Sorti discrètement sur PlayStation 4 et Nintendo Switch, void tRrlM();//Void Terrarium est un rogue-like développé par le studio japonais Nippon Ichi Software. Avec son style graphique si particulier, Void Terrarium est un titre intriguant par son concept et son histoire pour le moins mystérieux. S’agit-il d’un énième rogue-like, un genre qui a particulièrement le vent en poupe sur la Switch ? C’est ce que nous allons découvrir dans ce test.
Conditions du test : Nous avons joué à void tRrlM();//Void Terrarium pendant près de 20 heures sur la Nintendo Switch, ce qui a permis d’aborder une grande majorité du gameplay et de l’histoire.
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ToggleLe dernier espoir de l’humanité dépend d’un robot
Dans un monde ravagé par une contamination radioactive, l’humanité a été décimée. Les dernières espèces vivantes sont des monstres ainsi que des robots, et vivent cachées dans des souterrains remplis de spores. C’est dans ce contexte, dangereux et instable que l’on incarne un petit robot de patrouille, qui ne parle pas et ne possède pas de nom. C’est alors qu’il fait deux rencontres qui vont soudainement donner un autre sens à sa vie.
La première est une petite fille allongée dans un terrarium en morceaux, et dont les signes vitaux sont alarmants. De plus, d’étranges plumes lui poussent au visage et aux yeux. En cherchant de l’aide, notre protagoniste fait alors la rencontre d’un second robot, un modèle bien plus ancien que notre héros, mais capable de communiquer avec lui. Il est en effet familier avec l’ère des humains et nous apprend que la fille a besoin d’assistance immédiate pour survivre. C’est alors que Robbie, notre robot surnommé ainsi par son nouveau confrère, part à la recherche de nourriture et de soin pour sauver la fille. Si les miracles existent vraiment, alors ce moment en est très proche.
La survie au cœur du gameplay
Et c’est ainsi que sans s’en rendre compte, notre petit robot devient l’assistant personnel de cette humaine. Maintenir la petite fille en vie, dorénavant baptisée Toriko, devient alors le seul et unique objectif de nos deux robots. C’est une mission épineuse, car il lui est très difficile de survivre aux spores et à la nourriture contaminée sans être malade ou en danger. Un nouvel outil nommé Pet Nanny fait son apparition pour aider à garder un œil sur les signes vitaux de Toriko.
Ce petit gadget prend la forme d’un Tamagotchi, que l’on emporte durant les donjons pour vérifier l’état de santé et de faim de Toriko ainsi que la propreté du terrarium. Par exemple, si les signes vitaux de Toriko tombent trop bas, il faudra mettre fin à toute escapade dans un donjon. De ce fait, on alterne donc les phases au terrarium où l’on récupère les quêtes pour améliorer le confort de vie de Toriko et les phases d’exploration de donjon. En comparaison aux phases de combat, la partie dans le terrarium peut paraître plus courte.
En effet, il s’agira le plus souvent de nourrir Toriko et nettoyer le terrarium. Grâce à des plans trouvés dans les donjons, on peut décorer le terrarium qui sert de maison à notre invitée. Cette partie est essentiellement esthétique, car la fabrication d’un plan n’apporte qu’un seul attribut à la première fabrication. Ce qui nous amène à la progression de notre personnage depuis le terrarium. Grâce aux ressources collectées, on peut à la fois augmenter quelques attributs du robot (comme ses points de vie, de résistance ou d’attaque) via les plans, mais également quelques aspects du gameplay que nous aborderons un peu plus loin dans le test.
Un système au tour par tour qui ne pardonne pas
Si l’aspect mignon de void tRrlM();//Void Terrarium est alléchant, autant vous avertir de suite : il abrite une histoire sombre et une difficulté à ne pas mettre entre toutes les mains. Avant de rentrer plus en détail dans le gameplay, il est important de noter que c’est un jeu qui est destiné à un public aguerri, qui a déjà joué à des jeux vidéo, voire à des titres du même genre.
Le système de combat se fait au tour par tour, donc dès que vous bougez, les monstres s’approchent de vous. Vous disposez d’une jauge de points de vie et d’une jauge d’énergie. A mesure que vous avancez, vous dépensez votre jauge d’énergie et restaurez votre jauge de PV. Vous pouvez également dépenser des points d’énergie pour nettoyer le terrarium à distance lorsque l’indice sanitaire devient critique. Vous pouvez évidemment restaurer votre énergie et votre vie grâce à des objets collectés sur des monstres ou trouvés dans le donjon.
Il faut donc aborder le jeu d’un point de vue tactique et non bourrin, car la moindre action, ou usage d’un objet mal anticipé peut vous amener à une situation compliquée. On peut vite être acculé de monstres et perdre la vie rapidement. Ce système bien mis en place ne laisse pas le droit à l’erreur. Lorsque vous augmentez de niveau, vous gagnez une compétence au choix vous permettant soit d’augmenter vos attributs, soit de choisir une technique passive (comme réduire votre consommation en énergie, absorber les dégâts ennemis…) ou une nouvelle technique. Une première chose importante à noter est que vous perdez toute votre progression – expérience acquise et équipement – lorsque vous quittez un donjon.
Malgré la difficulté que cela représente, le jeu ne se veut pas punitif. A l’inverse de Moonlighter où vous perdiez tout votre loot en cas de défaite, vos objets sont ici convertis en ressources. Vous pouvez utiliser ces ressources pour crafter un nouveau plan contre des attributs. Certains plans sont spécifiques au robot et non au terrarium, pour équiper certaines compétences dès l’entrée dans un donjon ou augmenter le taux d’apparition de compétences plus rares. Mais c’est là que s’arrête la progression de votre personnage. La véritable progression de Robbie se fait à chaque nouveau donjon, avec des compétences et un loot différent à chaque fois. Une fois revenu au terrarium, vous revenez à la case départ.
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