Par où commencer ? Xenoblade Chronicles 3D fait partie de ces jeux où il y a tellement à dire qu’au final on ne sait même pas par où commencer. On va donc débuter par le premier point noir du jeu : les voix. D’aucun dirait que ce n’est pas vraiment important mais soyez prévenus, cette version New 3DS bénéficie des voix anglaises, et non des voix japonaises contrairement à son homologue sur Wii.
Cela s’explique par la taille des fichiers, et pour un jeu qui pèse déjà 8 Go en dématérialisé (ce qui signifie que la carte micro SD de base de la console ne suffit pas), on est droit de se dire que ne pas les avoir inclues constitue au final un mal pour un bien. Surtout que ces doublures anglaises ne sont pas forcément désagréables, sauf si vous faites parti des puristes qui aiment les versions originales.
Pour le reste de la bande-son, c’est tout simplement un sans faute. L’OST est vraiment sublime, bien adapté à chaque situation, et mention spéciale pour les musiques de combat dont on ne se lasse absolument pas. Un jeu qui se joue autant qu’il s’écoute en somme.
Sommaire
ToggleL’aspect graphique
Abordons maintenant l’aspect graphique, qui ,vous vous en doutez, est un peu en dessous de la version Wii. Alors on le sait, les consoles de Nintendo ne sont pas des exemples de puissance, mais malgré tout Xenoblade paraissait assez joli sur Wii, et il faut avouer que si cette nouvelle version est moins performante, ça ne l’empêche pas d’être dans le haut du panier des jeux 3DS. On pourra malgré tout noter par moment quelques soucis de lisibilité à cause de la taille de l’écran mais rien de gênant en soi.
D’autant plus excusable que les développeurs ont pensé à tout en incluant les informations telles que la carte ou les jauges de vie sur l’écran du bas, ce qui signifie que sur l’écran du haut vous n’avez que le strict nécessaire : le jeu et les commandes de combat et croyez-moi ça fonctionne parfaitement !
Bien qu’il n’y ait qu’une partie de la carte sur l’écran du bas, le jeu fait appel aux nouveaux boutons pour l’afficher en plus grand par exemple. Le second joystick sert à gérer la caméra et aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est suffisamment précis, même si ledit joystick ne bouge pas (ou presque). Le seul souci est de voir parfois la caméra monter ou descendre alors que l’on souhaite juste aller à droite ou à gauche mais on mettra ceci sur le compte de la taille de vos gros doigts.
Pour le reste des graphismes et notamment le design des personnages, c’est du tout bon à un détail près : le visage des héros, en particulier Shulk et Reyn. Leurs allures paraissent un peu étrange, sans doute à cause d’un nez qui semble disproportionné par rapport au reste du visage. Rien d’alarmant mais il est possible que cela vous choque un peu au début. Malgré tout il n’y aura certainement aucune répercussion sur votre expérience de jeu, le portage ayant été fait avec soin.
Une « foultitude » de contenu
Vous vous en douterez en voyant le sous-titre, et ceux qui ont déjà tâté l’épisode Wii vont tout de suite comprendre. Ce jeu possède une durée de vie tout simplement… vertigineuse ! Si vous prenez soin d’accepter les quêtes secondaires au fur et à mesure de vos pérégrinations, vous aurez tôt fait de vous retrouver submergés. Il faut environ un peu moins de 2 heures avant d’être surbooké par ces quêtes secondaires.
Et bien qu’elles ne présentent pas forcément toutes de l’intérêt, il faut admettre que si vous souhaitez finir le jeu à 100% vous en aurez largement pour votre argent. D’ailleurs, juste finir la quête principale vous occupera assez longtemps pour justifier l’achat du jeu, surtout que vous risquez d’avoir un peu de mal à progresser dans le jeu si vous ne vous attardez pas un peu.
En effet, en plus des classiques boss, vous rencontrerez également des ennemis uniques qui sont bien plus forts que les ennemis normaux (logique). Et surtout, ils vous apporteront des loots non négligeables et un gain d’expérience significatif. Vous l’aurez saisi, prenez votre temps, affrontez tous les ennemis possibles et faites des quêtes, beaucoup de quêtes. Nous ne sommes pas en mesure de vous indiquer le nombre exact mais il est fort probable que même les épisodes de The Elder Scrolls peuvent aller se rhabiller en terme de quantité.
Pour le reste – car le jeu ne se repose pas uniquement sur son nombre de quêtes -, si vous êtes « collectionneur« , vous retrouverez la présence de trophées (comme ceux sur Playstation, la classification en moins) inclus directement dans le jeu, et débloquables en fonction de vos actions. Notons également la présence dans le menu d’une collection, regroupant un jukebox et une galerie de personnages.
Ici, rien de très impressionnant puisqu’il n’y a que huit fiches et six pistes mais tout obtenir ne sera pas évident. Pour faire simple, tout ceci fonctionne par loterie, une pour les personnages et une pour les musiques. Un jeton dans la loterie vous donne un élément au hasard tandis que trois jetons vous octroient obligatoirement un élément inédit. Et même si le jeu vous offre 10 jetons au début, il vous faudra en acquérir d’autres, soit par Spotpass, soit à travers l’utilisation de l’amiibo Shulk à raison d’une fois par jour ou encore par une collecte de pièces utilisant le podomètre de la console.
Baston !
Abordons tout de même le système de combat avant de conclure le test, car oui, on approche de la fin à grand pas ! Essayons de faire cela simplement : vous vous souvenez certainement de ce qui a été dit plus tôt, à savoir que la seule information indispensable de l’écran du haut sont les commandes de combat. Tout d’abord il faut cibler un ennemi avec L ou R puis lancer le combat avec le bouton A. C’est à partir de ce moment que, en bas de l’écran, s’affiche une barre avec plusieurs icônes, symbolisant vos actions possibles. Vous aurez ainsi des compétences d’attaque spéciale, des compétences de soin ou encore des talents spécifiques aux personnages telle l’activation de l’arme de Shulk. Et là, les néophytes sont en train de se dire qu’il manque quelque chose, et vous avez tout à fait raison, puisqu’il n’y a aucun bouton pour attaquer.
Votre personnage attaque de lui-même, tout du moins pour les attaques de base. Ensuite il faudra également prendre en compte la position de vos personnages, puisque attaquer par-derrière avec certaines techniques vous octroiera un bonus de dégâts. De plus, vous pourrez donner quelques directives de base à vos compagnons, ne vous inquiétez pas.
Autre spécificité, la présence d’une attaque combinée. La première fois que vous réunirez 3 personnes dans votre groupe, le jeu vous expliquera qu’une fois la jauge bleue remplie – découpée en 3 petites jauges – , vous pourrez faire appel à une action combinée qui va arrêter le temps et vous permettre de planifier les actions de vos personnages. De plus, si vous avez une bonne affinitée avec vos compagnons, vous bénéficierez d’un mini QTE (il suffit d’appuyer sur le bouton B au bon moment) pour continuer de planifier vos attaques, et ce jusqu’à 16 fois !
Dernière particularité du système de combat, une fois que vous aurez avancé encore un peu plus dans l’histoire, il arrivera que l’arme de Shulk vous montre parfois l’avenir, vous permettant ainsi de planifier une action visant en général à empêcher cette vision. Ceci sera mis en pratique sur un boss où quand vous verrez ce futur, il vous faudra utiliser une compétence bien précise de l’arme afin de ne pas mourir d’un seul coup. En somme, plus vous avancerez dans l’histoire, plus les combats seront techniques mais plus il sera jouissif d’éliminer un ennemi unique ou un boss.
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