Nous voici, nous voilà pour notre premier test dans la lignée des jeux VR à la rédaction d’ActuGaming.net ! En effet, nous avons à notre portée dès à présent le fameux casque à réalité virtuelle de Sony pour notre plus grand plaisir, et surtout notre plus grande peur pour certains hits de lancement. La VR sert, comme vous le savez, à s’immerger dans un environnement entièrement virtuel (ça ne s’appelle pas comme ça pour rien, hein !) qui a pour but de nous faire « croire » que ce que l’on voit est vrai, grâce à un visuel entièrement en trois dimensions. Le jeu d’horreur étant globalement l’expérience qui fait ressentir le plus d’émotions au joueur, il est normal que la vedette soit mise à l’honneur, puisque c’est clairement une occasion rêvée pour ceux qui aiment avoir la pétoche.
Until Dawn, cela vous dira forcément quelque chose puisque c’est déjà un hit incontournable de la PlayStation 4, sorti en août dernier. Fort de ses éloges avec sa narration ainsi que son immersion avec des héros attachants et un concept plutôt innovant, le volet de Supermassive Games se décline en un spin-off spécialement et exclusivement dédié au PlayStation VR dès son lancement en septembre dernier. Nous a-t-il fichu la frousse ? Presque comme jamais, sincèrement. En route pour le test de Until Dawn : Rush of Blood.
Une descente aux enfers…
Dans Until Dawn : Rush of Blood, il n’est en aucun cas question d’incarner, ou suivre l’histoire de jeunes héros, de bandes d’amis ou quoi que ce soit. Ici, le protagoniste comme tout bon jeu VR qui se veut, c’est vous le héros, vous qui allez subir ces péripéties dans ce qui sera un vrai train fantôme. Pas ce petit « traintrain » de routine que vous avez certainement eu l’occasion d’essayer à la fête foraine à côté de chez vous ou à Disneyland, c’est trop gentil. Ici, c’est un train avec de vrais fantômes ! Enfin, vrais fantômes virtuels. Vous m’avez compris.
A l’heure où l’on écrit ces lignes, vous aurez surement déjà eu échos des joueurs ayant déjà reçu leur dose de gaz hallucinogène que le jeu leurs aura transmis dès le premier chapitre pour les mener vers la destination finale. Nous, de notre côté, nous vous témoignons de ces événements que l’on aura subit avec beaucoup de peur !
Le jeu nous narre donc dès ses débuts… enfin, dès ses crédits d’ouverture plutôt, dans le train fantôme le plus terrifiant jamais conçu à ce jour en jeu vidéo. Armé de deux pistolets à (fort heureusement) munitions infinies, on pourrait largement se sentir en sécurité, et se dire qu’il nous suffira de tirer pour se sentir en sécurité. Héhéhé, naïfs.
Un gentil monsieur vous accueillera donc dans un premier temps dans un tutoriel très gentil vous présentant le peu de mécaniques de gameplay avec lesquelles vous aurez affaire à ce délire d’attraction. Il vous apprendra donc comment viser, tirer et vous montrera qu’il vous faudra parfois esquiver des obstacles dangereux en bougeant votre tête (ou même votre corps en fait, vous serez tellement à fond dedans…) afin de ne pas vous blesser. A la fin de ce tutoriel, vos chemins se séparent, et patatras…
Friand de ces expériences flambante neuves, et surtout horrifiques, j’ai donc décidé de franchir le cap une première fois dans un jeu d’horreur en VR. Mon premier mot, c’est « surprenant ». Until Dawn : Rush of Blood fait peur, mais surtout, surprend. Le concept est simple, et identique au jeu original, vous êtes malades et êtes en train d’être soignés psychologiquement. De ce fait, vous aurez quelques… hallucinations. Quelques hallucinations qui vous obligeront parfois à mettre pause, et à hésiter à reprendre la partie, ou bien à jouer avec le casque reculé de vos yeux, ou pire encore, avec le casque sur vos genoux en guise de caméra mobile. C’est ce qui m’est déjà arrivé, après avoir été surpris trop grand nombre de fois par un gros, lourd et prévisible screamer en pleine face.
Un conseil avant tout achat, ne vous prêtez surtout pas à Until Dawn : Rush of Blood si vous avez des problèmes cardiaques. De base, il est évident que la VR est à éloigner des fragiles médicalement. Mais son prix attractif d’une légère vingtaine d’euros pourrait en tenter quelques-uns qui souhaitent faire les malins, et nous vous le déconseillons vivement.
Entre expérience VR et rail shooter au pur scoring
Comme je vous en ai informés précédemment, vous serez tout au long de votre aventure armés de deux pistolets à chaque début de chapitres. Vous pourrez les manier à l’aide de deux PS Move individuellement, ou bien avec une manette de PlayStation 4 qui fera parfaitement l’affaire, après l’avoir testé pendant un chapitre. Il est évident que le choix du PS Move offre une expérience optimale, grâce à son ergonomie et son immersion garantie. La manette ne reste pas pour autant un mauvais choix, et ne demande pas spécialement de temps d’habitude.
Une fois que vous aurez pris vos marques, vous voilà prêt à effectuer le meilleur score avec les tripes bien accrochées. Until Dawn : Rush of Blood a pour objectif principal d’effectuer le meilleur score possible en visant des cibles, mouvantes ou non et certaines plus difficiles que d’autres avec un multiplicateur de score compris. A ne pas oublier que les armes vous aiderons également à éliminer des ennemis qui vous barreront parfois la route, veillez à ne pas trop vous faire toucher ! Pour vous aider dans votre quête, quelques coffres d’armes à exploser vous seront proposés, avec au programme : vieux magnum, petit uzi, ou encore canon scié. Les munitions de ces armes seront en revanche comptées, et à écoulement complet, vous reviendrez à vos pistolets.
Les niveaux durent en moyenne une dizaine de minutes chacun, voire une vingtaine si vous êtes froussards. Globalement, ils sont tous composés de la même trame : le train commence à rentrer dans ce qui donnera l’avant-goût assez terrifiant de l’univers que l’on va parcourir (hôtel, asile, ville fantôme…), et vous plongera dans ce niveau. Là, vous parcourez quelques mètres sains et saufs, jusqu’à arriver à un petit jumpscare, parfois accompagné d’ennemis, puis s’en suivra d’un long voyage en manège où angoisse, petits suspens, parfois quelques jumpscares viendront vous faire une peur bleue. S’en terminera généralement par la rencontre avec le « maître » du manège que vous aurez rencontré (fantôme, clown…) où un affrontement ou nouveau sursaut vous mettra fin au chapitre où vous aurez le récapitulatif sur votre score, le classement en ligne ainsi que le nombre d’objets cachés sur lesquels vous aurez tiré. Oui, il y aura des petits lutins à rechercher et à casser pour accentuer un peu la recherche… et la surprise.
Bref on note ainsi pour dire une direction artistique une nouvelle fois maîtrisée, avec un rail rythmé, qui a la chance de m’avoir donné zéro nausée pour être véritablement à fond dans l’expérience. Il arrive même que parfois, le manège devienne fou et vous offre un vrai parcours de montagne russe. Ah bah, jeu de peur oblige, autant vous donner la totale ! On y retrouve une visée efficace avec ou sans PS Move, avec des commandes intuitives (R1/L1 pour recharger, ou bien secouer les télécommandes PS Move) et une immersion sans pareille avec des éléments au visuel somptueux, ce à quoi je ne m’attendais pas spécialement après avoir acquis le PS VR. Pour vous dire la vérité, la peur était telle que je l’avoue, j’ai dû reculer la visière pour avoir un champ de vision plus réduit de ce qu’il se passe…
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