Issu du catalogue Megadrive, Toejam & Earl sont deux personnages faisant totalement partie de cette mode des personnages décalés de l’époque, Earthworm Jim et James Pond en tête notamment. Sorti initialement en 1991, les deux rappeurs sont de retours ici grâce au financement participatif ! En effet, c’est grâce à une campagne d’il y a quatre ans que vous pouvez désormais jouer à ToeJam & Earls : Back in the Groove. Véritable suite, ou remaster caché ? On vous en parle maintenant.
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C’est avec leurs copines Latisha et Lewanda que nos deux héros se retrouvent une nouvelle fois malgré eux crashés sur la planète bleue. Il faudra, tout comme dans le titre original, retrouver les différentes parties du vaisseau spatial de nos comparses. Après une introduction plutôt remarquée et réussie, notamment grâce à son doublage et son ambiance sonore, nous arrivons dans le menu du jeu.
Arrivé dans le menu de ToeJam and Earl, nous retrouvons ici la possibilité de créer une nouvelle partie en solo comme en multijoueur. Ici l’une des possibilités est de pouvoir effectuer le jeu jusqu’à deux en ligne comme en local. On retrouve plusieurs modes de jeux : le didacticiel, vous permettant de découvrir facilement le titre. Il y a ensuite le mode fixe, proposant un nombre d’île et d’emplacement fixe. Et pour finir on retrouve les modes aléatoires et aléatoires difficile, proposant une aventure suivant une génération procédurales des différents niveaux. Et c’est au final tout ce que vous trouverez en terme de mode de jeu purement. C’est un peu chiche pour un jeu en 2019, mais le mode aléatoire propose tout de même une rejouabilité certaine.
Des cadeaux et des humains
ToeJam and Earl : Back in the Groove vous propose ici donc d’incarner un des personnages afin de récupérer au fil de votre progression et de la découvertes des niveaux du jeu les pièces de votre vaisseau. Le jeu se joue tel un rogue-like arcade, où vous explorerez chaque niveaux, trouverez de l’argent qui sera utilisable à certains endroits de la carte, ainsi que des cadeaux. Ces cadeaux représentent d’ailleurs la plus grosse composante du gameplay. Vous pourrez trouver ici de la nourriture comme des chaussures-fusées vous permettant de traverser certaines étendues. L’ensemble est bien entendu aléatoire et l’ensemble des cadeaux restent inconnus lorsque nous les attrapons, les seules façons de le savoir sont d’utiliser un cadeau fonctionnant comme un parchemin de connaissance, ou tout simplement de s’en servir. Si cet aspect est fun lors de la première partie, on se retrouve au final assez rapidement lassé de perdre un objet utilisé malencontreusement.
Dans chaque niveau, vous trouverez bien entendu un ascenseur qui vous permettra de monter ou de descendre d’un niveau. Chaque carte est à l’origine masquée par un brouillard de guerre sur votre mini-map, et il vous faudra alors explorer les recoins ou utiliser des téléphones trouvables dans l’étage pour révéler des parties petit à petit. Mais de nombreux pièges sont également présents, que ce soit des cadeaux empoisonnés, des ascenseurs piégés et bien entendu, les humains. Ce seront vos principaux ennemis de la partie. Qu’ils soient touristes, photographes ou encore le diablotins, le cast est présent et plutôt original. Si vous n’avez aucune arme, il vous sera possible de vous cacher entre trois tournesols, afin de pouvoir mieux progresser par la suite. Car du côté des dégâts, on en subira très rapidement. Les ennemis sont globalement tous plus rapides que nous, et à moins de sacrifier un objet, vous ne pourrez pas vous enfuir. Vous trouverez tout de même certaines armes telles que des tomates que vous pourrez lancer à la tronche des accrocs aux smartphones !
Lite RPG et répétitivité
ToeJam and Earl : Back in the Groove propose une dimension RPG assez légère. Pour gagner de l’expérience, rien de plus simple. Il vous faudra découvrir des cases, des cadeaux, frapper des arbres et bien entendu en trouvant une pièce du fameux vaisseau. Lorsque vous trouvez une pièce d’ailleurs, une roulette tournera vous donnant soit un certain nombre d’expérience et/ou des bonus qui sont offert. Un autre moyen pour gagner de l’expérience peut également être via l’Homme-carotte, qui pour une certaine monnaie, vous proposera quelques précieux points. Le jeu tente de vous proposer un certain renouveau notamment ici en offrant quelques activités annexes comme des concours de danse via des QTE, et des séquences de plateformes aussi psychédéliques qu’aléatoires.
Et bien entendu, si tout cela fonctionne pas trop mal, l’ensemble prend un peu plus de dimension lorsque l’on joue en coopération. On s’amuse ensemble le temps d’une petite partie ou deux. Mais rapidement on se retrouve un peu dans la panade. Quoi faire dans ToeJam & Earl ? Car oui, le jeu se boucle assez rapidement, et ce n’est malheureusement ni les excellentes musiques funky et hip-hop qui nous feront revenir, ni la patte graphique cartoonesque amusante et fun qui nous passionnera pendant des dizaines d’heures. Le titre garde ici cette durée de vie assez courte que nous avions à l’époque, et cela n’a pas changé.
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