Ce Warhammer à la sauce Left 4 Dead, développé par Fatshark, reprend clairement les éléments du titre de Turtle Rock Studios, en remplaçant les hordes d’infectés et les infectés spéciaux par des Skavens basiques et spéciaux. Maintenant, nous allons voir dans ce test si Fatshark n’a pas seulement réalisé un simple copié collé de Left 4 Dead.
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ToggleCinq héros dans la ville d’Ubersreik !
Pour pouvoir se débarrasser des Skavens ayant envahis la ville d’Ubersreik, vous devrez évidemment incarner l’un des cinq héros jouable dans Warhammer : The End Time – Vermintide.
En premier lieu, nous avons le chasseur de sorcières, disposant en guise d’arme de mêlée une épée qui lui permet d’utiliser des attaques chargées. En dehors de cela, le bougre sera aussi doté de deux fusils à canon scié plutôt efficaces pour pouvoir dézinguer du Skavens.
Ensuite, il y a bien entendu l’elfe, bénéficiant d’une dague ou d’une arme à deux mains pour la mêlée. Il se dote aussi d’une attaque charge, comme les cinq héros disponibles. Comme tout elfes qui se respecte, il pourra, par la suite, utiliser l’arc ou l’arbalète pour les combats à distance.
La Nain est le troisième perso jouable, et ce dernier portera une hache à une ou deux mains et si vous optez pour le premier choix, il pourra s’équiper d’un bouclier. L’arme à distance sera par la suite une arbalète, ou encore un fusil pour plus de dégâts.
Le quatrième héros n’est autre que la Pyromancienne dispose quant à elle d’une arme à deux mains enflammée – ce n’est pas pour rien qu’elle est Pyromancienne après tout … – Pour les affrontements à distance, la bougresse utilisera pour le coup un sceptre magique pouvant lancer des boule de feu basiques ou chargées, en sachant qu’il faudra faire extrêmement attention à a sa jauge de surchauffe, pour éviter que cette dernière perde énormément de dégâts.
Le dernier héros à présenter, c’est le soldat, avec une épée et bouclier ainsi qu’une masse – à noter que la jauge de blocage sera de cinq boucliers sur cette classe. En effet, pour les autres, elles sont limitées à trois boucliers. Par la suite, l’arme à distance de notre bon vieux soldat sera un simple fusil à grenaille, ou bien un fusil long.
Cinq héros avec un gameplay assez différent car ces derniers ne disposent pas des mêmes armes. D’ailleurs, il faut savoir que ces dernières sont celles que vous aurez de base ! Evidemment, vous pourrez récupérer d’autres armes au fil du jeu, soit en terminant la mission et dans ce cas vous aurez la possibilité via un système de lancement de dés d’en chopper une toute nouvelle au hasard, ou bien en augmentant de rang dans le soft.
On s’fait un crafting ?
A chaque fin de mission, vous aurez l’occasion de jeter des dés, la résultat obtenu donnera lieu à une récompense, allant des armes communes à des plus intéressantes. Les chances d’obtenir un meilleur jet de dés peut être obtenu à chaque mission grâce à des tomes qu’il vous faudra récupérer. Les tomes se comptent au nombre de trois par campagne et ils permettront d’obtenir un jet pour un dés réussi. Avec les les trois tomes, vous êtes donc quasi-sur d’obtenir une arme rare en fin de partie. En revanche, chaque tome fera baisser la vie de votre équipe, ajoutant de la difficulté à la réussite de la campagne.
Le soft possède un système de craft assez simple mais bien pensée pour ce type de jeux. En effet, vous pourrez dès le level 2 créer de nouvelles armes à partir de cinq autres de même catégorie, sachant qu’il y a 4 catégories, allant de commun à épique. Vous pourrez également améliorer les armes en leur donnant des capacités diverses telles que repousser vos ennemies sans utiliser de stamina, le tout coûtant des matériaux obtenus en fin de mission. Il est aussi possible de faire fondre vos armes de niveau peu commun au minimum, étant la dernière étape de craft possible à la forge.
Vous l’aurez certainement compris, il vous faudra tel un MMO, refaire les missions encore et encore, pour obtenir des armes grâce au jet de dés, ou des matériaux pour les améliorer. Chaque campagne peut être jouée dans cinq modes de difficultés, allant de facile à cauchemar. La difficulté du jeu est bien présente, il vous faudra nécessairement jouer en équipe pour réussir à survivre face aux hordes de skavens.
Place à la dératisation !
Concernant le contenu de cette campagne jouable en solo comme en mode coopération jusqu’à 4 joueurs, cette dernière contient pas moins de 13 missions se terminant en a peu près de 20 à 30 minutes, grand maximum. Ce qui fait du coup que vous terminerez la campagne entre 4h30 et 5h, un chiffre finalement plutôt famélique, un peu comme les campagne de Left 4 Dead dont le soft s’en est largement inspiré qu’on se le dise.
Car, en effet, le titre de Fatshark reprend clairement les mécaniques de gameplay, et notamment les Skavens spéciaux ressemblant étrangement aux boomers, hunters, Tanks, mais aussi du jockey ou encore du spliter. De plus, le jeu en équipe comme dit plus est bien présent, et je ne pourrais que vivement vous conseiller de jouer avec de vrais joueurs, étant donné que l’IA de vos alliés ne pourra vraiment pas vous aider. En effet, vos coéquipiers contrôlés par l’ordinateur pourraient bien remporter l’award de la débilité ! Surtout quand ceux-ci doivent vous aider à vous débarrasser d’un vilain Skaven spécial vous ayant pris à parti ou encore vous donner un coup de main pour vous relever après avoir été mis à terre. A contrario, il est bien entendu une réussite de voir que le gameplay reste néanmoins bien jouissif bien que répétitif à souhait. Tout comme dans left 4 dead, vous allez pouvoir ramasser des kits de soins, des potions de vie, boost, et santé. Encore une fois, il reste encore regrettable que les objectifs de missions globaux de Warhammer : The End Times – restent clairement similaires à Left 4 Dead pour ne citer une nouvelle fois que lui. Petite précision enfin concernant la hitbox du jeu, cette dernière reste plus que perfectible, et il arrive dans le jeu que vous vous fassiez toucher alors que vous êtes positionné assez loin de l’adversaire.
Au niveau des graphismes maintenant, on ne peut pas lui reprocher grand-chose, c’est clairement joli y’a pas à dire. Avec le moteur de l’Unreal Engine 4, le soft développé par Fat shark fait des merveilles et nous livre des textures propres et vraiment sympathiques. Ajoutez à cela les modèles 3D plutôt réussis dans l’ensemble, et vous serez forcé de constater que le soft tient techniquement toute ses promesse. Le level-design est en sus une pure merveille, et il est tout simplement merveilleux de pouvoir traverser les ruelles sombres de la ville d’Ubersreik. En somme, on peut aisément penser que le titre a repris les mécaniques de jeu de Left 4 Dead c’est un fait, mais en tout cas, le level-design et l’univers de Warhammer est plus que présent qu’on se le dise !
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