie de ce loot, et que ledit loot ne sera accessible qu’une fois l’exploration terminée. Faites donc bien attention à vos différentes jauges (car oui, vous aurez aussi une jauge de vie par exemple).
Enfin, j’aimerais vous parler de ce qu’il y a de mieux dans The Witch and the Hundred Knight 2, et dans toutes les créations de Nippon Ichi Software en règle générale. Parmi ces éléments, on retrouve la bande-son, qui est une vraie pépite, et qui saura vous accompagner tout au long de vos pérégrinations. On retrouve également des artworks de très grande qualité, qui sauront rendre agréables les phases de dialogues. Chaque personnage possède son propre univers graphique (tout en restant en corrélation avec les autres, ne vous en faites pas) et il y a fort à parier que l’un ou l’autre vous tapera dans l’œil !
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