Unspottable est un party-game canapé qui se joue en local. Deux à quatre joueurs prennent part à des parties de cache-cache géant infernales dans lesquelles il faut être le premier à frapper. Mélangez-vous à la foule des robots (IA), traquez les autres joueurs et assénez-leur un coup de poing pour remporter la manche. Utilisez également les nombreuses règles spécifiques aux différentes arènes pour marquer des points.
Développé et édité par le studio indépendant franco-anglais GrosChevaux, le titre est disponible depuis le 22 octobre 2020 sur PC. Unspottable vient de sortir sur Switch et Xbox One et devrait arriver prochainement sur PlayStation 4.
Condition du test : Nous avons joué sur une Switch classique, à deux et à trois joueurs, pendant un peu plus de quatre heures. Nous avons testé les modes télé et nomade sur table.
Sommaire
ToggleJe ne suis pas un robot !
Le concept d’Unspottable est simple : une foule de robots, tous identiques (ou presque), dans laquelle se cachent quelques humains. Le titre est facile à prendre en main, qualité bienvenue dans ce type de jeu, mais il faudra un peu plus de temps pour maîtriser pleinement les subtilités des différentes arènes.
Ces dernières sont au nombre de douze ; elle sont assez variées et possèdent des règles différentes. Par exemple, dans la salle de sport, chaque joueur perdra un point s’il est touché par un robot (oui, vous pouvez vous faire tabasser par ces satanées boîtes de conserve !).
Dans la cours de récré, rencontrer les quatre lascars de l’école et sortir incognito de la carte sera récompensé par deux points. Le niveau du super marché fonctionne également avec des collectibles : faites vos courses discrètement et repartez sans vous faire repérer !
Tous les joueurs ont la même liste d’éléments à récupérer sur la carte. Cette liste apparaît à l’écran et savoir quels aliments vos adversaires ont déjà récoltés aidera à les localiser dans l’arène, ce qui est bien pratique car il s’agit de la plus grande du jeu.
Coups bas et fourberie
Certains niveaux (comme le restaurant de sushis) offrent la possibilité de faire appel, à deux reprises durant la manche, à des diversions. C’est utile lorsque l’on vient (ou que l’on a essayé) de frapper un joueur et que l’on souhaite se soustraire au regard des autres.
Même si on a tendance à distribuer des pêches à tout va, ce n’est pas la bonne stratégie à adopter. Donner un coup de point est un acte visible, qui risque d’attirer l’attention de vos adversaires et ainsi trahir votre position. En plus, il y a un petit temps d’attente entre chaque frappe, ce qui vous rend vulnérable. Il vaut donc mieux la jouer finement, observer les comportements pour identifier celui qui ne se comporte pas comme un robot et s’en approcher discrètement.
Les développeurs assument leur choix de créer un jeu jouable exclusivement en local. Le projet est né de leur passion pour les jeux de plateau et d’une volonté de rassembler tous leurs amis autour d’une console de salon, qu’ils soient joueurs ou non. La direction artistique est maîtrisée. Les environnements sont colorés et les personnages rigolos. Rien à signaler du côté de la bande originale qui fait parfaitement son boulot.
Un soupçon de malice et de finesse
Le titre est porté par une volonté de développer un jeu accessible avec une profondeur suffisante pour être compétitif et amusant pour tous. Il peut être juste un poil frustrant pour les joueurs qui se feront écraser par les machines de l’usine (pas la plus simple des arènes) avant d’avoir retrouvé le personnage qu’ils dirigent.
Nous aurions apprécié un contenu un peu plus conséquent car on fait quand même assez vite le tour des douze arènes. Des modes de jeux un peu différents et de nouvelles cartes auraient été appréciables mais pour le prix (11,99€ à sa sortie) nous n’avons pas à nous plaindre.
Il existe bien un mode expert mais il n’apporte pas de grandes nouveautés : les collectibles n’apparaissent plus à l’écran et les personnages restent non révélés après un coup. Le rapport qualité-prix reste plutôt bon car Unspottable peut offrir quelques bonnes heures d’amusement. Remarquons qu’il est possible de débloquer quelques nouveaux personnages (comme dans Overcooked pour citer un autre titre multi) mais cela n’a aucune incidence sur le jeu.
Un mot sur le mode nomade sur table avec la Switch : nous ne le recommandons tout simplement pas. Certains niveaux sont jouables mais quelques-uns sont illisibles (le supermarché notamment) car les personnages sont petits, surtout lorsque l’on joue à trois ou à quatre et que l’on doit s’éloigner de l’écran. Le titre est prévu pour être un jeu canapé et il est très bien dans cette configuration.
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