Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands a fait parler et si les avis de la communauté ont été mitigés lors de ses phases de bêta, il est temps de découvrir cette version finale et de vous livrer notre propre avis sur le nouveau jeu d’Ubisoft. Un jeu qui, on le rappelle, est passé inaperçu dans le pays qu’il « revisite » et pour cause, il a tout simplement été interdit en Bolivie et il aura même failli créer un incident diplomatique…
Si si, souvenez-vous, notre ambassadeur français a même été convoqué en Bolivie afin de s’expliquer sur ce Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands qui, il faut l’avouer, n’y va pas avec le dos de la cuillère mais après tout, c’est au même titre que ce que font souvent les films et tout comme la plupart de œuvres cinématographiques, nous sommes en face d’une fiction totale puisque tous les personnages sont fictifs et n’existent pas dans la réalité. Maintenant et après les vagues, voici notre verdict complet sur Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands disponible dès à présent sur Xbox One, PlayStation 4 et PC.
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ToggleSanta Blanca, un organisme, un pays, une nation…
Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands vous propose donc d’incarner un escadron composé de quatre soldats et votre but sera de mettre fin au règne de la Santa Blanca dans la Bolivie toute entière… Autant le dire, la mission s’annonce comme étant compliquée mais pas d’inquiétude, tout cela va se faire en douceur et vous parviendrez toujours à trouver quelques minutes pour profiter des panoramas mais nous y reviendrons.
Bref, la Bolivie va très mal, elle est corrompue jusqu’à la moelle, les soldats de l’UNIDAD coopèrent avec les criminels de la Santa Blanca et le groupe en question, lui, a réussi à se créer un panel de visages charismatiques qui s’occupent de gérer absolument toutes les affaires internes et externes au pays. Le nom de celui qui a réussi cet exploit n’est autre qu’El Sueño et le but principal sera de le faire tomber lui et sa Santa Blanca qui… apparaît dans ce jeu comme une véritable nation, un pays et un adversaire de taille. Comme on le disait, notre homme est entouré de fidèles généraux et il faudra s’occuper de chacun d’entre eux. Il existe quatre boss secondaires et pour les faire apparaître, il faudra s’occuper de leurs sous-fifres qui sont, pour chacun d’entre eux au nombre de quatre. Ensuite et avant de toucher El Sueño, il faudra s’occuper des quatre piliers qui le protègent à savoir El Cardenal, le chef de l’influence, El Muro, le chef de la sécurité, El Yayo, le chef de la production et enfin, la belle et voluptueuse chef du trafic, la reine de beauté !
Tout le monde apporte ses connaissances pour que le trafic de cocaïne soit le plus fructueux possible pour le grand El Sueño. Ce que l’on entend par là, c’est qu’aucun aspect n’est oublié et cela va jusqu’aux réseaux sociaux, l’image et communication jusqu’à la torture, le sexe, l’argent et tous les sujets qui font au final le business d’El Sueño et qui lui permettent de pouvoir faire prospérer votre empire.
Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands, la Santa Blanca, une organisation riche en visages charismatiques
Seulement, tout cela n’est pas au goût de la rébellion et si cette dernière doutera de vos capacités – quatre soldats on le rappelle -, elle s’avérera très utile au fil du temps mais nous y reviendrons. Bref, une lourde et longue tâche vous attend et la vraie qualité de Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands, c’est cette immersion totale qu’il nous procure grâce aux différents backgrounds de tous les membres de la Santa Blanca ! Ceux-ci sont présentés en vidéos, ils seront parfois des invités à la radio locale pendant que vous conduisez et vous découvrirez de nombreux documents secrets pendant votre exploration du pays qui vous donneront également des informations sur ceux-ci. Cet aspect-là nous a vraiment séduits et c’est certainement aussi grâce aux graphismes ou encore, à l’ambiance proposée par le jeu mais nous reviendrons complètement sur ses points-là plus tard.
Sur le plan scénaristique, même si ce n’est pas la claque de l’année, on se laisse assez facilement prendre par Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands qui, grâce aux visages de la Santa Blanca, nous donne envie de continuer à avancer et à démanteler ce trafic. On notera néanmoins que si les ennemis sont vraiment intéressants, ce ne sera pas le cas de notre escadron qui, à part quelques blagues par ci par là, ne laisse pas transparaître grand chose… De toute manière, ce n’est pas très grave puisqu’en multijoueur, ce sont les autres joueurs qui vont les remplacer. Effectivement, à partir du moment où vous jouez avec au moins un ami, les trois personnage contrôlés par l’IA disparaîtront de la partie. D’ailleurs, le matchmaking est plutôt bien foutu puisqu’il se basera même sur vos horaires et votre style de jeu afin de dénicher les joueurs vous correspondant le plus.
D’ailleurs, sachez que vous pouvez créer un personnage masculin ou féminin et à ce sujet, on restera un peu sur notre faim par rapport aux personnalisations de personnage. Cela manque un peu de coiffure, de modifications au niveau du visage et on en passe. Dommage dommage mais heureusement, ce n’est pas forcément le plus important.
Une Bolivie grandiose
Après une introduction nous présentant notre futur ennemi, nous sommes lâchés dans une Bolivie tout simplement gigantesque et qui tient clairement toutes ses promesses en termes d’open-world. Les décors sont somptueux, variés et l’on se laisse complètement envahir par cette ambiance bolivienne. Comme on l’expliquait, que ce soit les voix françaises, l’ambiance générale, la musique discrète sur la carte ou tripante avec la radio des véhicules ou les graphismes qui font plaisirs tout en offrant une zone de jeu incroyablement grande, tout est retranscrit afin de nous immerger au maximum au cœur de ce pays. Si les graphismes en jette et que ce monde ouvert est franchement géant, on notera quelques inégalités ou quelques bugs par ci par là mais l’aventure est tout de même très propre et l’on s’y croirait…
Effectivement, le monde est réparti en plusieurs zones contrôlées ou non par l’un des hommes de main d’El Sueño et l’environnement variera selon l’activité de la personne gérant la zone. Par exemple, Carzita contrôle une zone où il y aura un maximum de casino et hôtels restaurants de luxe tandis que le territoire de La Madre est rempli de champs de coca. Clairement, le décor ne changera pas du tout au tout puisque l’on reste en Bolivie mais la diversité est tout de même bien présente et c’est un plaisir d’explorer les différents lieux et de s’arrêter, lorsque l’on a le temps, devant de magnifiques panoramas offrant généralement des vues de toute beauté. C’est d’ailleurs pour cette principale raison que nous avons titré ce test Road Trip même si effectivement, nous ne sommes pas là pour les vacances, loin de là… D’ailleurs, sachez que vous pouvez faire les missions principales dans l’ordre que vous voulez et il en va de même pour l’exploration des territoires ! Avec un hélico ou un véhicule, il est très facile d’aller où on le souhaite et le jeu ne nous en empêchera pas. D’ailleurs, vous remarquerez sur la carte du monde que les boss tenant les régions du Cartel ont un indice de difficulté, à vous de voir si vous préférez commencer fort ou tranquillement.
On notera également une gestion de la météo dynamique avec de très beaux effets notamment pour la pluie… De quoi nous immerger encore plus. Néanmoins et pour les phases de nuit, on reste assez déçus de la visibilité qui est vraiment réduite… En effet, lorsque vous êtes au volant d’un véhicule, on y voit absolument rien et les phares n’éclairent pas assez… De ce fait, on est obligés de rester non-stop avec la vision nocturne qui, normalement, ne devrait pas servir à cela mais plus aux missions de nuit. Dommage donc mais heureusement, le temps passe vite et il faut avouer qu’on est assez content lorsque le soleil refait son apparition histoire de pouvoir virer cette maudite mais utile vision nocturne.
D’ailleurs, puisque l’on parlait véhicule, Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands est sacrément fun à ce sujet et il en propose toute sorte que ce soit en terre, ciel et mer ! Entre hélicoptères, voitures, 4×4, avions, camions, bateaux et on en passe, il en existe plein de sortes différentes et on trouvera même des véhicules équipés d’armement. Bref, on est aux anges puisqu’il faut également savoir que la prise en main est vraiment aisée. Effectivement, que ce soit les avions, les hélicos ou les voitures, tout se contrôle avec une facilité déconcertante et ce qui gênera probablement le plus les joueurs, c’est que ce n’est clairement pas réaliste ! Le gameplay est clairement arcade dès que l’on monte dans un véhicule et on peut faire tout et n’importe quoi ! Pour exemple, descendre une montagne à toute vitesse en traversant la végétation et sans que les rochers ou autres obstacles nous posent problème est tout à fait possible. Il en faut bien plus avant que la gestion des dégâts ne décide que notre véhicule ne peut plus rien encaisser et qu’il est prêt à exploser… D’un côté, on n’a pas le réalisme mais d’un autre, on a du fun et du délire surtout lorsque l’on en profite avec des amis puisque rappelons-le, ce Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands se la joue coop en open-world et il le fait bien ! Mais on vous expliquera tout cela après.
Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands, un road trip en terrain hostile
Puisque l’on parle du gameplay en lui-même, le jeu d’Ubisoft est un TPS qui passe en FPS lorsque l’on vise et on notera bien un problème à ce sujet. Effectivement, le gameplay est franchement lourd et si cela est acceptable dans les zones ouvertes, dès que l’on se retrouve dans des endroits étroits comme des bâtiments ou choses de ce genre, on a tout de suite beaucoup plus de difficulté à maîtriser cette visée qui est franchement rigide et pas forcément facile à prendre en main ! Evidemment, sur les longs axes avec un sniper, c’est le pied, il n’y a pas photo mais dès que l’on se retrouve dans un couloir ou dans des escaliers, ce n’est franchement pas facile et le tir au jugé est loin d’être toujours payant. Ainsi, il est clair que privilégier l’aspect tactique est plus agréable. On entend par là d’avancer prudemment, d’utiliser les drones et de se mettre à couvert derrière les objets du décor comme les murs, les barricades ou autres éléments du genre. De plus, lorsque vous visez et que vous êtes accroupis derrière un obstacle à moyenne hauteur, votre personnage se lève automatiquement ce qui facilite grandement le tir…
Si l’on vous parlera plus en détail de l’aspect tactique du gameplay, il faut reconnaître que la recette multijoueur marche sacrément bien et que cela est vraiment fun avec des amis ! Seul, si l’histoire nous tient en haleine, il faut avouer que l’expérience est un petit peu moins agréable bien que l’on vous rassure, elle reste très bonne et pour ma part, j’ai d’ailleurs majoritairement joué seul. Bref, il faut savoir que l’IA du jeu est complètement à la ramasse ou… complètement overcheatée ! Tout dépend la situation et on va vous expliquer pourquoi.
Si vous jouez seul, vos personnages vont être gérés par l’intelligence artificielle et si vous utilisez votre drone et la fonction permettant de tirer en étant synchronisé avec vos coéquipiers, vous allez faire un carnage. En effet, une fois que vous aurez amélioré la compétence « Tir synchronisé » au maximum, vous allez pouvoir enregistrer trois cibles pour vos hommes grâce au drone et lorsque vous viserez un autre ennemi et que vous tirerez, vos trois alliés vont en faire de même avec les ennemis précédemment ciblés. En somme, cela fait un tir pour vous, trois pour vos compères en même temps et quatre morts dans les rangs ennemis. Le problème est que non seulement cette fonction est abusée mais qu’en plus, vous remarquerez que vos hommes de main seront capables de toucher des ennemis alors que la position où ils se trouvent ne le permettrait certainement pas.
Un mystère donc… A contrario, lorsque vous allez attaquer des ennemis à bord d’un véhicule, malgré le fait que vous ordonniez à vos troupes d’attaquer, ils décideront parfois de faire grève et là… c’est assez contraignant. Enfin, l’intelligence artificielle est souvent bête comme ses deux pieds et ne remarquent pas toujours qu’ils sont en zone de guerre ! Entendez par là que parfois, vous ferez le ménage dans une zone et après cela, vous remarquerez un ennemi dans cette même zone qui n’avait pas remarqué que tout ses camarades se sont fait trucider. D’un autre côté, lorsque vous êtes repérés et que l’armée ennemie se réveille, il sera parfois difficile de s’en sortir car ils seront capables de vous tirer dessus à des distances folles et vous aurez parfois l’impression qu’ils ont des yeux de Lynx. Assez inégal et rageant donc cette IA et pourtant, le plaisir est bien présent et ce qui le sauve, c’est clairement le cadre de la Bolivie et l’espace de jeu que l’on nous propose ! Le tout avec du gameplay nous invitant à la jouer tactique et surtout, en équipe avec nos amis.
Bolivie World, un terrain de jeu à quatre
Si l’on peut profiter de l’aventure en solo, on peut aussi la rendre plus intéressante en se lançant dans cette immense monde avec trois compères et là, c’est une toute autre dimension qui vous attend ! D’une, vous découvrirez l’histoire en compagnie de vos amis et en plus de ça, vous pourrez vraiment la jouer très tactique et remplir vos missions sans utiliser abusivement le tir synchronisé proposé par le mode solo.
D’ailleurs, pour pouvoir la jouer tactique, Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands a quelques atouts en poche. Tout d’abord, vous avez des accessoires comme les jumelles permettant de vous donner une idée des forces ennemis protégeant une base ou une ville. Ensuite, il y a le drone et ce petit bijou-là va probablement devenir votre meilleur ami et ce, aussi bien en multi qu’en solo. Le lancer permet de reconnaître une zone et d’enregistrer les différents ennemis que vous parvenez à voir avec votre outil. L’avantage ? C’est qu’ils seront marqués et qu’ainsi, à l’aide de la mini-carte, il sera très facile de toujours savoir où sont vos ennemis. Car oui, votre vie est loin d’être infinie et si vous pouvez toujours compter sur vos coéquipiers pour vous ranimer, si une opération se gâte et qu’il y a bon nombre d’ennemis, si vous ne choisissez pas la fuite, c’est la mort qui sera au tournant.
Cela étant dit, le soft vous propose également l’utilisation du C4, de mines ou encore, de leurres ! Tout cela, il faudra l’utiliser au mieux pour prendre l’avantage sur les ennemis car en Bolivie, à part le soutien des rebelles que vous pouvez libérer des petites prisons présentes un peu partout sur la carte, vous êtes la seule force réelle s’opposant au tyran. Ainsi, vous gagnez de l’expérience, trouverez des points de compétences et vous baliserez les différentes ressources (médicaments, nourritures, armements etc) pour que les rebelles ne soient pas en manque mais ce n’est pas tout. Effectivement, baliser les zones, récupérer des points de compétences sur la carte et réussir des missions va vous permettre de faire évoluer tout votre équipement grâce à un menu de compétences divisé en six domaines :
- Arme: Pour améliorer l’efficacité de la visée, les munitions, débloquer le lance-grenades etc.
- Drone : Pour débloquer la vision nocturne, augmenter sa portée ou sa discrétion etc.
- Matériel : Pour débloquer le C4, le parachute, les mines et leurres ou encore, pour obtenir la vision thermique.
- Physique : Tout ce qui est endurance, résistance aux dégâts, furtivité etc.
- Escouade : Pour améliorer le nombre de tir synchronisé possible, la vitesse de réanimation etc.
- Appui rebelle : On va l’expliquer ci-dessous.
Comme on le disait, vous n’êtes pas seuls ! Peu à peu et pendant votre épopée du démantèlement de la Santa Blanca, vous débloquerez des aides multiples provenant directement des rebelles ! Cela peut être pour faire apparaître un véhicule à côté de vous mais cela peut aussi permettre à quelques rebelles de venir vous épauler, de leur demander d’effectuer un tir de mortier ou encore, de s’occuper d’effectuer une petite phase de repérage.
Bref, plutôt utile d’autant plus qu’il n’y a pas que la Santa Blanca qui va vous chercher des noises… Si si souvenez-vous, en début de test, on vous parlait de l’UNIDAD qui tolère les agissements du Cartel tant que ce dernier ne les défie pas ouvertement. Ainsi, vous aurez plusieurs fois affaire à eux et si la Santa Blanca appellera parfois des renforts lorsque vous vous faites repérer, l’UNIDAD, lui, en appellera de manière illimitée et les unités seront de plus en plus puissantes ! Ainsi, le fonctionnement de l’UNIDAD est en tout point similaire aux forces de l’ordre de GTA et le plus simple dans ce cas-là, c’est de fuir et faire profil bas jusqu’à ce que les étoiles de l’UNIDAD ne soient plus présentes à l’écran. A noter tout de même que vous devrez parfois avoir affaire à eux et que ce sont des missions d’infiltration où si vous choisissez de les tuer, il faudra le faire sans qu’aucun soldat ne remarque vos actes… Sinon, vous serez fichés et des renforts arriveront, comme on le disait, de manière illimitée. Néanmoins et rassurez-vous, les game over ne sont pas méchants dans ce jeu et il vous suffira simplement de retenter votre chance si jamais vous mourrez ou bien alors, que vous ne réussissez pas un objectif de mission principale.
Du côté des armes, il y en a une grande variété et la plupart dispose d’un recul assez conséquent ! Il faut donc parfois éliminer ses cibles en appuyant sur la gâchette par à-coups afin d’éviter de voir son viseur partir dans les airs. Ainsi, cela ne facilite pas forcément la tâche avec le système de visée rigide mais c’est loin d’être insurmontable d’autant plus que les balles dans la tête sont… radicales, c’est le mot, dans ce Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands. Fusil d’assaut, fusil à pompe, sniper, pistolet, mitraillette légère ou pistolet mitrailleur, il y en a un large panel et vous les trouverez toutes ses armes en explorant la carte du jeu. De plus, il est possible d’équiper différents accessoires comme des lunettes de visée, des poignées ou encore, des améliorations de chargeur et pour cela aussi, tout se trouve dans l’environnement. Rassurez-vous, pas besoin de chercher bêtement tous les bâtiments et on vous expliquera le fonctionnement un peu plus loin. En tout cas, lorsque vous parviendrez à mettre fin au règne des généraux de la Santa Blanca, vous récupérerez leurs armes personnelles qui sont dotées d’un skin et d’un nom propre à leur personnalité. Evidemment, elles ont aussi des statistiques propres à elles.
Un grand terrain de jeu d’ailleurs
Comme on le disait, la carte du monde est divisée par des grandes régions qui sont contrôlées par le Cartel et ses généraux. Que ce soit dans les bâtiments, dans des zones perdues dans la nature ou n’importe où d’autres, vous trouverez une multitude d’armes, des accessoires pour armes, des points de compétence, des véhicules en tout genre mais aussi, des ressources qu’il va falloir baliser. Tout ce petit beau monde se trouve en intimidant des PNJ ou en enquêtant dans des bâtiments pour découvrir où sont placés les éléments. Ainsi, on ne tourne pas en rond désespérément à la recherche des choses et c’est plutôt pratique. Ainsi, avec tout ce qu’il y a à découvrir, la notion d’open world prend son sens et il faut avouer qu’il y a beaucoup des éléments cités à trouver ce qui vous force plus ou moins à explorer toutes les zones à un moment ou à un autre. Plutôt malin puisque cela permet de rendre le monde beaucoup moins vide que certains autres jeux.
De plus, de nombreuses missions annexes seront de la partie afin de vous permettre de gagner le cœur de la rébellion et d’obtenir toujours plus de soutien, – ce qui permet aussi à votre personnage d’obtenir de nouvelles compétences -. Vous allez pouvoir attaquer des convois, voler des hélicoptères ou des avions de chasse, protéger des munitions pendant une certaine durée avec des vagues d’ennemis qui tenteront de les détruire et quelques autres objectifs encore ! Ainsi, entre les missions de la quête principale et celles disponibles en annexe, il y a vraiment de quoi varier les plaisirs ! Néanmoins et dans le gameplay, même si une répétitivité s’installera à la longue, il y aura suffisamment de choses à faire pour pouvoir éviter de se lasser trop vite. Au final, même sans season pass, le jeu offre une expérience suffisamment longue et convenable.
Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands, on se croirait en vacance en Bolivie
Enfin, on pourra pester contre le temps de chargement assez long lorsque l’on lance une partie mais cela peut se comprendre lorsque l’on voit la taille de la carte et surtout, la beauté visuelle qu’il renferme. Autre bémol tout de même, l’écran du menu des commandes. En effet, le bouton croix est indiqué comme étant la touche de saut et pourtant… bah on ne peut pas ! Cela est assez gênant lorsque par exemple, on se retrouve devant un rocher et que notre personnage est incapable de sauter pour passer au-dessus ce qui nous force à faire un détour monstre pour arriver là où on le souhaiter alors que pendant ce temps-là, on le rappelle, les véhicules feront du tout-terrain sans se soucier de l’environnement ! De plus, cela permettrait aussi de pouvoir se débloquer de certains endroits dotés de murs invisibles ou d’autres éléments du genre… Bon, comme on le disait, ce sont des petits bugs pas vraiment méchants, c’est clair !
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