Prenant sa source d’inspiration dans une ambiance historique du Japon et une référence au territoire comme l’éditeur sait si bien le faire, Toukiden : Kiwami est la suite logique de Toukiden : The Age of Demons – ou devrais-je dire, son complément. Il reprend l’intégralité de son contenu tout en y apportant de nombreux ajouts de contenu, nouveaux personnages, nouvelles missions et j’en passe, doublant quasiment ainsi la durée de vie du soft.
Sommaire
ToggleUn point sur l’histoire
Mais les anciens joueurs ne sont pas en reste pour autant : Sachez qu’il n’est pas obligatoire de recommencer depuis le départ, Toukiden : Kiwami propose de reprendre votre sauvegarde là où vous l’avez laissée auparavant pour embrayer directement sur le fameux scénario exclusif à ce nouvel épisode. Ainsi, le jeu se veut à la fois cross-play, cross-save… mais pas cross-buy. Bah quoi, faut pas pousser le panda dans les orties non plus. Bénéficiant des 13 chapitres du volet précédent et sept nouveaux qui font leur entrée avec Kiwami, le soft aura de quoi vous proposer de longues heures de jeu, et une multitude de choses à faire.
Côté histoire, vous allez incarner un Slayer, un personnage que vous pourrez personnaliser à votre gré, qui arrive au village de Ukataka. Rapidement, vous comprendrez que vous devrez faire face à une horde de monstres redoutables et vous devrez repousser toute cette petite foule de démons, le tout plongé directement au cœur historique même de la culture nippone qui ne manquera pas de captiver tout amateur de récit japonais.
La comparaison avec Monster Hunter est inévitable. Et alors que le dernier épisode de cette série se cantonne à la console portable (3DS), la licence Toukiden franchit le pas du salon pour notre plus grand bonheur. Mais si cette vraisemblance se justifie au niveau des mécaniques de combat et du gameplay en général, d’autres points se détachent complètement. Là où l’histoire est au second plan dans la franchise de Capcom, Kiwami offre un scénario beaucoup plus élaboré en offrant une trame bien plus constructive et mise en avant.
Système de combat
Le système de combat est l’un des gros points forts du jeu. Bien que les petits ‘Oni’, les démons que vous devrez combattre, ne vous poseront aucune véritable difficulté, les boss sont redoutables et vous butterez plus d’une fois sur l’une des innombrables créatures des vastes contrées emblématiques. Vous devrez ainsi élaborer une véritable stratégie au cours de votre assaut pour tirer profit des faiblesses de vos ennemis. Ajoutez cela tout une pléthore d’armes et un système de pillage et vous avez là un ingénieux mécanisme au niveau du gameplay pour les phases d’affrontement.
Assez longues, vos batailles seront également menées avec d’autres personnages afin de profiter de leur compétence et de leurs atouts pour apporter un point supplémentaire à la tournure stratégique du titre. Les différentes attaques spéciales seront aussi la clé de la réussite pour mettre à terre les assaillants.
Et je vous rassure tout de suite, le mot stratégie ne doit pas vous effrayer, vous comprendrez rapidement les mécanismes du gameplay en offrant une prise en main à la fois rapide et qui ne demande qu’à être perfectionné. Petit quid de la maniabilité sur la PlayStation 4 : le contrôleur est bien configuré et s’adapte parfaitement à votre manette. Pas de tracas à se faire sur la fameuse question rhétorique « Mais est-ce qu’un jeu Vita peut s’adapter à une console de salon ? »
Touki’ va bien ?
Porté un titre sur une console de salon alors qu’il provient d’une console portable, c’est un pari risqué, et ce n’est pas évident de respecter à la fois la dynamique de jeu, l’aspect technique, la maniabilité et tout ce qui s’en suit. Toukiden : Kiwami aurait pu en souffrir mais il n’en ai rien : Malgré des graphismes plutôt en deçà de ce que l’on a sur PlayStation 4 désormais, le gameplay est toujours aussi rythmé et l’adaptation manette est parfaite. Bravo Tecmo !
Mais si jusqu’à présent, le titre se noie dans les éloges, pas mal de petits défauts viennent entacher la production de l’équipe d’Omega Force. A travers sa bonne durée de vie et son concept addictif, Toukiden : Kiwami souffre d’une répétitivité importante : Faire et encore toujours des aller-retours entre les même zones, prendre la quête, repartir, combattre, encore et toujours. De plus, faire sans cesse ces allers et venues entraînent de nombreux écrans de charges, et même s’ils ne sont pas très long, ils viennent casser le rythme du jeu pourtant si dynamique.
Et non pas pour terminer sur un note négative, mais Toukiden : Kiwami se corsera assez rapidement. Tout en restant abordable, les nouveaux joueurs comprendront après quelques heures de jeu que tout n’est pas acquis et qu’il faudra réitérer son assaut à plusieurs reprises. Sans oublier l’absence de sous-titres traduits qui viendra effrayer certains joueurs. Fort heureusement, la bande-son saura nous plonger directement dans l’ambiance et le cadre historique du soft.
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