Test de la Xbox Series X : La console la plus puissante
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Rédigé par Julien Blary
Cette année est une année particulière pour les constructeurs qui se prêtent au jeu de la neuvième génération de consoles. Après la Xbox One et ses déclinaisons One S et One X, Microsoft se lance dans le grand bain en ce 10 novembre avec le duo Xbox Series X | S. La première est présentée comme une machine haut de gamme avec lecteur blu-ray et capable de délivrer des performances encore inégalées, la seconde comme une version plus abordable et uniquement tournée vers le digital. Nous avons pu tester la Series X à la rédaction et il est temps pour nous de vous livrer un (premier) verdict.
Conditions de test : La Xbox Series X a été testée pendant deux semaines, accompagnée de plusieurs écrans et téléviseurs. La première semaine, nous n’avions pas accès à la ludothèque et à l’entièreté des fonctionnalités. Ce n’est qu’au cours de la seconde semaine que nous avons pu pleinement découvrir l’interface, certains jeux optimisés (tels que Gears 5, Forza Horizon 4…) et toutes les fonctionnalités.
Sommaire
ToggleDesign de la Xbox Series X
Un frigo élégant
Cela a sans doute surpris tout le monde mais en décembre dernier, Phil Spencer, patron de la division Xbox, a présenté le design de la Xbox Series X au cours de la cérémonie des Game Awards. On délaisse le format adopté sur la septième et huitième génération pour une machine cubique, de 30 centimètres de haut sur une base d’un carré de 15 centimètres. Principalement destinée à être posée à la verticale, la Xbox Series X ose le pari d’un design différent qui ne plaira pas forcément à tout le monde (tout comme la PS5 et son look plus futuriste). Tout cela, dans l’objectif d’être posée fièrement sur son meuble télé, mais aussi pour évacuer l’air chaud vers le haut, point sur lequel nous reviendrons plus tard dans ce test.
Les goûts et les couleurs me direz-vous, mais la Xbox Series X dégage une certaine classe. Placée à côté de votre téléviseur, elle s’intègre très bien dans son paysage et apporte un petit plus à l’ensemble. Il est clair que ce design est moins discret que sa grande sœur, la Xbox One X, et offrira peut-être un peu moins de choix dans son placement, notamment par sa taille plus massive (impossible de l’installer en-dessous du téléviseur par exemple). Mais malgré ses dimensions relativement élevées, elle se familiarise très bien avec le décor, sa conception asymétrique y étant probablement pour quelque chose.
On la préfère également dans sa position verticale, bien plus jolie dans ses courbes, bien qu’elle a tout à fait sa place couchée. De petites protections sont juxtaposées sur le côté droit afin de permettre à l’utilisateur de la placer horizontalement pour profiter de diverses configurations et un logo Xbox est présent sur la face gauche. Sur le dessus, une grille d’aération est présente, avec quelques nuances de vert. La machine inspire également confiance dans son revêtement noir qui dégage une impression de solidité. Son poids renforce ce sentiment de robustesse puisqu’elle affiche 4,45 kilogrammes sur la balance (contre 3,69 pour la Xbox One X).
Connectique
Cette grande console de forme cubique va donc disposer, sur sa face principale :
- Un bouton Xbox de mise en marche dans son coin supérieur gauche
- Un lecteur blu-ray avec son bouton d’éjection en bas à gauche
- Un bouton d’appairage et d’un port USB 3.2 à l’opposé
A l’arrière, on a :
- Un port HDMI 2.1
- Deux ports USB 3.2 supplémentaires
- Un port Ethernet
- Un port d’alimentation
- Un emplacement pour une extension de stockage via des cartes NVMe
On remarquera l’absence d’un port optique, ce qui avait fait réagir certains joueurs. Il est vrai que le manque d’un port S/PDIF sur la prochaine console peut soulever des questions pour brancher son système audio. Cependant, cela n’est pas forcément un problème majeur, puisqu’il est aussi possible de récupérer le son via HDMI ARC, une fonctionnalité présente sur de nombreux écrans aujourd’hui. De plus compatibles Dolby Atmos, et en profitant de l’HDMI 2.1, le souci est donc résolu. Reste également la solution d’utiliser directement un signal provenant de votre barre de son via votre téléviseur.
Contenu de la boîte
Petite parenthèse sur le packaging avec les éléments présents dans la boîte :
- La console
- Une manette Xbox Series X
- Un câble d’alimentation
- Un câble HDMI compatible 2.1
- Un mini guide de démarrage
- 2 piles
Une petite merveille de conception ?
Passons maintenant au démarrage (qui d’ailleurs fait le même son que la Xbox One X). Ce qui impressionne d’entrée, c’est son incroyable silence. Et ce, dès les premiers instants, lorsque nous arrivons sur l’écran d’accueil. A tel point que l’on s’est déjà demandé à plusieurs reprises si la machine était allumée : c’est assez déconcertant. Après une génération où l’on avait l’habitude d’entendre des avions de chasse sur les premiers modèles (surtout chez sa concurrente), c’est un véritable régal d’avoir une console si peu bruyante.
On a tout de même eu quelques augmentations dans les décibels lors de l’installation des mises à jour et des premières étapes de la mise en route. Cependant, en jeu – et au cours de toutes nos sessions – aucune gêne sonore n’est venue s’installer. Il faudra évidemment voir sur le long terme, notamment sur des titres qui feront toussoter la console en termes de ressources demandées, mais pour l’instant, peu importe le titre lancé, la Xbox Series X se révèle presque muette.
Avant son installation, nous avions émis un peu plus de réserve concernant la chaleur. La nouvelle machine de Microsoft a opté pour un format cubique, principalement pour son système de refroidissement : l’air chaud monte et est dégagé par le système de ventilation disposé sur le haut de la bête. Une idée ingénieuse, puisqu’effectivement, cela permet de dégager la chaleur. Malgré de très longues sessions, la machine en elle-même ne surchauffe pas. Avec chauffages à fond dans une pièce à +40 degrés, en la disposant à côté d’une source de chaleur, le système d’aération fonctionne bien et l’on évite les sensations de chauffe.
Là où l’on ressent de la chaleur, c’est cependant au-dessus. On ressent le chaud s’évacuer par les grilles, ce qui nous a relativement étonné en passant la tête par-dessus. Par contre, la console, elle, ne chauffe pas ; l’air est donc bien dégagé mais c’est cette sortie de chaleur que l’on ressent. Cela suscite quelques problématiques, notamment dans le cas d’une installation dans un endroit clos. Si vous placez la console dans un meuble télé, confinée, sans espace au-dessus de la grille, la chauffe se fait ressentir et n’est donc pas le placement idéal. Ceci dit, cela n’a jamais été une bonne idée d’enfermer sa console.
Egalement, on peut se poser la question de la poussière qui pourrait éventuellement alimenter cette sensation de chauffe en obstruant la grille d’aération. Théoriquement non, puisqu’il s’agit d’un extracteur et en cas d’utilisation plus ou moins régulière, il n’est pas censé y avoir de poussière qui s’installe. Vous pouvez donc vous rassurer sur ce point-là, bien qu’en attendant les tests sur le long terme, on ne peut que conseiller de la ranger si vous ne jouez pas pendant plusieurs mois. Le fait d’utiliser un seul et unique ventilateur de 130mm pour favoriser le renouvèlement de l’air frais et dégager la chaleur est donc un pari audacieux mais très bien pensé, qui semble absolument faire toutes ses preuves.
Fonctionnalités
Quick Resume
Le Quick Resume est l’une des nouvelles fonctionnalités. Cela vous permet de laisser plusieurs jeux en pause et de basculer d’une application à une autre. Imaginons que vous jouez actuellement au solo d’Assassin’s Creed Valhalla et que l’un de vos proches vous invite à faire une session multijoueur : vous n’avez qu’à appuyer sur la touche Xbox, choisir le jeu sur le volet qui s’ouvre et switcher vers celui-ci. Après un écran de chargement de quelques secondes à peine, vous voici déjà en jeu. Puis, si votre coéquipier s’absente pour une pause toilette ou manger entre deux parties, rien ne vous empêche de basculer à nouveau sur votre session solo en quelques secondes seulement.
Ce n’est pas tout puisque cela a aussi une utilité lorsque vous allumez votre Xbox Series X en rentrant chez vous : le Quick Resume garde vos jeux en pause même lorsque vous êtes en veille. Il fonctionne aussi avec vos jeux stockés sur un disque dur externe ou lorsque l’on débranche la prise, tout du moins en numérique (en cas de coupure, le Quick Resume ne reprend pas votre jeu inséré en disque). A une époque où les joueurs veulent tout, tout de suite, le Quick Resume arrive à point nommé.
Bien évidemment, il faut avoir lancé au préalable les jeux en question et il n’est possible que de le faire qu’avec un certain nombre d’applications en même temps. Cependant, il faut avouer que l’on prend vite du plaisir à jongler avec cette aisance entre deux jeux. Comptez en moyenne entre 2 et 12 secondes pour le temps de passation entre deux titres. Certains diront qu’il s’agit sans doute d’une fonctionnalité un peu gadget au premier abord et on ne peut que leur donner raison. Mais vous remarquerez qu’on y prend vite goût et que cela livre un plaisir non dissimulé de basculer entre deux parties sans aucun délai, avec une idée d’instantanéité très plaisante.
Smart Delivery
D’autres fonctionnalités sont présentes comme le Smart Delivery. Similaire au Xbox Play Anywhere, cette technologie permet aux développeurs de réduire encore un peu plus l’idée de génération. Cette fonctionnalité permet aux joueurs de n’acheter qu’une seule version de leur jeu et d’y jouer sur leur console de génération actuelle ou leur nouvelle machine. Mieux encore, chaque jeu Smart Delivery permet de conserver sa progression. Une sorte de mise à niveau Xbox One > Xbox Series X gratuite donc (laissée au choix du studio) mais qui s’effectue très simplement et ce, tout en gardant sa sauvegarde.
Bien sûr, cela est un argument pour le lancement de la console puisqu’il s’agit d’une fonctionnalité qui est propre aux jeux cross-gen, donc présents à la fois sur actuelle et nouvelle génération. Concrètement, cela veut dire que si vous achetez un titre compatible Smart Delivery, tel que Cyberpunk 2077, vous pouvez y jouer sur Xbox One, puis continuer votre partie sur Xbox Series X sans repasser à la caisse et tout en retrouvant votre progression. Le tout est très simple puisque le système vous propose automatiquement la meilleure version jouable, en fonction de l’existence ou non d’un patch d’optimisation. On vous explique tout cela en détail dans une vidéo dédiée au Smart Delivery.
Rétrocompatibilité & Interface
Enfin, bien qu’il ne s’agisse pas de réelles nouveautés sur cette génération, on peut tout de même évoquer d’autres pans de la machine. L’interface, par exemple, qui reprend la dernière publiée sur Xbox One, avec toujours ce côté épuré que les fans apprécient. On notera juste l’arrivée de différents volets dans le menu Pause lorsque l’on appuie sur la touche Xbox qui nous permettent d’utiliser le Quick Resume.
La rétrocompatibilité est également l’une des forces de cette nouvelle génération puisqu’elle reprend l’entièreté des titres du programme connu. Cela ne change donc rien aux habitués de la marque mais il est toujours bon de rappeler aux potentiels acheteurs et qui passent chez Microsoft cette année que l’on retrouvera plusieurs centaines de titres au lancement avec des jeux Xbox première du nom, Xbox 360 et Xbox One rétrocompatibles, donc jouables directement sur Series X. A noter que le tout est d’ailleurs amélioré nativement mais on en parle un peu plus en détails dans les prochains paragraphes.
Performances et jeux
Maintenant, passons à l’un des points les plus importants pour un joueur : ce que vaut la console en jeu. Si l’on peut assurément déclarer que la Xbox Series X est une belle bête bien conçue avec des services et une technologie qui fonctionnent bien, il reste à voir ce que l’ensemble dégage comme impressions manette en main.
Spécificité techniques
Tout d’abord, un point sur ses caractéristiques techniques :
- CPU : 8x Cores 3.8 GHz AMD Custom Zen 2 (3,6 Ghz avec SMT activé)
- GPU : 12,15 Teraflops, 52 CUs 1.825 GHz Custom RDNA 2
- RAM : 16 GB GDDR6
- Disque dur : 1 To en SSD Custom (802 Go de disponible)
- Lecteur blu-ray 4K UHD
- Wi-Fi 5
On est donc bel et bien sur une fiche technique qui en impose et qui fait de la Xbox Series X la console la plus puissante jamais conçue jusqu’à présent, tout du moins, sur le papier (bien que l’on regrette l’absence de la norme WiFi 6).
Performances en jeu
Parler chiffre, c’est bien, avoir des sensations, c’est mieux. La Xbox Series X se définit bien comme une machine très puissante. On a pu notamment tester quelques jeux en version optimisée sur un téléviseur compatible 4K HDR pour profiter pleinement des améliorations. Le catalogue de titres ayant reçu leur patch d’optimisation avant la sortie étant réduit, nous ne pouvons vous livrer un verdict qu’après des sessions sur une poignée de jeux tels que Gears 4, Gears Tactics, Forza Horizon 4 ou encore Yakuza Like a Dragon.
Effectivement, les améliorations apportées par cette nouvelle génération sont plus que plaisantes : parcourir les vastes étendues de Forza Horizon 4 n’a jamais été aussi jouissif qu’avec les performances affichées. L’optimisation est actuellement très propre, et il faut avouer que l’on se prend une petite claque avec des améliorations bien senties. Cependant, avec le très maigre aperçu que l’on a eu sur des jeux déjà très beaux sur une One X, nous n’avons pas eu cette « baffe next gen ». Il faut dire que l’absence de véritable production pensée pour la nouvelle génération y est pour quelque chose. Halo Infinite aurait pu être ce titre qui manquait.
Arrêtons-nous sur certains jeux plus concrètement : Yakuza Like a Dragon propose ainsi une expérience en 1440p et 60 fps, ce qui rend l’aventure évidemment plus fluide et captivante. L’absence de HDR est relativement surprenante mais on prend en qualité sur la plupart des aspects, notamment la modélisation des personnages, des visages ou de leurs tenues, ce qui est un plus appréciable au vu des nombreuses cinématiques.
Xbox Series X | S : Tout ce qu’il faut savoir (caractéristiques, prix, jeux…)
Même constat pour Gears 5 qui se veut plus fluide, et très proche d’une version ultra-performante sur PC. Difficile de masquer un certain engouement à retrouver Kait Diaz dans une campagne boostée aux hormones. Gears Tactics affiche aussi de belles animations avec une bonne fluidité, mais se prête beaucoup moins au jeu étant donné qu’il s’agit d’un tactical en vue de dessus, ce qui n’est pas franchement le genre parfait pour ça.
Au final, on ne peut que déplorer l’absence d’une grosse production qui pourrait bouleverser l’expérience du joueur : le gap est bien présent, on peut s’attendre à des claques dans les prochaines années, mais la sensation de dépaysement n’est pas encore là, sachant qu’en plus, nous n’avions accès qu’à une poignée de titres. On reviendra dans les prochaines jours vous parler des optimisations sur des titres comme Assassin’s Creed Valhalla, Devil May Cry 5: Special Edition ou encore Ori and the Will of the Wisps.
Une fluidité et des améliorations natives
Là où la Xbox Series X fait cependant très fort, ce sont dans les améliorations natives. Il faut donc séparer d’un côté les jeux qui seront prévus pour la nouvelle génération et optimisés pour la Xbox Series X et les autres, « simplement » rétrocompatibles. Si dans le premier cas de figure, les améliorations sont bien senties mais n’ont pas encore de véritables jeux pour nous mettre la claque, on peut cependant apprécier grandement la seconde partie avec des titres sortis sur Xbox One ou plus anciennes générations qui sont tous mieux sur Xbox Series X.
Grâce à l’architecture de la nouvelle Xbox, vous pouvez profiter de vos anciens jeux avec de meilleurs visuels. On a tout d’abord une technologie HDR Automatique, qui permet d’apporter la technologie aux anciennes productions qui n’en bénéficiaient pas à leur lancement. Les jeux de lumière sont donc plus beaux nativement sur des titres comme Red Dead Redemption premier du nom. Un algorithme qui a tout de même ses limites dans certaines configurations comme sur Batman Arkham Knight, qui globalement, est bien plus joli grâce aux effets de néons et de lumière dans la pénombre mais qui affiche aussi des noirs un peu grisés dans la nuit.
Cependant, lors de nos tests, là où l’on a ressenti un confort supplémentaire, ce sont bien évidemment les temps de chargement. On a pu essayer quelques titres tels que The Witcher 3 ou encore Marvel’s Avengers et le constat est sans appel : les jeux se lancent incroyablement vite. C’est parfois aussi un confort en jeu : les téléportations sur The Witcher 3 se font de façon quasiment instantanée, là où sur les précédentes consoles, il fallait patienter plusieurs longues secondes.
30 jeux seront pleinement optimisés sur Xbox Series X|S pour le lancement
Quelques résultats de nos tests (lancement écran titre) :
- A Plague Tale Innocence
- Xbox One X : 64 secondes
- Xbox Series X : 32 secondes
- Marvel’s Avengers
- Xbox One X : 1 minute 10 secondes
- Xbox Series X : 18 secondes
- Alan Wake :
- Xbox One X : 8 secondes
- Xbox Series X : 3,5 secondes
- Sea of Thieves :
- Xbox One X : 102 secondes
- Xbox Series X : 32 secondes
On pourrait évidemment vous dresser une liste plus complète. Bien qu’effectivement, les temps de chargement ne sont pas tous réduits de la même façon, on ressent une nette amélioration à ce niveau et on peut le dire : l’ajout du SSD fait du bien et apporte un confort non négligeable. Notons aussi le fait que quelques jeux rétrocompatibles profiteront d’un meilleur framerate comme c’est le cas avec Fallout 4 qui passe en 60 fps.
La manette Xbox Series X
Avec la Xbox Series X est accompagnée une nouvelle manette. Au premier abord très similaire à celle qui était présente dans le pack de sortie de la Xbox One, celle-ci est une version améliorée et qui touche la perfection grâce à ses différentes optimisations. Visuellement, elle dispose d’une esthétique que tous les joueurs de la marque connaissent. Elle ne bouleverse pas fondamentalement les habitudes et propose toujours une excellente prise en main.
On peut tout de même apercevoir qu’elle est très légèrement plus courte dans ses poignées et donc plus compacte en proposant une forme légèrement plus arrondie sur son coin supérieur. Rien de bien gênant puisque cela lui permet de gagner en modernité sans impacter le plaisir que l’on a manette en main. L’un des ajouts les plus appréciables réside dans son grip incroyablement agréable lorsque l’on joue avec une meilleure adhérence. Un plaisir au toucher. On notera aussi une croix directionnelle avec des diagonales. Bruyante et quelque peu agressive pour les doigts après de très (très) longues sessions, elle reste agréable à utiliser.
Naturellement, elle est encore loin d’une Elite qui incarne probablement la perfection sur le marché, mais cette manette Xbox Series X fait très bien son job. Pour sûr, la présence des piles dans une manette en 2020 a de quoi susciter quelques réactions, mais cela reste un parti pris adopté par le constructeur depuis quelques temps. On a encore quelques réserves sur sa longévité, en espérant que le grip ne s’use pas très vite mais à défaut d’apporter une véritable innovation, Microsoft nous propose un excellent accessoire pour accompagner sa nouvelle machine. On reparlera dans les détails de cette manette dans un test plus complet dans quelques jours.
Conclusion
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Avec la Xbox Series X, Microsoft nous propose un véritable petit bijou de technologie. Elle se caractérise aisément comme une console puissante et rapide, qui améliore les performances de tous les jeux, y compris ceux sortis sur les précédentes générations. Le constructeur américain nous avait déjà prouvé son savoir-faire avec la Xbox One X, et les ingénieurs ont une nouvelle fois réalisé une prouesse en termes de conception et de services proposés.
On peut évidemment pinailler sur le manque de véritables exclusivités dans ses premiers mois de commercialisation, ce qui donne un intérêt tout relatif à l’achat de la machine à son lancement. Les joueurs disposant d’une Xbox One X n’ont donc que peu d’attrait à accorder à l’acquisition de cette Series X, là où les joueurs qui ont fait l’impasse sur la précédente génération se retrouveront avec une pépite qui délivre un catalogue solide de titres rétrocompatibles plus beaux et plus performants.
La claque next-gen n’est donc pas encore présente, bien que la Xbox Series X délivre d’excellentes performances, sans bruit et sans chaleur. Avec le Quick Resume et le SSD, on gagne terriblement en confort de vie et force est de constater que l’on en devient vite addict. De plus, ce que souhaite Microsoft avec cette génération, c’est faire entrer le joueur dans son écosystème avec un ensemble de services qui gravite autour de la communauté avec un Game Pass compétitif, un Xbox Live performant et des solutions pour jouer partout telles que le xCloud.
Si l’on fait fi du maigre catalogue en exclusivités, la Xbox Series X a tout pour plaire. Nul doute qu’elle apportera de belles baffes dans les années à venir et c’est tout ce qu’on lui souhaite. Microsoft a cependant fort à faire pour consolider son catalogue et attirer les joueurs qui veulent avant tout des productions marquantes et des titres forts. Avoir une machine performante et bien conçue, c’est bien. Avoir des jeux, c’est mieux. Les nombreux rachats de studios inspirent confiance, reste à voir ce que la firme californienne en fera.
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