The Devil in Me : On connait la date de sortie et on a pu en apprendre beaucoup plus sur le jeu d’horreur
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Rédigé par Florian
Récemment à l’œuvre sur le successeur de Until Dawn avec The Quarry, le studio Supermassive Games, constitué de plus de 300 talents, produit à un rythme effréné un certain nombre d’expériences horrifiques cinématiques indépendantes les unes des autres dans la collection intitulée The Dark Pictures Anthology.
Supermassive Games, qui a été racheté mi-juillet par Nordisk Games (déjà détenteur de studios comme MercurySteam derrière Metroid Dread ou encore Avalanche Studios, les parents de la saga Just Cause), semble sûr de sa formule et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Après Man of Medan (2019), Little Hope (2020) et House of Ashes (2021) tous les trois nous ayant laissé sur notre faim à cause de fragilités dans l’expérience proposée, nous avons pu en voir davantage et en apprendre beaucoup plus sur le prochain volet de la collection. The Devil in Me, présenté il y a maintenant plusieurs mois et qui ne cache pas ses inspirations de films d’horreur comme la saga Saw, ou encore des films classiques comme Shining, Halloween et Vendredi 13, s’est laissé approcher durant une présentation de 30 minutes en ligne, proposée par Bandai Namco qui édite le jeu.
Une présentation complète, vous le verrez, qui permet de nous faire une idée beaucoup plus précise de ce qui nous attend pour ce mois de novembre, puisque le studio vient de délivrer la date de sortie du jeu : The Devil in Me est désormais attendu pour le 18 novembre prochain sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series X|S.
Sommaire
ToggleUne réservation pour une nuit ou pour toujours ?
Durant cette présentation, nous avons pu apprendre énormément de détails sur le contexte historique et les personnalités des personnages qui rythmeront cette nouvelle aventure. The Devil in Me prendra place dans notre époque contemporaine pour consulter l’héritage d’un certain Herman Mudgett, né en 1861. Si ce nom ne vous dit rien, c’est parce que notre homme a changé de nom en s’installant à Chicago en 1886 après ses études de médecine, pour prendre celui de Dr. Henry Howard Holmes plus sinistrement connu sous l’acronyme H. H. Holmes.
Suite à son arrivée, l’homme bâtit un tout nouvel hôtel, celui de l’Exposition Universelle, du nom de l’événement planétaire présent sur place cette année là. Une immense bâtisse sur 3 étages, à la décoration raffinée, mais qui sera le théâtre de plusieurs dizaines de meurtres. En effet, tous les habitants éphémères de cet hôtel morbide ne sont jamais ressortis des murs, et ont dû périr dans des circonstances troublantes.
Ce « Château des meurtres » tel qu’il fut décrit regorgeait en fait de couloirs secrets, de sous-sol piégés et d’autres dispositifs mortels. Après son procès le condamnant à mort, l’homme aurait même demandé à être enterré dans du béton pour être certain que même son esprit ne revienne pas faire de mal par la suite… H. H. Holmes étant finalement le premier vrai tueur en série d’Amérique, son nom demeure connu, si bien que certains pourraient être tentés de l’imiter pour lui rendre un hommage sanglant.
Tiens, si nous allions nous enfermer dans cette bâtisse sinistre ?
Nous avons l’habitude de vivre de courtes aventures dans The Dark Pictures Anthology, des récits inspirés de mythes et légendes avec une pointe de paranormal la plupart du temps. La différence principale que nous donnera The Devil in Me consiste en l’idée que tout sera beaucoup plus terre à terre, avec des faits inspirés d’un personnage célèbre dans des lieux contemporains et au contexte réel.
Nous suivons une équipe de documentaristes, en quête d’un futur sujet pour leur nouveau reportage. Alors que toutes les idées et recherches restent au point mort et que les financements semblent proches du néant, une opportunité s’offre à eux. Ils reçoivent l’appel d’un homme mystérieux, Granthem Du’Met, un riche collectionneur et architecte, ayant récupéré une bâtisse familiale étant une réplique très proche de l’hôtel de la mort de H. H. Holmes encore très peu connu dans sa structure interne.
Une aubaine pour ces journalistes qui voient là pointer le début de la gloire. Nos héros acceptent la mission de venir visiter, filmer et faire découvrir ce lieu en exclusivité, sur une île isolée, sans téléphone portable pour cause de confidentialité (allons bon). Nos personnages sont par ailleurs au nombre de 5 et bénéficieront d’une capacité spéciale liée à un objet :
- Kate Wilder est incarnée par Jessie Buckley (Fargo, Chernobyl, The Lost Daughter) nommée aux Oscars et aux BAFTA dans la catégorie du Meilleur second rôle féminin. Cette présentatrice de documentaires, timide et introvertie, voit ici l’opportunité de faire décoller sa carrière définitivement. Elle détiendra un crayon pour mettre en évidence mots, indices et codes sur le terrain de jeu.
- Mark Nestor est l’ex de Kate. C’est le caméraman de l’émission et sa relation avec la présentatrice pourra compliquer certains moments clés de l’aventure. Il sera en possession d’une caméra pour filmer les preuves des meurtres précédents.
- Jamie Teirgan est une personne sarcastique, en charge de la lumière sur le tournage et adore l’électricité. Elle pourra manier un multimètre notamment utile pour réparer des circuits électriques.
- Charlie Lonnit est un britannique, réalisateur de l’émission à la tête de la société Lonnit Entertainment. Il est obnubilé par le contenu qu’il veut obtenir pour son émission, ce qui pourra le mettre en difficulté auprès de ses pairs. Il pourra utiliser sa carte de visite pour ouvrir des tiroirs inaccessibles et pourquoi pas trouver de nouveaux indices.
- Erin Keenan est une stagiaire ayant récemment intégré l’équipe de tournage. Très intéressée par les prises de sons, Charlie s’en servira plutôt comme un larbin et lui demandera de faire la compta ou des tâches pour lui-même. Elle pourra compter sur son micro directionnel pour écouter à travers les murs de l’hôtel macabre.
Une équipe présentée comme soudée, mais possédant ses failles, qu’il sera facile de diviser, bien que tout cela ne tienne qu’à nos choix et actions. L’occasion pour Tom Heaton de présenter pour la première fois les nouveautés ludiques qui viendront renouveler à leur échelle l’expérience déjà fort éprouvée par les autres opus.
Un gameplay remanié et affiné pour l’occasion
À noter que ces objets pourront être égarés ou détruits à la suite de diverses décisions ou séquences décisives, pouvant mettre en péril la vie de nos personnages ou encore la découverte d’indices importants. Car oui, le voyage ne sera pas de tout repos et nos héros seront confrontés malgré eux à une dure réalité : ils sont eux même pris au piège par la bâtisse, remplie de couloirs, recoins, murs fantômes, pièges et autres sous-sol, et se sentent en permanence observés, à tel point qu’ils pensent être eux même les « stars » d’un show dirigé par on ne sait qui.
Le producteur du jeu en a profité pour déclarer ses remerciements aux joueurs et fans des précédents opus dont les retours ont été appréciés et écoutés pour cette nouvelle itération censée clôturer la première saison de The Dark Pictures Anthology. Preuve en est que la durée de vie de l’aventure a été rallongée pour ce nouvel opus : alors que les précédents jeux ne duraient que 4 à 5h au grand dam des joueurs et joueuses, The Devil in Me promet une histoire nous tenant en haleine pendant environ 7h.
Dans The Devil in Me, nos personnages seront capables, en plus de marcher, courir et observer leur environnement, de sauter par dessus de petits obstacles, traverser des ravins sur des poutres ou des arbres couchés, sauter de petits trous, se cacher, escalader, tirer ou pousser des caisses pour créer des passages etc. pour toujours plus d’interactions avec l’environnement de l’hôtel. Nos personnages bénéficieront désormais d’un inventaire et devront résoudre des casse-tête pouvant utiliser leurs outils ou encore des clés à ramasser sur le terrain.
Bon d’accord, Spa drôle
A la suite de cette présentation en bonne et due forme, nous avons pu apercevoir une longue séquence de gameplay d’une quinzaine de minutes, parfait pour nous mettre dans l’ambiance, et il faut le dire, cela semble marcher du tonnerre.
Imaginez la situation : votre équipe est désormais séparée et deux personnes semblent avoir disparu dans des circonstances étranges. En fouillant les lieux, vous débarquez dans l’ancien Spa Collumbus désaffecté qui était en cours de rénovation. Malheureusement, les membres du personnel du chantier ont eux aussi disparu et ne sont jamais ressortis de la bâtisse. L’ambiance des lieux est glauque à souhait, d’autant plus qu’un étrange personnage n’hésite pas à guetter nos faits et gestes dans des gentils jump scares téléphonés.
Vous tombez alors sur des corps de personnes malmenées pour la plupart et portant tous une carte d’une entreprise de construction : il semblerait que ce soit les ouvriers venus pour réhabiliter les lieux et cela n’inspire rien qui vaille. Alors que nos héros pénètrent dans une pièce dont ils forcent la porte, une grille se referme derrière eux et ils tombent dans un trou, les forçant à chercher une autre issue pour s’en sortir. A coup de clés trouvées par terre et de portes enfoncées, nos amis parviennent à une zone où deux de nos acolytes se font enfermer chacune dans une pièce.
Les amis restants se retrouvent alors confrontés à un choix moral, qui fait le sel des productions Supermassives Games : quelle personne priver d’oxygène et laquelle sauver ? Dans notre cinématique, les personnages ont fait le choix de priver Erin d’oxygène permettant à Kate de s’en sortir vivante… pour l’instant.
Une séquence atroce qui renforce d’autant plus l’aspect horrifique et proche des Saw, qui promet de belles parties en perspective. Les compères devaient-ils vraiment choisir où une solution était possible pour les sauver toutes les deux ? Tel est le sel de ce type de production où l’on nous promet que tous les personnages peuvent survivre ou mourir en fonction de nos choix, et que les morts seront les plus atroces et sordides que la série n’ait connues. Y’a plus qu’à !
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Pour rappel, The Devil in Me sortira le 18 novembre prochain sur PC et consoles (sauf la Nintendo Switch) au prix de 39,99€. Il vous est déjà possible de précommander le jeu, tout en sachant que l’édition collector, composée entre autre d’une carte de l’hôtel et d’un Animatronic de 11cm de haut, n’est disponible sur sur le Store de Bandai Namco pour la modique somme de 79,99€. Enfin, il est à noter que le jeu peut-être joué à 5 en local ou à 2 en ligne pour plus de convivialité.
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Date de sortie : 18/11/2022