White Night est le tout premier titre développé par OSome Studio. Fondé par trois jeunes français qui se sont connus chez Eden Games durant la préparation du dernier Alone in the Dark, White Night est un survival horror ayant pour ambition de rendre hommage aux Survival Horror à l’ancienne. Le titre de OSome Studio tient-il toutes ses promesses? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui !
Vêtu d’un imperméable noir et coiffé d’un joli chapeau, notre héros un peu éméché décide de prendre la route… Mais le trajet n’est pas de tout repos et cet homme se blesse sévèrement suite à un accident de voiture. Un peu amoché et cherchant désespérément de l’aide, notre mystérieux protagoniste se retrouve dans un étrange manoir, et décide de s’y aventurer. Mais ce qu’il va y découvrir est pour le moins surnaturel…
Bienvenue dans les années 30
White Night est un survival horror au style soigné mêlant énigme et aventure. Son originalité réside dans son esthétique « Black & White » bien utilisé qui vous fera sans aucun doute penser à Sin City. Notre protagoniste fera face à différentes forces surnaturelles, plus ou moins bienveillantes, qui tenteront de vous empêcher de percer le mystère de ce bien étrange manoir…
Le noir et le blanc sont parfaitement maîtrisés, et le jeu des contrastes permet par exemple la résolution d’énigmes avec les jeux d’ombres et de lumières bien pensés. Notre protagoniste aura aussi la possibilité d’utiliser des allumettes pour progresser dans le manoir, mais attention il vous faudra les utiliser à bon escient, car la quantité de ces dernières peut très vite diminuer, ce qui permet de rendre notre périple de ce manoir encore plus angoissant !
Avec une narration très littéraire, inspirée des polars et très bien racontée, White Night pourra donc aisément séduire les fans inconditionnels d’anciens survival horror. En plus d’une narration de qualité, le titre se dote d’un doublage français impeccable et bien exécuté. Les archives, les photos et les autres indices dispersés un peu partout dans le jeu, permettent ainsi d’en apprendre davantage sur le scénario du jeu qui se révèle lui aussi bien travaillé.
Pour être effrayant, un survival horror se doit de posséder une ambiance sonore maîtrisée, et c’est le cas pour White Night. En effet, les bruits de la foudre, les pas pesants sur le parquet qui craque, permettent d’accentuer cette atmosphère d’oppression très caractéristique de White Night. Le titre se dote aussi d’une bande son jazzy, très bien orchestrée, nous plongeant ainsi complètement dans les années 30 et rendant hommage aux films noirs.
Du très bon et du moins bon…
Bien que White Night possède des arguments indiscutables pour séduire les amateurs de survival horror, le titre révèle cependant quelques petites faiblesses. Pour les joueurs n’ayant pas tellement connu Alone in the Dark ou les tout premiers Resident Evil , les caméras peuvent en dérouter plus d’un.
Ces dernières étant fixes peuvent parfois rendre vos déplacements un peu délicats, car les plans de caméras étant larges, il peut parfois être difficile de repérer notre personnage… Un peu frustrant, le méchant fantôme qui nous mène la vie dure, nous inflige une mort instantanée, et donc plusieurs game over… Ce qui peut être un peu agaçant parfois.
Ensuite, un gros point noir du jeu, le système de sauvegarde, qui n’est pas automatique… Celui-ci se présente de la manière suivante : votre personnage se repose dans un fauteuil éclairé : il vous faudra donc trouver dans le manoir, un fauteuil sous la lumière pour pouvoir sauvegarder, et sachez que ces points de sauvegarde sont rares !
Donc si vous êtes amenés à mourir (cela arrivera souvent) et que vous n’avez pas sauvegardé, il vous faudra tout recommencer là où vous avez enregistré dernièrement votre partie, ce qui peut parfois vous causer de nombreux allers- retours qui peuvent être frustrants pour certains. Même si ce système a existé dans les tout premier survival horror et qu’il a fait ses preuves, il peut s’avérer agaçant et peut en décourager plus d’un. Mais comme on l’a dit plus haut, ce jeu veut rendre hommage aux survival horror à l’ancienne…
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