Auparavant en accès anticipé sur Steam, Tom vs. The Armies of Hell est donc finalement sorti tant bien que mal en version définitive le 27 Juillet 2016. Avons-nous droit avec cette production à quelque chose de plus que potable ? On va voir ça ensemble dans ce test.
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ToggleBienvenue en Enfer Tom !
Dans le jeu de Darkmire Entertainment, le soft commence évidemment par une cinématique et vous incarnez Tom, un ingénieur logiciel effectuant encore et encore des tâches ultra répétitives chaque jour, jusqu’au moment où un événement inattendu va bouleverser son quotidien. En effet, la section de recherche et développement où travaille Tom va accidentellement ouvrir un espèce de portail, qui amènera pour le coup l’entreprise directement en plein enfer, où grouille des créatures belliqueuses, ainsi que des démons, cela va de soi.
A partir de là ce sera la panique, et tous les employés se feront méchamment lacérer tout comme votre protagoniste, qui sera finalement sauvé de justesse par un démon nommé Beezle, en greffant un bras de démon à Tom. Bien entendu, votre héros devra s’allier avec ce démon violet en l’aidant, et afin de sortir de ce cauchemar vivant qu’est l’enfer.
Voilà comment résumer le pitch de départ de Tom vs. The Armies of Hell qui, qu’on se le dise, possède une écriture franchement remarquable au niveau de ses dialogues, avec un humour très poilant des démons, et il faut bien avouer que le jeu en lui-même ne se prend absolument pas au sérieux une seule seconde ! En sus, il est évident que la trame scénaristique se dote aussi de quelques retournements de situations que l’on voit venir à des kilomètres mais qu’importe, le côté très second degrés de Tom vs. The Armies of Hell fait le café !
Armes, pouvoir démoniaque, items, le guide des enfers !
Pour pouvoir se défendre face à ces créatures démoniaques et autres démons pas vraiment très accueillants, Tom aura à sa disposition un blaster, mais également des items, ainsi que la possibilité de se transformer en démon temporairement, rien qu’ça !
Concernant tout d’abord la pétoire en elle-même, il vous faudra récupérer des âmes de diverses couleurs – rouge, bleue claire ou foncée, jaune, orange etc… – sur les cadavres des démons que vous aurez zigouillé. A savoir que ces couleurs correspondent forcément aux divers types d’armes, assez nombreuses en soi – mitraillette, fusil à pompe, fusil laser, lance-flammes etc…-.
Par la suite, nous avons les items, et cela donne un très léger côté jeu de rôle à Tom vs. The Armies of Hell. Une fois ramassés dans des coffres disséminés un peu partout dans les six niveaux du soft, ces derniers vous procurent des bonus non négligeables, que ce soit par exemple des dégâts accrus au corps à corps, ou faire un peu plus de dégâts avec vos blasters. Cela a par conséquent le mérite d’exister, mais le tout reste clairement très accessoire même si cela peut être vraiment très utile lors des combats.
Enfin, vous pouvez donc également vous transformer en démon à l’aide de fragments démoniaques, que vous devrez une fois de plus chopper sur les démons que vous aurez éliminé. Cela vous permettra via une simple pression sur la touche indiquée, de vous transformer en démon pour une durée déterminée, et vous donnera une force surhumaine en plus de vous redonner un peu de santé. En tout cas, il faut dire que le tout est vachement jouissif, même si contrôler notre héros en démon n’est malheureusement qu’affreusement court sur la durée…
Un gameplay fun mais une difficulté hallucinante ?
Après ce tour d’horizon que vaut finalement le gameplay de Tom vs. The Armies of Hell, qui est rappelons-le développé par une seule personne ? Très franchement, on peut dire aisément que nous sommes agréablement surpris par le rendu final. Manette en main, le gameplay de Tom vs. The Armies of Hell est clairement très facile et intuitif au niveau des contrôles, et il faut bien avouer que les combats au corps à corps quand vous n’utilisez pas votre blaster se révèlent être relativement dynamiques, et le plaisir de jeu est instantané.
Ce n’est en revanche pas le cas des affrontements avec votre pistolet. Bien que pas forcément désagréables en premier lieu, nous nous apercevons au fur et à mesure que ces gunfights finissent par être à la longue relativement mollassons, et cela est fort dommage ! Cependant attention, le jeu n’en reste pas moins une fois de plus fun et plaisant.
Sinon, concernant la difficulté du jeu de Darkmire, on ne peut pas forcément dire que le tout est bien équilibré, c’est une certitude. En effet, il est tout de même abasourdissant de voir que l’équilibrage de la difficulté du soft n’est absolument pas au point, car le titre se tape quand même des passages plus que tarabiscotés ! Même tarif pour les boss qui arrivent à vous laminer en même pas quelques coups… Il serait peut-être temps pour le développeur de corriger cette difficulté abusive en mode normal. A noter soit dit en passant que le jeu se termine en environ cinq heures, voire six heures de jeu en mode normal, du moins si vous ne pétez pas un câble sur certains levels.
L’enfer, en version cartoon !
Le cel-shading est très souvent utilisé dans les jeux vidéo, et Tom vs. The Armies of Hell en fait partie. Par contre, force est de constater que si, en premier lieu, le design cartoon est en soi plus qu’appréciable, il faut bien avouer que techniquement… le tout est très moyen ! Alors certes, le titre est développé par un seul et unique développeur c’est un fait, et on peut éventuellement comprendre que le bonhomme a dû faire avec les moyens du bord. Mais hélas, si vous jouez au soft, ce ne sera pas pour ses graphismes. Enfin pour son level-design, d’accord il est difficile de retranscrire l’enfer, mais il manque à ce dernier un petit quelque chose à l’agencement des niveaux pour le rendre exceptionnel, à commencer par des décors un peu moins vides peut-être…
Ah oui, et au delà des graphismes plus que limites, le jeu se tape des bugs assez impressionnants que ce soit une I.A. qui ne réagit pas beaucoup en passant par des petits soucis de pathfindings au niveau de certains boss… Encore des bugs qu’il faudra corriger assez rapidement en somme.
La bande-son, ce sera l’ultime chose à voir dans ce titre. Et finalement, même si les diverses musiques tournent malheureusement en boucle dans les niveaux, elles sont pour la plupart de qualité, et arrivent incontestablement à dynamiser le tout ! En revanche, il est regrettable que les doublages ne soient présents que dans les cinématiques en dessin animé bien foutues au passage… Oui, nous aurions bien aimé que le soft soit doublé en ingame, et que les sous-titres ne soient pas qu’uniquement en Anglais…
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