Promenons-nous dans les bois… … tant que le Woolfe n’y est pas ! Vous l’aurez compris, l’histoire de Woolfe : The Red Hood Diaries nous place dans la peau du petit chaperon rouge dans une ville nommée Ulrica. Et dans cet univers un peu plus mature et sombre, notre chère Red Hood a perdue sa mère et son père à cause du grand méchant Woofle, régnant sur Ulrica et réduisant au passage tous les habitants à l’esclavage et en enlevant des petites filles. Le but de Red Hood est bien simple : se faire justice elle même et se venger du responsable de la mort de ses parents, B.B. Woolfe.
On retrouve donc une histoire un peu revisitée du conte du petit chaperon rouge, et il faut dire que cela fait mouche. En effet, tout au long du jeu, Red Hood racontera de fait son histoire sous la forme presque d’un journal intime, tout en plaçant des répliques sarcastiques et en parfaite adéquation avec le moment choisi.
Le level Design est plutôt sombre et charmeur en l’état, mais le gros soucis, c’est peut-être le classicisme de certains décors, et autant dire qu’on se demande si les développeurs de GRIN manquaient d’idées pour nous faire une fois de plus traverser un niveau dans les égouts, un niveau beaucoup trop utilisé dans les jeux vidéo qu’on se le dise… Mais bref, on appréciera au moins les clins d’œil à divers autres contes, et c’est le principal.
Le chaperon rouge avec une hache ?
Dans Woolfe : The Red Hood Diarie, il y a aussi des phases de combats en plus des phases de grimpettes et de plates-formes. En premier lieu, pour les phases de combats, c’est globalement décevant. Et le premier problème qui s’impose, c’est qu’on ne peut pas effectuer de parades ou de contres, mais juste des roulades pour esquiver les coups. De plus, au fur et à mesure de l’aventure, vous gagnerez de nouveaux coups spéciaux, mais ceux-ci ne s’élèvent qu’à seulement quatre et sont clairement trop classiques en l’état. Ce qui fait que l’on possède une palette de coup assez restreinte puisqu’après, vous aurez en plus de ces coups spéciaux sous forme de bullet time les attaques légères et lourdes. En sus, l’IA n’est pas clairement au top du top puisque ces derniers vous attaquent en masse et ne vous laissent pas le temps d’esquiver les coups quand vous êtes en plein combo… Il y avait de l’idée, mais il aurait été plus sage de faire un arbre de compétence, ainsi que des combats un peu plus clairs…
En ce qui concerne les phases de plates-formes, c’est vraiment du grand classique. En effet, Red Hood pourra effectuer des doubles sauts et s’accroupir pour éviter des pièges, faire des glissades et le tout est clairement maniable, même si quelques bugs peuvent parfois subsister malheureusement. En revanche, d’accord c’est maniable, mais notre personnage est clairement un peu trop rigide, et ça se ressent manette en main. D’ailleurs, autre reproche qui pourra être fait au titre, c’est sa globale facilité dans ces phases là et c’est clairement regrettable, d’autant plus que certaines phases de « réflexion » sont d’une facilité déconcertante…
Que c’est maigrichon…
Un autre point sur lequel on pourra souffler, c’est sa durée de vie. Le titre de GRIN vendu à 9.99 € sur Steam ne se termine qu’en 2 heures, en sachant que si vous le désirez, vous pourrez refaire le jeu pour dénicher tous les objets cachés dans chaque niveaux. C’est vraiment cher payé à ce prix là, surtout que le soft sortait tout droit d’un projet Kickstarter, et que la plupart des projets Kickstarter réussis nous offrent en général des durée de vie plus conséquentes que ce jeu là.
Alors certes, il est évident que GRIN doit sûrement nous préparer une suite pour le soft au vu de la fin du titre (du moins on l’espère), mais quand même niveau contenu, c’est très faiblard… Dernier point positif cette fois avant de terminer ce paragraphe, c’est la bande-son du titre qui reste relativement sympa et qui arrive à nous transporter dans cet univers sombre et énigmatique.
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