Vous souvenez-vous de la dernière fois où vous avez joué à un jeu qui avait tout pour vous plaire ? Son aspect visuel, sa bande-son, ses mécaniques de gameplay, et bien plus encore ? Moi, en tout cas oui, et c’était avec Young Souls, le jeu dont il s’agit dans le présent test.
Développé par 1P2P, un studio indépendant comptant d’anciens membres d’Ankama et Hydravision notamment, le titre se présente comme étant un mélange entre le beat’em up et le dungeon crawler. Dans ce dernier, le joueur incarne un duo d’adolescents nommés Jenn et Tristan. Comme nous vous le disions, ce jeu a tout pour plaire, mais nous allons essayer de vous détailler tout cela par la suite.
Conditions de test : Nous avons testé Young Souls sur PlayStation 4 Pro. Nous avons arpenté les différents donjons du jeu et parcouru l’histoire pendant une bonne quinzaine d’heures. En rajoutant une poignée d’heures en plus, sachez que vous pourrez débloquer le platine du jeu plutôt aisément.
Of Goblins and Men
Comme dit précédemment, le titre suit Jenn et Tristan, des jumeaux orphelins adoptés par un mystérieux professeur répondant au doux nom de « Le Professeur ». Notre duo semble avoir vécu une vie plutôt douloureuse et, même si leur passé reste inconnu, ils sont tout de même considérés comme de la racaille par le reste de la population. Cette réputation qui est la leur débouche donc sur une relation plutôt compliquée entre les citoyens et eux, mais aussi avec leur père adoptif. Leur mal-être leur donne même des difficultés à accepter ce dernier comme étant leur nouveau « père ».
Néanmoins, les choses vont changer. Un jour où les jumeaux étaient absents, ce dernier se retrouve kidnappé et emmené dans l’underground, un monde peuplé de gobelins en tous genres (appelés Gobbons). En tentant de le retrouver, les adolescents vont faire la rencontre de Baldwin, un gobelin et ami du professeur qui va leur expliquer que ce dernier tente de maintenir la paix entre les deux mondes depuis de nombreuses années. Ce dernier est alors pris pour cible par un groupe de gobelins cherchant à faire la guerre aux humains, à la surface.
Une seule façon d’éviter cela : sauver le professeur et détruire la machine. Pour ce faire, le joueur devra arpenter de nombreux donjons peuplés de moult ennemis (gobelins, rats, et autres joyeusetés). Dans le processus, les jumeaux obtiendront de nouvelles armes et armures, meilleures que les précédentes et qui leur permettront ainsi de faire face à des adversaires toujours plus féroces. Voilà, en quelques sortes, les bases du scénario.
Et pour affronter les gobelins, le jeu prend l’apparence d’un beat’em up plutôt traditionnel. Chaque personnage possède une attaque basique, une attaque chargée, l’esquive, le blocage, une attaque spéciale, etc. Un peu à la façon de Street of Rage, battez les hordes d’ennemis qui viennent à vous à chaque écran, puis obtenez le « Go » qui vous permettra d’avancer à l’écran suivant. Une formule connue et appréciée que Young Souls maîtrise à la perfection. Et quel plaisir manette en main d’affronter ces hordes d’ennemis en tentant de prendre le moins de dégâts possible !
Un duo porteur de succès
Mais un autre point où Young Souls se démarque vraiment, c’est sur ses mécaniques de RPG et de dungeon crawler qui font mouche. Chaque coffre ouvert, chaque arme obtenue vous permet de sentir une nette amélioration dans votre progression. En effet, chaque arme, par exemple, possède des buffs comme absorber la vie d’un ennemi ou invoquer des alliés. Ces buffs sont variés et viennent avec des contre-coups comme l’impossibilité de parer par exemple. De quoi donner un quelque chose en plus bienvenu à chaque objet looté. Armes qui, par ailleurs, peuvent être améliorées grâce à l’utilisation de certains matériaux.
Ensuite, les donjons. Ces derniers peuvent être vus comme des biomes dans lesquels vivent les gobelins. Votre objectif est de les traverser et d’ouvrir une porte qui vous permettra de vous y téléporter à volonté en utilisant l’ordinateur présent dans le laboratoire du professeur. Ces portes sont généralement ouvrables après un combat plus compliqué, comme un boss par exemple.
Et, puisque Young Souls est loin d’être un titre linéaire, le joueur sera à plusieurs reprises invité à retourner dans d’anciens donjons afin d’y trouver quelques pièces dérobées et clés cachées qui permettront d’avancer plus en profondeur dans l’aventure. Par ailleurs, chaque région possède un niveau recommandé, il est donc tout à fait possible qu’un retour en arrière soit nécessaire afin de mieux appréhender la suite de l’aventure.
Enfin, le joueur peut se rendre un ville, un hub supplémentaire où le joueur peut accéder à plusieurs lieux importants, tels que le marché des gobelins, la salle de sport, où encore le magasin de chaussures où les jumeaux peuvent obtenir divers enchantements supplémentaires. En supplément de la grande variété d’armes, armures et enchantements, les évolutions des caractéristiques des personnages permettent à chaque joueur d’expérimenter le titre à sa façon et ainsi avoir sa propre expérience de jeu, offrant aussi une certaine rejouabilité (bien que faible) pour celles et ceux ayant accroché au titre dans son ensemble.
En outre, Young Souls peut compter sur une qualité d’écriture certaine, de même que des visuels à l’esthétique très réussie. Le titre prend les traits des comics et permet à chacun d’avoir ses propres caractéristiques physiques. De part sa qualité d’écriture, l’histoire permet aussi d’approfondir progressivement chaque personnage et de nous offrir une vue d’ensemble de la position de chacun dans la guerre qui se prépare. Et, petite note supplémentaire, le jeu est pensé à la perfection pour le jeu en duo, comme pour le jeu en solo.
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