Sorti depuis le 29 octobre 2015 au Japon il y a près d’un an, nous avons pu tester Yomawari: Night Alone qui débarquera chez nous demain, soit, le 28 Octobre 2016 sur PS Vita. Est-ce que l’attente valait la peine ? On vous dit tout !
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TogglePromenons nous dans la ville…
Vous commencez l’histoire dans la peau d’une jeune fille qui promène Poro, son chien dans la nuit. Une fois de retour à la maison, votre grande sœur vous attend, et vous voyant uniquement avec la laisse, sans le chien au bout, vous lui avouez que vous avez accidentellement « perdu » Poro. Elle vous indique donc qu’elle part à sa recherche et que vous ne devez pas la suivre. Mais au bout d’un certain temps, ne la voyant pas de retour, vous décidez malgré tout de partir à sa recherche.
Vous voilà donc seule, dans une ville déserte en pleine nuit, en train d’essayer de retrouver votre grande sœur et votre chien, armée uniquement d’une lampe torche. En plus de cela, sur votre chemin, vous éclairerez parfois des petits points brillants, qui contiendront des objets. En effet, lorsque vous allumez avec votre faisceau lumineux un objet utile, sur votre tête va apparaître un point d’interrogation, puis un d’exclamation quand vous en êtes suffisamment près pour le ramasser.
Yomawari: Night Alone possède un gameplay simple, mais terriblement efficace
Mais tous les enfants le savent, la nuit et le noir renferment des tonnes de fantômes et monstres en tout genre, et Yomawari: Night Alone ne fait pas exception à cette règle. En effet, sur votre route vous croiserez bon nombre d’ennemis que vous ne pourrez voir que si vous les éclairez. Mais il vous faudra les éviter, car si jamais ils vous touchent, c’est une mort des plus sanglantes qui vous attend. Pour éviter cela, il vous suffira de vous cacher dans un buisson ou derrière une pancarte, et d’attendre qu’ils daignent bien vous laisser repartir.
A la recherche de Poro
Dans ce jeu, vous allez donc devoir retrouver votre sœur et Poro, mais pour cela il vous faudra résoudre de petites énigmes. Par exemple, trouver la clé qui ouvre tel ou tel endroit, ou l’objet nécessaire pour un autre lieu etc… De plus, tout au long de votre exploration de la ville, vous pourrez ramasser divers objets, comme des cailloux (ils sont censés faire diversion lorsque vous les jetez, mais personnellement, je ne les trouve pas très efficaces), des torches qui serviront à attirer certains fantômes là ou vous la lancez, des pièces que vous pourrez mettre dans les Statues Jizo pour obtenir des sauvegardes rapides et bien d’autres choses. Ces statues vous serviront également de téléporteur, pour vous rendre plus rapidement d’un point à un autre.
Pour ce qui est de la prise en main, elle est assez simple, puisqu’il vous suffira d’appuyer sur triangle pour ouvrir le menu rapide des objets utilisables, les gâchettes R et L les feront défiler puis presser carré pour les utiliser. Start ouvrira la carte, puis si vous appuyez sur la croix, cela ouvrira votre inventaire et Select allumera et éteindra votre torche. Pour finir, le joystick droit permettra d’orienter le faisceau de votre lumière, tandis que vous pourrez vous déplacer avec celui de gauche, ou les touches directionnelles, c’est à vous de voir ce que vous préférez. En maintenant la touche R, vous vous mettrez à courir, mais vous avez une jauge d’endurance, et en fonction de votre niveau de stress, elle se consommera plus ou moins vite.
Car si le jeu ne possède que peu de musiques, il a néanmoins des petits bruitages ou autres sons, comme un craquement si vous marchez sur une plaque d’égouts, qui savent parfaitement nous immerger dans l’histoire, et il n’est pas rare de sursauter, ou de sentir notre rythme cardiaque s’accélérer en même temps que celui de notre petite héroïne. Car sur l’écran, vous pouvez voir les pulsations de son cœur, et notamment lorsqu’elle a vu un monstre, ce dernier va plus vite. Et malgré des graphismes assez sombres et simples, Yomawari: Night Alone arrive à nous transmettre son atmosphère et son ambiance assez pesante.
Quelques ombres au tableau
Malheureusement, le jeu se finit assez rapidement, car il vous faudra compter une petite dizaine d’heures pour en venir à bout, et il n’est pas non plus traduit en français. Et c’est vraiment dommage, car on accroche vraiment rapidement au jeu, et on en aurait voulu beaucoup plus. Nous avons là un gameplay simple, sans prise de niveau ou de crafting d’équipement propre à certains survival horror, mais pourtant, le tout est vraiment très efficace.
Par contre, si certaines énigmes sont relativement simples, certaines pourront mettre votre cerveau à rude épreuve, et il n’est pas rare de devoir recommencer plusieurs fois, car vous vous faites écrabouiller par un esprit, ce qui vous vaudra de retourner à votre dernier point de sauvegarde rapide. Mais rassurez-vous, vous gardez néanmoins les objets ramassés. C’est là l’aspect Die and Retry du jeu, alors on aime ou pas, tout dépend des joueurs.
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