Tout d’abord et pour vous mettre bien dans le contexte, Senran Kagura est une franchise signée Kenichiro Takaki et ce dernier a lancé en 2015 une toute nouvelle licence qui se prénomme Valkyrie Drive. Ainsi, notre homme ne manque pas d’ambition et a directement lancé une série animée appelée Valkyrie Drive: Mermaid, un jeu pour téléphone portable portant le nom de Valkyrie Drive: Siren et enfin, celui qui nous intéresse aujourd’hui, Valkyrie Drive: Bhikkhuni le jeu PS Vita disponible chez nous depuis fin Septembre.
Comme vous vous en doutez, les inspirations de notre ami Kenichiro Takaki restent les mêmes : des jolies filles, des grosses poitrines et de la castagne ! Le tout, dans un Senran Kagura-like à un détail près… Effectivement, on se retrouve avec une inspiration Soul Eater avec des jeunes filles capables de manier d’autres jeunes filles qui se transforment en armes. Voilà le topo mais est-ce que cela est suffisamment pour ressembler à autre chose que les excellents Senran Kagura ?
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ToggleL’île Bhikkhuni, la meilleure des archipels !
Valkyrie Drive: Bhikkhuni est un jeu de type beat them all offrant un fan service sans limite pour tous les amateurs de jolies filles et fortes poitrines. Néanmoins, il a le mérite d’apporter un scénario plutôt sympathique construit sur un background pas forcément des plus original mais qui nous laissera vivre l’aventure pleinement.
Ainsi, vous vous retrouvez au tout début dans la peau des sœurs Kagurazaka. Il y a donc Rinka, la petite sœur et Ranka, vous l’avez compris par vous-même, l’aînée. Ces dernières se retrouvent donc sur le mystérieux archipel portant le nom de Bhikkhuni et elles apprennent qu’elles ont été tout simplement mises en quarantaine car elles sont porteuses d’un virus appelé le V Virus. Ce dernier les rend fortes et le gouvernement étant inquiet de la surpuissance que donne la maladie, il a décidé de créer cinq îles artificielles dont celle où vous vous trouvez.
Les deux sœurs ne sont pas les seules victimes dans cette histoire et on retrouvera aussi Momo Kuzuryū, Mana Inagawa, Viola, Manpukumaru Chang et Koharu Tsukikage. Si vous faites bien le compte, vous constaterez que cela fait sept personnages jouables, ce qui est tout de même léger pour un jeu du genre… Néanmoins et si le concept vous plaît, sachez qu’il y a déjà un DLC (depuis le 14 Octobre) pour obtenir deux personnages de plus répondant aux noms de Mirei et Mamori. Bonne idée, certes, mais on aurait franchement préféré les avoir directement dans le jeu. On a pu quand même voir quelques sous-vêtements gratuits sur le PS Store mais bon, des combattantes jouables, c’est mieux non ?
Bon, rassurez-vous quand même, l’histoire est tout de même assez prenante avec quelques rebondissements sympathiques et très franchement, je ne m’attendais pas vraiment à des moments sérieux quand on voit le casting avec lequel on embarque. Certes, le chara-design est franchement top et on sent bien la patte Kenichiro Takaki dans sa volonté de proposer de jeunes filles sexy à belle poitrine. Certaines sont un peu exagérées comme d’habitude mais qu’à cela ne tienne, c’est la marque de fabrique du monsieur.
Valkyrie Drive: Bhikkhuni, des filles sexy se laissant aller au genre Yuri grâce aux Exter et Liberator !
Cela étant dit, on retrouve des caractères, au premier abord, assez stéréotypés puis, plus le scénario et le développement des personnages avance, plus on se dit que l’équipe a quand même cherché à bien bosser la narration et franchement, la recette fonctionne. Néanmoins, on notera quand même des dialogues très nombreux entre les phases de gameplay bien que ces derniers soient bourrés d’humour, de fan service bien fait et parfois même, d’un peu de noirceur qui vient approfondir le tout.
Allez, on en parle tout de suite de ce qui fâche vraiment ? Bref, vous l’avez deviné, pas de sous-titres en français et il faudra maîtriser la langue de Shakespeare pour espérer bien cerner la qualité de l’histoire de ce Valkyrie Drive: Bhikkhuni. Néanmoins, les voix japonaises sont bien là et elles sont plutôt qualitatives.
Pour en revenir à la base du scénario, vous vous retrouvez donc sur l’île de Bhikkhuni et on vous fait très vite comprendre que vous êtes ici pour apprendre à maîtriser vos pouvoirs provenant du fameux virus. Ainsi, vous remarquerez que toutes les filles sont capables de se transformer en armes et que chacune d’entre-elles est aussi capable de contrôler une arme. Pour faire la distinction entre le personnage qui manie une arme et celui qui en devient une, les termes Exter et Liberator ont été inventés.
Ainsi, l’Exter représente une fille qui parvient à prendre la forme d’une arme lorsqu’elle est excitée. Quant au Liberator, c’est la jeune fille capable de contrôler une arme. Dans Valkyrie Drive: Bhikkhuni, le jeu PS Vita, les sept personnages peuvent aussi bien prendre le rôle d’Exter que de Liberator. On imagine que cela vient du fait qu’avec le faible roster, si chacune des héroïnes devait garder son rôle, cela diviserait le nombre de personnages jouables par deux. Si cela peut vous paraître dommage au premier abord, il faut se consoler en se disant que cela donne l’occasion de créer plein de couples différents… Des couples ? Si si, il y a une bonne dose de Yuri dans Valkyrie Drive: Bhikkhuni ! (NDLR : Yuri signifie l’amour entre filles).
Senran Kagura-like ?
Et bien oui, Valkyrie Drive: Bhikkhuni propose bel et bien un gameplay à la Senran Kagura. Effectivement, on est dans du pur beat them all où vous allez pouvoir massacrer de nombreux ennemis en enchaînant des combos de folie et en lançant des super-coups qui détruiront tout sur leur passage. Vous évoluerez dans de petits niveaux avec des embranchements et pour changer des ennemis habituels, il y aura aussi des combats de boss qui seront plutôt grands avec des parties destructibles.
Pour faire simple, vous avez donc une vue à la troisième personne et les boutons carré, triangle et rond vont vous servir à faire toute sorte d’enchaînements et de combos. Vous pouvez également avec rond envoyer vos ennemis dans les airs pour varier un peu les coups. Pour rajouter du dynamisme, vous découvrirez vite les Phantom Blast, Rush et autres techniques du genre qui permettent de rajouter encore un peu de spectacle et de possibilités dans votre arsenal de combo.
Une bonne chose donc car les combos respirent très clairement le dynamisme et ils le doivent à une feature qui fonctionne plutôt bien. Effectivement, laisser appuyer le bouton croix, qui sert à sauter à l’aide d’une simple pression, et le relâcher ensuite permet de faire une sorte de dash ultra rapide où vous pouvez voir une aura sous la forme de tourbillon vous entourer. Cela est vraiment pratique pour rusher pendant les niveaux ou encore, pour attaquer votre cible avec agressivité lorsque vous vous trouvez loin d’elle.
M’enfin, ce qui est sûr, c’est que là où va résider le plus gros intérêt de Valkyrie Drive: Bhikkhuni dans son gameplay, c’est dans le système que l’on appelle Drive. Il existe une jauge à quatre niveaux et plus vous parvenez à éliminer des ennemis, plus les jauges se rempliront. Une fois le premier cran passé, maintenir les touches R et L provoquera une animation où vous verrez l’Exter et la Liberator dans une petite scénette. Si la transformation à une jauge vous permet de voir un gros rapprochement entre les deux filles en question, sachez qu’au quatrième niveau, c’est le bisou sur la bouche qui propulsera l’excitation à son apogée (rires).
Valkyrie Drive: Bhikkhuni propose des combats dynamiques à souhait !
Vous remarquerez ainsi rapidement l’importance du Drive puisque vous verrez que vous différents coups auront de plus en plus d’impact et une fois la dernière transformation activée, vous serez dévastateur ! De plus, en état de Drive, si vous appuyez une nouvelle fois sur L et R ainsi que carré ou triangle, vous activerez une attaque surpuissante qui fera vite le ménage dans les rangs adverses. Autre coup que nous avons en tête et qui est doté d’une animation sympathique, c’est le coup puissant ! Effectivement, maintenir le bouton triangle permet de charger votre arme avant de lâcher une terrible attaque. On ressent franchement la puissance lors de la charge et c’est assez plaisant.
D’ailleurs, si les animations sont plutôt jolies et que la modélisation des filles est franchement parfaite, on appréciera que ces dernières voient leurs habits se déchirer au fil des affrontements jusqu’à ce que vos adversaires n’en aient carrément plus du tout… Rassurez-vous, on ne voit pas les zones intimes ou quoi que ce soit et pour provoquer un tel état, sachez qu’il faut obligatoirement éliminer votre ennemi avec un super coup en mode Drive. Cela étant dit, il y aura une multitude de sous-vêtements, tenues et autres accessoires à découvrir et qui seront visibles sur les personnages pendant les phases de dialogues et les combats.
Pour finir sur l’utilité du Drive, vous remarquerez qu’à chaque transformation, l’arme utilisée changera et grossira de plus en plus en voyant des pièces se rajouter à son design. Une bonne idée qui montre encore une fois la puissance d’excitation de votre Exter et puis dans ce Valkyrie Drive: Bhikkhuni, c’est clairement celui qui a la plus grosse… arme qui gagne. Enfin, il faut savoir qu’à la fin d’une mission, vous prendrez un certain nombre de points d’expérience et que vous devrez les partager entre l’Exter et le Liberator. Alors que prendre des levels permet d’augmenter les statistiques de chacun, lorsque l’Exter prend des niveaux, il gagne aussi des niveaux de Drive pour augmenter le nombre de jauge qui est, on le rappelle, limité à quatre.
Côté graphismes, on a droit à de magnifiques artworks et à des décors peut-être un peu vides mais très franchement et pour le genre, on a déjà vu bien pire. Ici, les différents environnements sont plutôt jolis et on constatera que pour de la PS Vita, les combats sont vraiment fluides, agréables et que tous les aspects techniques tiennent la route… Enfin, à un détail près. Malheureusement, les temps de chargements sont tout simplement interminables et ils agacent assez rapidement !
Cela étant dit, la maniabilité est donc au top avec une possibilité de toucher l’écran tactile pour cibler un ennemi. Plutôt pratique et cela économise clairement un bouton de votre console. Ensuite, si vous désirez changer de cible, il suffit de toucher le joystick droit. Comme on le disait, la jouabilité est intuitive et vraiment plaisante et ce qui est plutôt sympa, c’est que la caméra ne viendra que très rarement nous embêter. Fait assez rare dans le genre pour qu’on le souligne. Comme vous vous en doutez, si vous êtes allergique au genre beat them all, le soft est tout de même assez répétitif mais au final, c’est quelque chose qui est tout simplement propre au genre.
Une histoire de couples
Le scénario principal de Valkyrie Drive: Bhikkhuni vous propose une aventure découpée en plusieurs chapitres narrées avec des impositions au niveau des personnages et donc, des couples d’héroïnes qui devront être utilisées. Néanmoins, une fois les missions terminées, vous pouvez rejouer ces dernières avec les combattantes de votre choix et vous amuser à créer les binômes de vos rêves. La majorité des niveaux auront droit à un coffre secret, à trois morceaux d’un artefact à trouver et enfin, vous obtiendrez un rang selon votre temps pour finir la zone ou encore, selon le nombre de dommage reçu.
Ainsi, le soft promet déjà de très nombreuses heures pour votre premier run au cœur des 28 missions proposées. De plus, sachez que trouver les artefacts et le coffre secret des niveaux vous permettra d’obtenir de nouveaux sous-vêtements ou autres récompenses du jeu. Une bonne chose et surtout, une excellente raison de retourner faire un tour dans les niveaux pour les amateurs de fan service ou tout simplement pour ceux qui souhaitent décrocher uniquement des rangs SS. A noter également qu’il existe trois difficultés différentes dans le mode histoire et que Valkyrie Drive: Bhikkhuni s’offre le luxe d’avoir trois fins différentes avec un système d’embranchement à partir d’une certaine mission.
A part cela, le soft vous propose de customiser vos sept héroïnes comme vous l’entendez avec des tonnes d’objets à débloquer ! Que ce soit les oreilles de chat, de la lingerie sexy, des coupes et couleurs de cheveux ou des tenues qui donnent sacrément chaud, il y en a pour tous les goûts et on peut dire que nous sommes servis même si, forcément, on pestera sur les DLCs payants bien qu’il y en ait un petit lot gratuit, notons-le quand même !
Au-delà de cela et entre les missions, vous pourrez passer à la cafétéria où tous les personnages du jeu se tiennent. Ici, vous devrez, avec chaque personnage, utiliser l’écran tactile pour récupérer les cœurs et améliorer vos histoires de romance sauce Yuri. Cela étant fait, vous débloquerez peu à peu des scènes de dialogues et autres événements mais on vous laisse un peu de surprise tout de même.
Valkyrie Drive: Bhikkhuni ne délaisse pas le fan service et se la joue même tactile !
Le bar est aussi l’endroit pour fait vos achats à la boutique où vous pourrez acheter les éléments fan service à savoir accessoire, tenue, vidéo, art work et tout le contenu habituel du genre. Ensuite, direction le dressing, l’un des endroits où vous allez passer pas mal de temps si vous adorez habiller les canons qui vous servent d’héroïnes dans Valkyrie Drive: Bhikkhuni. Mais ce n’est pas tout, le dressing réserve des possibilités un peu perverses sur les bords qui raviront tous les fans de fan service assumés.
Effectivement, l’écran tactile de la PS Vita est fortement mis en avant dans le dressing. Vous pourrez donc habiller de la tête aux pieds les filles du jeu et il vous sera possible de les toucher via le fameux écran tactile. L’intérêt ? Faire monter le niveau de communication avec ces dernières. Cela vous débloquera différents rangs et surtout, diverses récompenses. Sachez que le niveau maximum à atteindre est de 120 et que qu’une fois qu’une héroïne est au niveau 20, vous pouvez activer une session de massage avec cette dernière afin qu’elle prenne des levels encore plus vite enfin… tout dépend vos talents de masseur. Effectivement, la phase de massage se déroule sous la forme d’un jeu de rythme où des cœurs apparaîtront à l’écran. Au début, ils seront noirs et il faudra attendre que le rose les remplisse avant d’appuyer sur ces derniers. Si vous êtes dans le bon timing, la jauge d’efficacité en bas à droite montera telle une flèche et vous pourrez prendre jusqu’à quasiment 20 niveaux de communication d’un coup ! Attention tout de même, ce n’est pas si simple de faire un perfect car les cœurs auront parfois tendance à avoir de drôles de trajectoire et ils seront donc difficiles à toucher. Autant le dire, ce concept nous rappelle fortement Criminal Girls 2 : Party Flavors (test) sorti le mois dernier !
Voilà pour les joies du dressing ! Une fois cela fait, vous aurez tendance à quitter le menu du dressing et là, c’est le drame ! Effectivement, on a constaté plusieurs fois une erreur qui fait carrément planter le jeu et qui vous force à le redémarrer. Heureusement, la sauvegarde automatique fait le boulot mais enfin, c’est quand même dommage à chaque fois du perdre du temps à relancer le jeu.
Une fois que vous aurez fait le tour du mode histoire, vous pourrez vous aventurer du côté du mode challenge qui propose justement… du challenge ! Effectivement, de nombreuses missions vous seront proposées et si vous désirez avoir la médaille d’or sur chacune d’entre-elles, il y a du boulot ! D’autant plus qu’ici, il y a encore plus de niveaux de difficulté dont un certain… Hell soit enfer en français et qui s’avérera être… un enfer. Enfin et pour en finir sur les modes de jeu en solo, vous trouverez un lieu pour vous entraîner et un dernier mode qui se prénomme survie et où le but sera, forcément, de survivre face aux vagues d’ennemis. Bon, il faut l’avouer, on ne peut pas dire que l’I.A vous posera trop de problème et nous avons terminé le jeu en mode normal sans trop de difficulté. Néanmoins cela change de l’intelligence artificielle d’un Senran parfois un peu trop collante et oppressante et dans le pire des cas, vous pouvez toujours partir sur la difficulté la plus élevée.
Comme pour Senran Kagura et plus précisément, Senran Kagura Estival Versus (test ici), les joies du multijoueur seront de la partie avec un mode en ligne proposant jusqu’à quatre joueurs de s’affronter ou de jouer en équipe. On ne s’étalera pas trop sur ce sujet-là car malheureusement, nous n’avons pas spécialement trouvé de partie. Enfin et pour finir ce test, l’aspect musical a été pour ma part très bon avec des musiques rock qui bougent et du traditionnel à la japonaise pendant les phases de dialogues. En somme et ce côté-là, tout colle parfaitement à l’ambiance.
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