Après un premier épisode plutôt réussi, le studio Kylotonn est de retour avec KT Racing pour un second épisode de sa nouvelle série TT Isle of Man. On est donc reparti à toute allure dans la campagne anglaise.
Condition de test : A l’occasion de ce test, nous avons joué à TT Isle of Man 2 sur PlayStation 4 Slim avec une manette classique. Nous avons effectué une carrière complète et fait quelques courses supplémentaires à côté sur les autres modes de jeu.
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ToggleQuelle sensation de vitesse mes aïeux !
A savoir que la course TT (Tourism Trophy) Isle of Man est une compétition qui a lieu sur cette petite île proche de l’Irlande. Cette compétition est considérée d’ailleurs comme l’une des plus dangereuses au monde, demandant aux coureurs de mémoriser quasiment 300 virages, avec de la roche absolument partout. On ne compte plus le nombre de coureurs qui se sont malheureusement tués. Difficile de retranscrire simultanément cette sensation de vitesse et de danger.
Pour le coup, le jeu réussit parfaitement cette retranscription, avec une sensation de vitesse que l’on ne retrouve que trop rarement dans un jeu vidéo. Imaginez que là, vous vous retrouvez avec des sensations de jeu similaire à un Wipeout ! La sensation est vraiment géniale et très grisante. Pour le coup, que l’on soit avec une assistance ou non, vous devrez dès le départ réussir à contrôler votre vitesse et vos freins si vous ne souhaitez pas vous crasher au premier virage.
Globalement les sensations de pilotage et la précision semblent vraiment au rendez-vous. Un vrai cap a été franchi par rapport à l’épisode précédent avec des tracés plus précis et des trajectoires idéales vraiment intéressantes et souvent utiles.
Et ces sensations, on les retrouve autant sur une vue à la troisième personne que sur une vue cockpit ce qui est vraiment plaisant. Reste encore les collisions qui restent encore à travailler, que ce soit lorsque l’on se heurte à un compétiteur ou à un mur, on se retrouve des fois à faible vitesse à rebondir et nous retrouver de nouveau sur la route.
Un mode carrière riche
S’il y avait un mode dont nous en attendions plus lors du premier épisode, c’est bien le mode carrière. L’équipe a pris en compte les retours, et arrive cette fois-ci avec un mode beaucoup plus fourni ! Calendrier complet, avec la possibilité de choisir ses courses, mails, défis, gestion d’une monnaie. On a quelque chose de beaucoup plus complet, et c’est également en partie grâce à l’ajout de nombreux circuits autres que la compétition pure.
La bonne idée, c’est également d’avoir ajouté des récompenses à la fin des courses, que l’on peut activer pour la course suivante, donnant un vrai bonus qui optimise nos performances. Une bonne idée qui va dans le sens du jeu et de sa direction.
On pourra ainsi choisir entre faire des courses « défis » ou faire des compétitions plus classiques. Un moyen intéressant pour pouvoir augmenter son argent, débloquer de nouveaux modèles pour être performant ensuite en compétition. La boucle de progression de ce mode carrière est vraiment plaisante.
Un contenu limité pour plus de précision ?
Ce qui semblera surprenant au premier abord, c’est de ne retrouver ici que 18 modèles de motos, divisés entre les superbike, classic et supersport. La volonté a été ici de pouvoir proposer une retranscription davantage travaillée, notamment sur la gestion des freins, les points d’usure ainsi que l’essence. Tout ceci a bien entendu un impact plus grand lorsque l’on s’attelle aux grosses courses et non aux petits challenges qui se résolvent en peu de temps.
Si c’est quelque chose de bienvenu, nous avons trouvé que tout ceci n’a au final une importance pas si flagrante que cela, notamment à cause de cette gestion des collisions et surtout des crashs qui nécessite encore un peu de travail. Dommage car avec un peu de polish sur ça, on aura pu vraiment avoir quelque chose d’intéressant sur ce point-là.
Visuellement d’ailleurs, le jeu fonctionne très bien avec des décors vraiment sympathiques sur ce que l’on peut voir avec la vitesse de défilement. Certaines textures restent grossières mais on s’en moque un peu au vu de la vitesse du titre. Reste que l’ensemble fait un peu mort étant donné le manque de public et de vie dans cette campagne anglaise.
Au niveau des autres modes de jeu, on retrouve le mode course simple, un multijoueur en ligne et hors ligne suivant le principe de Hot Seat. Au final, on se retrouve avec une bonne trentaine de circuits, que l’on prend vraiment plaisir à faire et refaire. Le mode conduite libre vous permet également de chiller tranquillement, manette en main avec un petit album de Springsteen à côté. On retrouve également quelque chose de plutôt sympathique pour les nouveaux venus, un tutoriel. Très simple et minimaliste, mais qui est tout de même présent.
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