Les Anglais de Dovetail Games aiment l’argent, et ça se sait ! Il suffit d’aller jeter un coup d’oeil sur Steam pour voir que le studio apprécie les livres sterling, avec une politique économique assez dingue pour l’époque. Avec un prix de jeu proche d’une cinquantaine d’euros, il faudra débourser une quinzaine d’euros pour obtenir une nouvelle locomotive, et si vous avez le malheur de vouloir un nouveau tracé de train, ce sera carrément une trentaine d’euros ! Il est compliqué pour nous de défendre une telle chose aujourd’hui, d’autant plus quand on voit la forme du jeu actuelle.
En voiture !
Nous avons joué à Train Sim World avec un choix de 4 circuits/locomotives : le Rapid Transit, la Northwest Corridor New York et la Great Western Express ainsi que le CSX Heavy Haul. Si ces noms vous semblent barbares, pour nous aussi, ceci reste flou au premier abord. Chaque locomotive propose dans tous les cas des tutoriels vous permettant de vous familiariser aux commandes du train avant de pouvoir vous lancer dans un trajet complet, reliant une gare à une autre. Il vous faudra alors, en temps réel, accomplir le trajet demandé, faire attention aux limitations de vitesse mais aussi aux quais où pour certains d’entre eux, il faudra s’arrêter pour échanger les passagers.
Au début de votre expérience de jeu, vous allez créer votre avatar. C’est le seul moment du jeu où vous le verrez d’ailleurs car l’ensemble de l’expérience se fait en vue à la première personne. L’ensemble du jeu se joue d’ailleurs soit avec la souris où les touches raccourcis du clavier correspondent aux commandes du train, soit avec une manette. En ce qui concerne l’ergonomie, on a clairement vu mieux, il faudra apprendre par cœur l’ensemble des boutons afin de pouvoir s’en sortir sans passer par la case rechercher à la point’n’click à la souris. L’aspect simulation pure semble d’ailleurs plutôt bien retranscrite, même si difficile à cerner (la rédaction ne contient pas de conducteurs de train). L’ensemble semble logique à manier, et si cela demande de la technique et de l’attention à chaque instant, nous n’avons en fin de compte pas la sensation de conduire un monstre de guerre. Nous avons pu voir sur des trains plus modernes que la sensation de vitesse pouvait être bien retranscrite, mais cela reste très minime.
L’ennui… Train Sim World
Ce qui pèche par contre dans Train Sim World, c’est tout le reste. Visuellement, nous n’avons pas l’impression d’avoir affaire à un Unreal Engine 4 (et pourtant si), et en matière d’ambiance c’est le pur néant. Pas ou trop peu d’ambiance sonore, nos collègues sont des figurines taille réelle et finalement, nous nous retrouvons face à aucun comportement, seulement nous, et le train. Et pour ce qui est du contenu, l’ensemble n’est pas mieux. En dehors des tutoriels et de la conduite « libre », quelques missions contre la montre et autres activités toute aussi passionnantes. Le souci est que en dehors de l’aspect tableau de bord, il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent et Train Sim World est un jeu vraiment vide.
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