S’il fallait résumer en un mot le parcours de Monolith Soft, ce serait probablement « magistral ». Non content de s’armer de têtes pensantes déjà reconnues pour certaines œuvres absolument cultes, telles que Xenogears avec le génial Tetsuya Takahashi, le studio japonais n’aura de cesse de repousser les limites du possible dans la catégorie RPG. Une catégorie qui grandira avec chacune des productions de ce développeur désormais mythique, nous ayant d’abord gratifié de l’immense, mais méconnue par chez nous, franchise Xenosaga, puis de l’incommensurable Baten Kaitos et son préquel, avant d’embrayer sur Xenoblade Chronicles qui constitue son plus grand succès.
Un succès qui sera suivi par deux autres, et par un vilain petit canard destiné à pourrir sur une console morte née, déjà sous respirateur artificiel à l’heure de sa sortie. Xenoblade Chronicles X, puisque c’est de lui qu’il est question, est parvenu à convaincre sans peine la presse de l’époque, mais Monolith Soft n’aura jamais communiqué autour de ses chiffres de vente qu’on devine risibles. Le choix du support y est pour beaucoup. Pourtant, ce second volet autrement plus ambitieux que le précédent a, sur le papier, tout pour lui. Ainsi, même si l’espoir s’amenuisait, il n’est finalement pas bien surprenant de le voir s’extirper enfin de la Wii U au profit de sa petite sœur.
C’est avec une version sous-titrée Definitive Edition, comme c’est original, que le grand public pourra découvrir cette pépite du RPG japonais longtemps dédaignée par les fans du genre. Moins de quinze millions de Wii U ayant trouvé preneurs, on imagine que peu d’entre vous ont déjà eu l’occasion d’y toucher, et que, peut-être, vous ne voyez en ce Xenoblade Chronicles X qu’une ébauche de ce que Monolith produira sur les épisodes 2 et 3 de sa franchise. Toutefois, attendez vous à être surpris, puisque ce spin-off, qu’un truchement scénaristique rattachera bien plus tard au grand tout, a peut-être des arguments bien plus solides à faire valoir que ce que vous imaginez. Et cette version définitive est le meilleur moyen de le découvrir.
Conditions de test : Nous avons passé près de 90h sur le titre, principalement en mode TV. Ce fut suffisant pour arriver au terme de son histoire principale, découvrir une grosse partie de sa carte, et réaliser un petit pourcentage de ses quêtes annexes. Disposant du jeu en amont de sa sortie, nous n’avons pas été en mesure de nous essayer au mode en ligne.
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ToggleLa nef des fous
La Terre est tombée. Deux forces extraterrestres se sont visiblement disputé le droit d’en disposer dans une guerre destructrice, qui aura mis en péril l’humanité toute entière. Celle-ci, dans un dernier sursaut d’espoir, lança de multiples vaisseaux mondes à la conquête des étoiles. Peu d’entre eux parvinrent à quitter l’atmosphère, la faute à une bataille d’une ampleur gargantuesque faisant rage au dessus des nuages. Mais le vôtre, la Grande Blanche, est passé entre les mailles du filet. Au terme d’un voyage de deux longues années, une force armée extraterrestre lui tombe néanmoins dessus, le forçant à s’échouer sur une planète miraculeusement gorgée d’un air respirable.
Vous voici sur Mira, un lieu hostile pour toute vie humaine, puisque comptant nombre de créatures mortelles attaquant à vue tout ce qui ressemble de près ou de loin à un juteux casse-croûte bipède. Votre avatar, modelable selon vos envies (à condition que celles-ci ne soient pas trop imaginatives, puisque l’éditeur de personnage est assez faste), est retrouvé dans sa capsule de survie, perdue dans les terres sauvages. Débute ainsi votre quête, celle de la survie de l’humanité face à une faune carnivore, et des races extraterrestres bien décidées à finir ce qu’elles ont commencé. Heureusement, vous n’êtes pas seul.
Le pitch de départ de Xenoblade Chronicles X a quelque chose d’intrigant et d’engageant. Malheureusement, cette version Switch ne s’émancipe guère des problèmes que l’on trouvait déjà sur le jeu en 2015. Ce qui est somme toute logique, puisque hormis quelques améliorations anecdotiques, rien n’a vraiment changé dans cette Definitive Edition. Ainsi, on déplore une nouvelle fois un récit décousu, un brin téléphoné, plein de bonnes intentions mais souffrant d’une mise en scène souvent fade et pingre, bien que connaissant quelques moments d’anthologie, mais surtout de personnages qui ne se démarquent jamais. Un comble pour une série comme Xenoblade Chronicles, en partie connue pour ses personnalités mémorables.
N’allez pas croire qu’il n’y a rien à tirer de l’histoire de ce RPG colossal, piochant dans nombre de concepts et de récits de Science-Fiction. Mais il faudra toutefois vous donner les moyens de découvrir les petites subtilités de son monde, en vous lançant dans certaines quêtes annexes spécifiques, délivrant un lore fascinant. Pour cela, malheureusement, il va falloir faire du tri, car le titre souffre de son orientation semi-MMO, avec une profusion d’objectifs minables se résumant à de la collecte de ressources ou à l’annihilation d’une menace quelconque. Rien de très intéressant, ni même d’engageant, surtout que lesdits objectifs ont une fâcheuse tendance à se répéter au fil des heures, et à mesure que l’on progresse dans le monde ouvert, malgré quelques efforts parfois visibles pour les habiller.
Un monde ouvert qu’elles aident à découvrir en profondeur, et c’est assurément la seule qualité que nous pouvons vraiment leur accorder. En dépit de quelques bonnes trouvailles, comme dit plus tôt, mais aussi de quelques personnages qui délivrent des histoires plus intéressantes que les autres. Bien que cela soit vraiment rare. Quant à la trame principale, si l’on en retient évidemment des retournements de situation bien sentis, des moments de bravoure épiques et une poignée de rencontres, mais surtout un sentiment de tension qui fonctionne plutôt bien, rien n’est aussi réussi ni mémorable que chez n’importe lequel des autres opus de la franchise. Même Xenoblade Chronicles 2 avec ses personnages insupportables. On tient là un récit classique, qui fonctionne mais ne brille que rarement.
Enfin le plus gros reproche que l’on pourra faire au titre, à ce niveau, tient dans sa construction décousue. Puisque Xenoblade Chronicles X encourage régulièrement au Grind, ne vous permettant de vous lancer dans une nouvelle mission faisant avancer l’histoire que lorsque votre niveau est suffisamment haut, et à condition que vous remplissiez certains critères spécifiques. Ainsi, même si les quêtes annexes évoquées plus haut ne sont guère ce qui se fait de plus agréable, la plupart du temps, vous n’allez pas pouvoir y couper, même si vous prenez plaisir à chasser des heures durant dans les terres sauvages. Le plus déplaisant, c’est encore de constater que les plus gros défauts du titre d’origine sont toujours là.
Par exemple, impossible d’accepter une quête principale lorsqu’une quête d’entente (faisant évoluer le regard que vos compagnons portent sur votre avatar) est en cours. Un comble, quand on constate le nombre de missions annexes qu’il est possible d’accepter en parallèle (bien que, là encore, on aurait préféré qu’il soit simplement possible de tout accepter pour faire notre propre tri par la suite). Le pire demeure tout ce qui a trait aux ressources spécifiques, telles que celles que vous allez devoir miner (on y reviendra), tout n’étant pas indiqué clairement en jeu, et le temps nécessaire étant parfois aberrant.
La fameuse mission de niveau 13 requérant de la cométite blanche a des chances de vous rester en travers de la gorge, surtout si elle vous empêche d’avancer dans l’histoire. Heureusement, il est toujours possible d’abandonner une mission en cours, bien que cela soit frustrant, cela va sans dire. Et c’est par ailleurs un problème qui ne touchera pas tous les joueurs de la même manière. Puisque Xenoblade Chronicles X est un jeu qu’il est impossible de faire en accéléré, les plus patients seront moins impactés par sa construction qui mène à une lente mais inexorable montée en puissance. Les autres ne sont simplement pas faits pour ce jeu qui ne tolère pas la moindre concession, malgré une richesse extrêmement impressionnante, encore aujourd’hui.
Sur les chemins noirs
Monde ouvert d’une dimension hors du commun, fort d’une verticalité qui l’honore et d’une générosité qu’aucun autre RPG de la Switch ne peut se targuer d’effleurer, même The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, Xenoblade Chronicles X a quelque chose de très intrigant au premier contact. On ressent vite le soin accordé à cet espace gigantesque, se traduisant par une topographie singulièrement dépaysante, mais aussi par une vraie réflexion sur la manière de construire ce monde. La faune, par exemple, revêt une importance capitale dans l’exploration et l’immersion, chaque coin de chasse étant défini par des repères précis et logiques, par exemple. Or, rappelons le, vous êtes souvent la proie des espèces indigènes. Un bon moyen d’embrayer sur la richesse du bestiaire, qui a rarement autant fait sens dans un Open World.
Ce que la trame scénaristique ne nous raconte pas, c’est le monde qui le fera, via une narration environnementale basique, certes, mais remplissant son office. Les développeurs ont disséminé intelligemment les débris de la Grande Blanche, ou les restes d’équipes parties à la conquêtes de Mira avant nous, jouant une fois encore sur la verticalité de la vaste map pour échelonner les points d’intérêt. Tout semble organique dans le monde de Xenoblade Chronicles X, faune comme flore, bute comme montagne, cascade ou rivière, et même l’implantation desdits points d’intérêt. S’y perdre n’en est que plus fascinant, a fortiori dans la mesure où les choses à y dénicher sont légion, entretenant un sentiment de récompense qui ne nous quitte jamais vraiment.
Autre force, allant néanmoins dans le même sens, le titre de Monolith Soft peut se targuer de posséder des environnements très différents les uns des autres. Chaque biome a ses spécificités, qu’elles soient topographiques ou colorimétriques, et le résultat est un dépaysement de chaque instant, participant là encore au plaisir de la découverte. Plaisir qu’un gain d’expérience à la révélation de nouveaux lieux ne fait qu’augmenter. Puisqu’une répartition par niveau des ennemis vise à vous empêcher de progresser trop vite, d’aller trop loin dès le début de votre aventure, alors ce sentiment tendra à vous accompagner sur la durée. Jusqu’à vos premiers pas dans votre propre Skell, un énorme méca rivalisant avec les plus grosses engeances de Mira.
Un outil avec lequel le jeu vous nargue dès les premiers instants de l’aventure, puis régulièrement ensuite, et qui ne sera finalement disponible qu’après une grosse trentaine voire quarantaine d’heures, à condition de s’en donner les moyens. Et là encore, le jeu continue de vous narguer puisqu’il ne sera possible de voler avec ce gros bout de métal surpuissant qu’après encore une bonne quinzaine d’heures supplémentaires. L’exploration de Mira gagne alors progressivement en intérêt, conservant l’engagement du joueur sur la durée, à condition que celui-ci soit disposé à farmer longuement certaines ressources, et à composer avec un aspect particulièrement punitif. En cas de destruction, la réparation de votre Skell vous coûtera extrêmement cher, par exemple. Excepté si vous collectez des bons d’assurance, en participant à des missions online.
Autres ressources, autres enjeux, le titre propose aussi son système de tours, loin des Assassin’s Creed et consorts, permettant de découvrir peu à peu la vaste map. Vous n’y trouverez alors pas de points d’intérêt précis, mais des indications vagues sur ce que vous pouvez dénicher au sein d’une zone définie, de taille imposante. À vous de vous donner les moyens, une fois encore, en partant à la conquête de ces espaces sauvages pour découvrir ce qu’on vous tease. Les tours, qui prennent ici la forme de sondes à enfouir sous terre, pourront par ailleurs vous servir à collecter de l’argent ou différents minerais, utiles à la résolution de pas mal de quêtes annexes, mais aussi à la création et l’amélioration de pièces d’équipement pour vos camarades et vous mêmes, ou pour vos Skells. Un système riche, engageant là encore, mais trop peu explicite, risquant à nouveau de perdre les néophytes.
Or, c’est un problème que le jeu se traîne depuis dix longues années : l’opacité de ses systèmes. On aurait aimé que la version Switch rende le tout plus compréhensible, plus explicite, mais il faudra malheureusement faire sans. Xenoblade Chronicles X demeure ce qu’il a toujours été, pour le meilleur comme pour le pire, et il n’est toujours pas la porte d’entrée idéale dans la franchise de Monolith Soft, se révélant par trop souvent complexe, et nécessitant un investissement personnel important. Il peut être frustrant, par ailleurs, de constater que tout ce qui tourne autour de ses ressources est assez vague : il ne vous est jamais dit combien de temps est nécessaire à l’extraction de tel ou tel minerai via les sondes citées précédemment ; ou à quel point un item à récupérer sur un cadavre ennemi est rare (on ne se remet pas du taux de drop de certains objets).
Heureusement pour les moins patients, il demeure possible d’acquérir, moyennant une monnaie particulière, la grande majorité des objets de quête qui risqueraient de vous bloquer. Néanmoins, c’est surtout valable une fois bien avancé dans l’aventure, puisqu’il va parfois falloir de bonnes quantités de ladite monnaie, qu’on obtient en réalisant des quêtes en ligne. Ce qui signifie qu’une fois encore la frustration n’est pas bien loin, surtout si vous faites partie de ces joueurs qui ne paient pas le Switch online, ce pour quoi on ne saurait guère vous blâmer. Xenoblade Chronicles X : Definitive Edition est un jeu principalement solo, et il ne sera jamais nécessaire de jouer à plusieurs pour avancer dans son histoire. Néanmoins, il souffre de son orientation semi-MMO jusque dans sa façon de gérer les ressources, plus pointue que dans Xenoblade Chronicles sur Wii, déjà copieux à ce niveau.
Enfin, difficile de rater l’éléphant dans la pièce : oui le jeu est beau à se damner, avec ses panoramas d’une profondeur surprenante, sa végétation onirique et ses vallées extraterrestres. Il en met plein la vue à chaque instant, même au sein de la ville de New L.A., elle aussi construite de main de maître. Un aspect qui offre une grosse partie de sa saveur au titre, notamment grâce à un lifting visuel qui, s’il ne nous avait pas sauté aux yeux lors de notre preview, remplit finalement à merveille son office. Même s’il faut encore composer avec une distance d’affichage des ennemis et objets du décors qui peut faire tiquer, des ralentissements réguliers, parfois assez massifs, et un character design extrêmement inégal. Toujours coté réalisation, la bande sonore est assez surprenante, mais demeure toutefois excellente. On vous laisse découvrir ça par vous-même. Enfin, il serait malhonnête de ne pas saluer l’apparition des doublages en japonais, cruellement absents de la version Wii U, et indispensables aux puristes.
Rendez-vous avec la mort
Avec tout ça, nous n’avons pas encore pris le temps d’aborder le cœur du gameplay : les combats. Si vous êtes un habitué de la série, alors vous avancerez en terrain conquis, puisque les systèmes mis en place dans le premier volet (et perfectionnés jusqu’au troisième, mais là n’est pas le débat) sont repris dans ce spin-off qui vise plus loin. D’abord en matière de possibilités, puisqu’il propose une variété vertigineuse d’armes, de classes et d’arts (autrement dit des capacités), le tout en s’offrant une quantité raisonnable de compagnons permettant de construire ses stratégies à la carte. Ce qui ne sera pas du luxe, puisque bien qu’aucun mode de difficulté ne soit à choisir en lançant votre aventure, vous aurez toutefois régulièrement l’impression d’évoluer en difficile, le jeu rechignant à faire le moindre cadeau.
Comme en 2015, rien n’ayant vraiment changé rappelons le, Xenoblade Chronicles X souffre autant qu’il bénéficie de sa profusion de systèmes et de sa richesse. Parce qu’il n’explique toujours pas très bien la totalité de ses mécaniques, comme dit plus tôt, mais aussi parce que sa profondeur peut simplement perdre une bonne partie des joueurs, voire en impatienter certains. On ne vainc pas les différents boss du jeu en gagnant bêtement des niveaux, et il faudra vite mettre en place de vraies stratégies, basées sur les capacités des différentes classes que nous avons apprises. Ce qui demande un brin de réflexion, et surtout beaucoup de temps, puisque lesdites capacités se débloquent en combattant longuement. Un système de progression classique, mais qui fonctionne bien, malgré une gestion du temps qui pourra frustrer, là encore.
Système qui évoluera encore une fois lorsque vous aurez mis la main sur votre premier Skell, à qui il sera aussi possible d’attribuer différentes capacités, dépendant ce coup-ci de votre équipement. Les combats aux commandes de votre mécha (plusieurs pouvant être achetés ou obtenus au cours de l’aventure) sont plus grisants encore que ne peuvent l’être les combats à pieds, offrant une toute nouvelle dimension offensive, et même défensive. Puisqu’il est possible de descendre ou de remonter à bord quand vous le souhaitez, même en plein milieu d’un affrontement, et que vos compagnons peuvent eux aussi s’offrir les services de ces grosses machines, alors les possibilités stratégiques deviennent vite infinies.
On regrette toutefois que le titre mette toujours l’emphase sur les actions contextuelles, avec l’apparition régulière d’une touche sur laquelle appuyer rapidement en combat, permettant de faire grimper le moral des troupes, offrant différents bonus dont il est difficile de se passer. Si c’est un bon moyen de rester engagé pendant ces affrontements qui durent longtemps (voire TRES longtemps dans certains cas), on est toutefois à des années lumière de l’intérêt des QTE d’un Super Mario RPG, par exemple. Par ailleurs, cela ajoute encore de nouvelles informations à l’écran, alors que le titre n’avait clairement pas besoin de ça, se révélant trop chargé visuellement la plupart du temps, même si l’interface en combat a été légèrement revue (supprimant par exemple la mini-map et les objectifs en cours pour plus de clarté).
Même l’exploration souffre de ces QTE à réaliser lorsque l’on tombe sur un artefact extraterrestre ou un débris de la Grande Blanche, voire lorsqu’il faut planter une sonde. Si l’on comprend pourquoi le développeur a utilisé cette mécanique, on a toutefois toujours du mal à l’apprécier, a fortiori dans la mesure où elle nous donne souvent l’impression de perdre inutilement du temps… or dans un RPG d’une taille aussi colossale, on n’avait absolument pas besoin de cela. Parce qu’au delà de la taille ridiculement vaste de son monde ouvert, Xenoblade Chronicles X compte parmi les jeux de rôle les plus riches qu’il soit possible de trouver, avec une durée de vie en ligne droite (bien que la vraie ligne droite soit impossible en raison de la construction de l’aventure) qui demandera un grand minimum de 80h. À titre d’exemple, notre partie sur Wii U, quelques années plus tôt, ne s’étant pas attardée sur les quêtes annexes, nous avait demandé près de 130h.
Alors que dire de plus ? Parce qu’avec un titre aussi touffu, et bien que dix années nous séparent de sa sortie originale, il demeure difficile de faire le tour d’une expérience pareille en quelques lignes, fut-ce-t-elles passionnées. On ne parlera pas ici de toute la dimension online, que nous n’avons pas pu essayer. Mais rappelons toutefois qu’il devrait être possible d’enrôler les avatars d’autres joueurs, comme en 2015. Un petit plus qui vient encore gonfler une liste de possibilités ahurissante, pour un RPG qui fait, encore aujourd’hui, figure d’exception dans le paysage vidéoludique.
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