En tant que dirigeant d’un peuple/empire, vous devrez vous développer afin de surpasser tous les autres peuples/empires ennemis dans Total War Attila. Vous alternerez donc entre deux phases : la phase de gestion et la phase de combat. Dans cette première, vous pourrez déplacer vos armées, gérer vos villes, votre politique, vos recrutements, etc… tandis que dans la seconde, qui se déclenche lors de la rencontre de deux armée, vous aurez à déplacer vos différentes unités afin d’anéantir celles de vos adversaires.
Vous ferez bien attention à choisir les bonnes unités pour contrer au maximum celles de votre adversaire, à ne pas attaquer lors d’un mauvais temps, à prendre en compte les différents bâtiments adverses ou alliés, en fonction de l’endroit où vous livrez bataille.
Total War Attila = Total War Rome 2 + Nouvelles factions
Vous l’avez donc sûrement compris : Total War ; Attila est un spin-off de Total War – Rome 2. Ne vous attendez donc pas à d’énormes changements dans le gameplay si vous êtes déjà détenteur du soft de la série sorti il y a moins de 2 ans. Vous aurez donc accès à pas moins de 10 nouvelles factions, chacune ayant ses spécificités propres, bien évidemment. En premier lieu, vous pourrez incarner deux royaumes barbares (les Saxons et les Francs), une tribu nomade (les Huns), les empires orientaux (l’Empire Sassanide), les peuples migrateurs (les Ostrogoths, les Alains, les Vandales et les Wisigoths) et enfin l’Empire Romain (Oriental ou Occidental).
Pour situer un exemple bien parlant concernant les différences entre les types de peuples, les Huns et les peuples migrateurs n’auront pas de province par défaut mais leurs armées joueront le rôle de cité mobile tandis qu’en tant que dirigeant de l’Empire Romain, vous aurez un territoire immense à couvrir mais également de nombreux défenses à mettre en place de toutes parts.
Quelques petites nouveautés ça et là
On pourra saluer quelques petites nouveautés par-ci par-là, notamment au niveau du retour de l’arbre généalogique qui vous permet à nouveau de gérer votre famille royale, en assassinant les membres les moins loyaux ou en se faisant marier deux personnes par exemple, et qui manquait cruellement à Total War – Rome 2. Vous pouvez également poser des barricades dans vos villes, à des endroits prédéfinis (quelques peu dommage, mais tout de même appréciable), et le feu se propage de manière plus réaliste. Le moteur reste le même, bien qu’étant plus stable et ce notamment sur les phases de bataille.
Certains bugs datant des précédents opus sont toujours présents bien que cela ne porte pas vraiment préjudice à l’expérience de jeu dans la plupart des cas. Vous aurez cependant besoin d’un PC digne des plus grands, et encore, attendez-vous à ce qu’il ne suive pas complètement le rang.
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