Près de deux ans après la deuxième génération, Turtle Beach redonne un nouveau coup de jeune à son casque Stealth 600 qui passe ainsi à la troisième génération. Il s’agit de l’un des modèles les plus populaires de la marque en matière de casque audio, il ne faut donc pas s’attendre à plus que quelques mises à jour pertinentes. Néanmoins, nous somme toujours devant un casque multiplateforme très solide pour une centaine d’euros. Nous l’avons testé durant plus d’une semaine, principalement sur PS5, mais également sur Switch et PC.
Sommaire
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Disponible en blanc ou en noir, le Turtle Beach Stealth 600 Gen 3 affiche une allure élégante avec ses oreillettes en forme de « D ». Si, comme nous, vous êtes sur console PlayStation, nous vous conseillons la version blanche qui s’harmonise parfaitement aux couleurs de l’écosystème de la PS5. Malgré une structure en plastique, celle-ci est assez agréable au toucher tout en restant robuste.
Ce sentiment de solidité est renforcé grâce à son bandeau métallique recouvert d’un plastique plus léger, qui lui permet également d’être un minimum flexible. L’arceau ajustable est conçu pour s’adapter confortablement à la plupart des tailles de tête. Bien que le Stealth 600 de troisième génération soit légèrement plus lourd que son prédécesseur, on ne sent toutefois pas vraiment un poids désagréable étant donné que le casque est assez bien serré au niveau des oreilles. Cette pression aurait pu être une gêne, mais Turtle Beach a eu la bonne idée d’inclure des coussinets en mousse à mémoire de forme, le tout recouvert d’un tissu mesh pour que nos oreilles puissent respirer.
Si l’on devait émettre un bémol quant au confort, ce serait au niveau du rembourrage de l’arceau qui aurait pu être un poil plus épais. L’autre critique que l’on peut souligner est la disposition des molettes situées sur l’oreillette gauche. L’une permet de régler le volume, tandis que l’autre peut être paramétrée via le logiciel. Avec le casque sur la tête, on confond parfois les deux lors de la manipulation. Toujours sur l’oreillette droite, nous avons également un bouton d’alimentation, un bouton pour activer le Bluetooth 5.2, un bouton « switch » pour basculer entre le Bluetooth et la connexion sans fil 2.4 GHz, un bouton mode pour changer les configurations enregistrées de l’égalisateur, ainsi qu’un port USB-C pour le rechargement.
Nous avons enfin un microphone intégré harmonieusement au design. Vous pouvez le déployer à l’aide d’un simple basculement, mais lorsque vous n’en avez pas l’utilité, il reste très discret visuellement une fois replié. Même si l’on trouve mieux en matière de confort, le Turtle Beach Stealth 600 (Gen 3) s’en sort très bien. A la différence du Turtle Beach Atlas Air qui met la barre très haut sur ce point, on pourra le garder une poignée d’heures sur la tête avant de ressentir une gêne.
Performances
Le Turtle Beach Stealth 600 Gen 3 exploite efficacement ses haut-parleurs de 50 mm, offrant une signature sonore riche. Nous avons une bonne qualité sonore au niveau des basses, mais aussi des aigus qui apportent beaucoup de détails. Nous sommes devant un casque audio polyvalent qui offre de belles performances pour cette gamme de prix. Nous avons ainsi un excellent rapport qualité/prix pour écouter de la musique, regarder des films, ou jouer à des jeux, qu’ils soient axés sur une ambiance sonore immersive (on approuve sur PS5 avec Final Fantasy VII Rebirth) ou conçus pour la compétition.
En outre, grâce à son desgin très resserré, nous avons une très bonne isolation sonore. En revanche, il ne faut pas s’attendre à un résultat parfait. On ressent en effet des distorsions à haut volume sur les médiums. Les personnes cherchant un casque destiné à une tâche particulière iront sans doute lorgner ailleurs, notamment pour les joueurs compétitifs. Même si l’on distingue très bien les sons sur Fortnite, XDefiant ou Counter-Strike 2, nous avons vu mieux dans cette tranche de prix comme le Razer Blackshark V2 Hyperspeed.
Le microphone du Stealth 600 (Gen 3) a été revisité et bénéficie d’une isolation acoustique par l’IA afin d’éviter les bruits environnants indésirables. Nous sommes un cran en dessous de ce que l’on a avec Razer pour reprendre la comparaison, mais dans l’ensemble il vous permet de communiquer efficacement avec un son clair.
Logiciel et autonomie
Comme nous l’avions souligné sur notre test du Turtle Beach Atlas Air, la refonte du logiciel nous offre une interface plus moderne et beaucoup moins austère. Chaque nouvel appareil connecté inclut d’ailleurs un court tutoriel exposant les principales fonctionnalités. Les réglages sont assez basiques, vous pouvez ainsi personnaliser le rendu audio via l’égalisateur ou encore activer le « Superhuman hearing » bien que nous ne soyons pas fans de cette fonction. L’outil amplifie les mediums et les aigus afin de mieux entendre les sons environnants pour les jeux compétitifs, mais le rendu est bien trop artificiel.
On passera seulement sur le logiciel pour paramétrer la molette susmentionnée (niveau d’amplification des basses, des aigus…) et le bouton mode. L’une des plus grandes qualités de ce Stealth 600 (Gen 3) est son autonomie qui promet 80 heures d’utilisation. Une véritable prouesse pour un casque à 100€ environ. Même lorsque la batterie sera vide, la charge rapide vous fait repartir pour plusieurs jours d’utilisation.
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