18 jeux indépendants qu’il ne fallait pas manquer en 2022
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Rédigé par Fauchinou
Cette année encore, on peut toujours compter sur la scène indépendante pour nous proposer des titres rafraîchissants, avec des univers ou des concepts originaux. Ce qui n’empêche pas d’y retrouver des productions plus ambitieuses, notamment d’un point de vue financier ou marketing, ou même des suites de jeux ayant marqué l’industrie.
Ainsi à l’image des années précédentes, nous vous avons préparé une liste non exhaustive des meilleurs jeux indépendants sortis en 2022. Pas moins de 18 perles ont retenu notre attention et composent cette sélection organisée sans ordre de préférence. Et comme d’habitude, ne figurent dedans que les titres ayant bénéficié d’une sortie définitive. Voici 18 jeux indépendants qu’il ne fallait pas manquer en 2022.
Sommaire
ToggleTunic
- Développeur : Andrew Shouldice
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Xbox Series – Switch – PlayStation 4 – Xbox One
Il fut longtemps attendu grâce aux premières images toutes mignonnes de son petit renard, Tunic est parvenu à nous offrir une expérience comme on en rencontre rarement. Loin de ses graphismes et sa DA aux premiers abords légers, le jeu d’Andrew Shouldice nous emmène dans une épopée plus sombre et plus difficile qu’il n’y paraît, où l’on ne doit compter que sur nous-mêmes ainsi que sur un précieux petit manuel nous délivrant des informations au compte-gouttes.
Clairement, ce Zelda-like ne nous prend pas par la main et met à l’épreuve notre logique, notre abnégation, et notre soif d’aventure et de curiosité pour avancer et pleinement savourer ce petit bijou qui distille ses moments d’émerveillement à la manière d’un Outer Wilds. Comprendre petit à petit comment fonctionne le monde de Tunic, ses mécaniques, ses secrets, puis se servir de ces connaissances constitue le cœur de l’expérience et procure un véritable plaisir pour certains joueurs, tandis que beaucoup d’autres n’ont pas adhéré ou se sont perdus en chemin. Cette vision et cette manière de diviser le public traduit le caractère si particulier de ce titre qui, à notre sens, mérite totalement le coup d’œil.
Stray
- Développeur : BlueTwelve Studio
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – PlayStation 4
Impossible d’être passé à côté de la star féline de l’année et de ses aventures périlleuses avec Stray. Premier jeu des développeurs français de BlueTwelve Studios, le titre a brillé par son esthétique globale, en permutant entre zones sombres, voire glauques, et villes illuminées par une multitude de néons colorés.
Outre le simple fait d’incarner un chat tout mignon, le jeu a aussi séduit grâce à un gameplay simple, rythmé par des mouvements typiquement félins, accompagné d’une pointe de réflexion et d’infiltration. Son histoire, touchante et plus sérieuse qu’il n’y paraît, constitue la bonne surprise qui finit de hisser Stray au rang des meilleurs titres indépendants de l’année. En témoignent ses prix de Meilleur jeu indépendant et Meilleur premier jeu indépendant, glanés aux Game Awards 2022.
Cult of the Lamb
- Développeur : Massive Monster
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Xbox Series – Switch – PlayStation 4 – Xbox One
Avec un roguelite où l’on incarne un mouton destiné à construire un culte au nom de la mystérieuse entité à l’origine de son sauvetage d’une exécution, Cult of the Lamb avait tout d’un parfait client pour Devolver Digital. Et c’est bien ce qu’il s’est passé d’ailleurs, puisque l’éditeur a jeté son dévolu sur cette création de Massive Monster, pour un résultat très convaincant.
Et bien qu’il utilise des mécaniques de roguelite avec soin, en proposant des combats efficaces et un goût de reviens-y évident, il ne faut certainement pas occulter sa partie gestion de culte, prépondérante et au cœur de l’expérience. Ce mélange des genres, mis en valeur par une direction artistique adorable à laquelle se greffe sans vergogne un humour noir savamment dosé, assemble une vingtaine d’heures qui s’égrène à grande vitesse, tant le plaisir répond présent.
Tinykin
- Développeur : Splashteam
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Xbox Series – Switch – PlayStation 4 – Xbox One
Investis dans un nouveau projet suite au très bon Splasher, les développeurs de la Splashteam ont illuminé notre fin d’été avec Tinykin. Partant de cette idée d’offrir de la douceur avec un platformer 3D coloré, fun, sans prise de tête et pacifique, le titre nous embarque avec lui du début à la fin.
En raison d’un gameplay ultra fluide légèrement Pikmin-like, d’un sound design et d’une bande-son soignés et remplis de tendresse, ainsi que d’une science de l’exploration assez surprenante au sein d’environnements inspirés, Tinykin se savoure à chaque instant et ce quel que soit le public. Probablement la production indé française la plus incontournable de l’année.
Neon White
- Développeurs : Ben Esposito & Angel Matrix
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Switch – PlayStation 4
En observant simplement des images du jeu, on se demande vers quoi on se dirige lorsque l’on lance Neon White. Et pour cause, la production de Ben Esposito et Angel Matrix pioche un peu partout pour offrir une expérience aussi frénétique que rafraîchissante.
Fondamentalement un FPS découpé en différents niveaux, faisant la part belle au speedrun avec son système de médailles décernées en fonction du temps accompli, Neon White fait davantage en incorporant une mécanique liée à des cartes. Les utiliser au mieux et trouver les bonnes stratégies au sein de ce gameplay dynamique sont la raison principale du plaisir procuré par le jeu. Et entre deux niveaux, le jeu arbore carrément une dimension narrative, façon Visual Novel, où l’on peut tisser des liens et débloquer du contenu optionnel.
Ajoutons à cela une musique électro bien énervée et on fait face à un cocktail détonnant, où les acharnés pourront tenter de décrocher les meilleurs scores tout en profitant d’un lore développé. Une des plus belles pioches de 2022.
Sifu
- Développeur : Sloclap
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Switch – PlayStation 4
L’année a connu un démarrage coup de poing avec la sortie de Sifu en février. Véritable hommage au kung-fu, le titre français nous a bluffé par la justesse de son exigence malgré des débuts qui peuvent s’avérer difficiles. Ici, le mashage de boutons bourrin pour vaincre ses ennemis est proscrit. Réussir passe par un timing juste, une bonne appréhension des menaces autour de nous, et surtout, les échecs.
Son ADN die and retry, mis en scène par le système de vieillissement, permet de nous relever malgré la défaite et de nous entrainer avant de réessayer pour ainsi mieux nous en sortir face à l’adversité. Et si vous avez été refroidi par son exigence à sa sortie, ou bien si souhaitez souffrir encore plus, le jeu d’action s’est depuis doté de modes de difficulté pour moduler l’expérience. Davantage de personnes peuvent donc profiter aujourd’hui d’une histoire à la narration où brûle la vengeance, aux environnements en low poly au charme évident, le tout rythmé par la très bonne bande-son composée par Howie Lee. Un must-have de l’action.
Rogue Legacy 2
- Développeur : Cellar Door Games
- Plateformes : PC – Switch – Xbox Series
Unique suite de ce top, mais pas des moindres, Rogue Legacy 2 constitue le retour de l’immense référence du roguelite/roguelike, celle qui a aidé à populariser ce genre aujourd’hui immanquable dans le paysage indé. Prendre le meilleur du premier opus et ajouter de nouvelles idées tout en bonifiant celles déjà existantes, c’est le travail effectué par Cellar Door Games pour notre plus grand plaisir.
15 nouvelles classes et autant de façons de jouer, une direction artistique en 2,5D, pour généreusement embellir l’expérience sans jeter l’identité de l’épisode précédent et une tonne de contenu vous attendent. Parmi la myriade de nouveautés, les traits vont encore plus loin avec un multiplicateur d’or dépendant du nombre de malus que vous vous infligez, un aspect Metroidvania fait son apparition avec des pouvoirs permanents pour approfondir l’exploration, et la rejouabilité est plus que jamais au rendez-vous grâce aux nombreux secrets et éléments scénaristiques à découvrir au fil des runs et new game +. Ajoutons à cela des règles personnalisables d’accessibilité pour s’ouvrir au plus grand nombre, et Rogue Legacy 2 s’installe comme une excellente suite qui garantit des heures et des heures de plaisir.
Immortality
- Développeur : Sam Barlow
- Plateformes : PC – Xbox Series
Sam Barlow, reconnu dernièrement pour ses productions interactives basées sur la prise d’images réelles, ou FMV, telles que Her Story ou Telling Lies, a proposé cette année Immortality, certainement la plus captivante d’entre elles.
On suit l’histoire de Marissa Marcel, actrice portée disparue après avoir bouclé notamment au cours de sa carrière trois longs-métrages qui n’ont pourtant jamais vu le jour. À vous de comprendre ce qu’il s’est passé en décortiquant des images de films et de leurs coulisses, révélés petit à petit par la détection d’éléments cliquables dans le décor, et susceptibles de nourrir votre compréhension de l’histoire.
En résulte une perle à l’ambiance unique, où le superbe jeu d’acteur, portés en premier lieu par Manon Gage, couplé à des plans mémorables, nous maintient en haleine quant au sort de l’actrice et la portée de ses événements connexes, le tout via un gameplay très accessible.
Rollerdrome
- Développeur : Roll7
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – PlayStation 4
On connaît essentiellement Roll7 pour sa très bonne série OlliOlli, mais les développeurs londoniens ont quitté leurs sentiers battus en sortant Rollerdrome, la même année d’ailleurs que OlliOlli World, le dernier opus de la licence skate. Mais bien que ce dernier soit aussi réussi, nous avons préféré retenir cette nouvelle IP dans la mesure où elle propose un concept intéressant : allier roller et gunfights.
Porté par une direction artistique inspirée du style comics – ou se rapprochant de Sable pour une comparaison vidéoludique récente – et une musique où les synthés se donnent à cœur joie, Rollerdrome parvient à exprimer son identité. Et le titre le fait également au niveau du gameplay en mélangeant donc figures acrobatiques et third person shooter saupoudré de Bullet-Time comme on aime. Un jeu d’action entraînant, grisant, au concept que l’on espère revoir dans une version encore plus aboutie.
SIGNALIS
- Développeur : Rose-Engine
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – Switch – Xbox One
Si le survival-horror a surtout été incarné cette année par The Callisto Protocol et a l’habitude d’être symbolisé au grand public par Resident Evil et Silent Hill, SIGNALIS s’est particulièrement démarqué sur le marché indé de l’horreur.
En reprenant les codes de ces classiques : gestion d’inventaire, absence de checkpoints, résolution d’énigmes, réalisation légèrement à l’ancienne avec les plans fixes et semi-fixes, SIGNALIS nous emmène tout de même dans son monde bien à lui. Que ce soit par son histoire solide mise en place dans un univers spatial cryptique ou par une esthétique originale mélangeant 2D et 3D, le titre de rose-engine impose son identité tout en constituant un phare de l’horreur auprès des amoureux de l’âge d’or du genre.
Prodeus
- Développeur : Bounding Box Software
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Xbox Series – Switch – PlayStation 4 – Xbox One
Metal Hellsinger constitue peut-être l’un des FPS les plus originaux de l’année, mais cette fois, c’est la pure madeleine de Proust qui a été retenue. Avec Prodeus, le but de Bounding Box Software était clair : délivrer un hommage aux fast-FPS des années 90. Et la tâche a bel et bien été relevée.
Esthétique à la fois old-school pixellisée avec les modèles de ses ennemis ou la structure des lieux, et à la fois moderne avec de beaux éclairages, le tout sous un framerate confortable, le titre arbore également un gameplay digne d’un héritier adoubé par DOOM et Quake. De très bonnes sensations de shoot et une véritable boucherie vous attendent dans ce défouloir à l’ancienne d’une durée de vie comprise entre 6 et 8 heures de jeu en solo et en ligne droite.
Midnight Fight Express
- Développeur : Jacob Dzwinel
- Plateformes : PC – Switch – PlayStation 4 – Xbox One
Quand John Wick rencontre Hotline Miami et My Friend Pedro, on obtient Midnight Fight Express. Jacob Dzwinel nous offre un beat’em up bien frénétique sous fond d’électro bien énervée et hyper stimulante, où l’on incarne Babyface, un ancien membre de la pègre ramené à la vie le temps d’une nuit pour stopper l’ascension d’une organisation criminelle.
Outre sa bande-son, le titre exprime toute son énergie par son gameplay frénétique et livre livre un hommage appuyé au cinéma d’action. En plus de vos poings, des traditionnelles armes à feu et des mouvements spéciaux de contre et d’exécution, tout peut constituer une arme : une chaise, un panneau Stop, une bouteille, bref, tout ce qui peut faire mal une fois utilisé à bon escient. 41 niveaux ont été conçus pour laisser exprimer sa créativité meurtrière et ainsi obtenir le meilleur rang possible avec le système de scoring et de multiplicateur. Un fort bel exutoire.
Citizen Sleeper
- Développeur : Jump Over the Age
- Plateformes : PC – Switch – Xbox Series – Xbox One
Après In Other Waters, et une plongée réussie au sein d’un monde subaquatique particulièrement intrigant, Gareth Damian Martin revient avec Citizen Sleeper. Un contrepied total puisqu’après avoir exploré les profondeurs, les événements se déroulent cette fois dans l’espace, sur la station spatiale Erlin’s Eye. Cet RPG narratif nous laisse incarner un dormeur, un corps cybernétique dans lequel habite encore l’esprit d’un humain, appartenant à Essen-Arp une corporation peu scrupuleuse, symbole d’un capitalisme cosmique prépondérant.
Via des mécaniques de jeu de plateau, comme l’usage de dés ou la gestion de compétences, vous devez tenter d’échapper à vos détenteurs et décider de votre destin au fil des nombreuses activités, actions et choix possibles au cours de la partie. Autour de thèmes tels que la précarité, la vie en communauté ou la notion d’existence, Citizen Sleeper propose une histoire à l’écriture soignée, avec des personnages tout aussi bien travaillés, et dont les superbes artworks ont été réalisés par Guillaume Singelin. Enfin la bande-son, parfaitement inscrite dans le thème, achève la liste d’arguments en faveur de ce très bon jeu. Seul un très bon niveau en anglais, obligatoire pour en profiter, faute de traduction, pourrait représenter un frein à la découverte.
Potion Craft: Alchemist Simulator
- Developpeur : Niceplay Games
- Plateformes : PC – Xbox Series – Xbox One (Printemps 2023 : Switch – PlayStation 5 – PlayStation 4)
Bien qu’un bon nombre de personnes ait déjà pu s’essayer à la concoction de breuvages en tout genre, Potion Craft: Alchemist Simulator est sorti en 1.0 le 13 décembre et rejoint donc in extremis notre top de l’année. Au programme, un style médiéval similaire à Pentiment, un des piliers narratifs de l’année, où l’on prépare des potions. À l’aide de notre matériel et nos ingrédients, on conçoit des potions en fonction des besoins des clients… ou pas. Il est possible de s’attirer les grâces ou les foudres des guildes, notables et autres chalands, selon ce que l’on souhaite devenir au sein de cette petite société.
Potion Craft comprend donc une dimension narrative où nos choix de préparation auront des conséquences, de la même manière que pour l’exploration de la carte de l’alchimiste, une manière originale d’introduire des effets de potion, alléchants mais dont la recherche et l’utilisation ne sont pas à prendre à la légère. On ressent alors un plaisir progressif à maîtriser l’alchimie et parfaire notre sens des affaires, le tout dans une ambiance très détendue, aux sons des luths, frestels et aux instruments typiques de l’époque.
Endling Extinction is Forever
- Développeur : Herobeat Studio
- Plateformes : PC – Switch – PlayStation 4 – Xbox One
La touche émotion de la sélection, Endling Extinction is Forever, raconte l’histoire d’une famille de renards, fuyant une nature en flammes. Et à peine sorti d’affaire, un des petits se fait enlever par des humains. L’objectif est donc double : retrouver le renardeau et chercher un nouveau foyer. Nous voici donc dans un jeu de survie où nous évoluons principalement la nuit, à flairer la piste de nourriture, et surtout celle de notre petit.
La sensation de danger intelligemment administrée et le propos sur l’écologie et l’impact de l’être humain, ô combien d’actualité, établi autour de l’histoire poignante de cette famille de renards en souffrance représentent sans aucun doute les forces de Endling Extinction is Forever. Son gameplay, simple mais constitué de bonnes idées, avec notamment l’éducation des renardeaux pour qu’ils nous aident, n’est pas non plus en reste, et garder en vie toute sa famille ne constitue pas une mince affaire dans cette aventure touchante.
Scorn
- Développeur : Ebb Software
- Plateformes : PC – Xbox Series
Bien qu’il donne l’impression d’être un jeu à gros budget chapeauté par Microsoft, notamment grâce à la com’ lors du Xbox & Bethesda Showcase, ou sa disponibilité Day One sur le Game Pass, Scorn reste un projet aux racines indépendantes. Et s’il n’a pas spécialement fait l’unanimité, le titre d’Ebb Software mérite toute l’attention des fans d’ambiance horrifique.
Certes décrit en partie comme un FPS, ce n’est pas l’action qui nous fait particulièrement frémir de plaisir. C’est plutôt grâce à une immersion, une direction artistique et un sound design fantastiques que cet hommage aux travaux de Beksinski et HR Giger arrive à prendre aux tripes. Composé également d’énigmes à la difficulté relativement abordable, Scorn offre une huitaine d’heures marquante pour qui adhère à cet univers singulier.
Vampire Survivors
- Développeur : Poncle
- Plateformes : PC – Xbox Series – Xbox One – iOS – Android
Dans la famille drogue dure, nous demandons Vampire Survivors. Sorti en version 1.0 depuis le 20 octobre 2022, mais dévoré par un très grand nombre de joueurs pendant l’early access, le titre de Luca Galante compte encore en prendre bien davantage dans son sillage. Ce jeu d’action/roguelite a vraiment causé un raz-de-marée dans le paysage indé. Alors quelle est la clé de son succès ? Son style largement rétro ? Son esthétique horreur ? Peut-être, mais c’est sans conteste son gameplay, archi simple à prendre en main, et pas moins addictif.
Simple, parce que le joueur a juste à bouger son personnage et esquiver les nombreuses vagues massives d’ennemis pendant que les armes et pouvoirs à sa disposition font tout le travail. Addictif, parce qu’à chaque niveau pris en cours de run, on peut choisir l’un des power-ups proposés afin de la prolonger et de gagner en puissance.
Et ce n’est pas tout, puisque ses mécaniques de rejouabilité nous poussent à enchaîner les parties encore et encore. Si vous mordez à l’hameçon, alors il est difficile de décrocher tant cette boucle de gameplay s’avère presque infinie, la faute à des shots de satisfaction prescrits à la pelle. Jouable partout via le xCloud et disponible sur mobile, garder son âme intacte relève de l’exploit.
Dorfromantik
- Développeur : Toukana Interactive
- Plateformes : PC – Switch
Dorfromantik n’est pas mal non plus en ce qui concerne l’addiction. Bien plus chill que son voisin du dessus, il n’en demeure pas moins scotchant en portant lui aussi un gameplay accessible et un fort potentiel de rejouabilité. Le titre de Toukana Interactive consiste à assembler correctement des tuiles hexagonales les unes aux autres, en fonction de leur agencement et des quêtes affichées à l’écran, livrant de nouvelles tuiles en cas de succès.
Petit à petit, et non sans satisfaction, un petit monde prend forme, en compagnie d’une ambiance sonore apaisante, qu’il s’agisse des petits bruits de placement de tuiles ou de la musique tout à fait relaxante. Il existe même un mode Créatif, où l’on peut juste prendre les tuiles qui nous intéresse afin de construire un univers comme bon nous semble. Mais les amateurs de scoring trouveront également leur bonheur puisqu’un système de points mesure notre avancée dans la plupart des modes. En bref, Dorfromantik est un doux mélange de puzzle et de city builder qui garantit de nombreuses sessions, qu’elles soient axées détente ou try hard.
On pourrait encore continuer pendant longtemps à lister tous les bons jeux indépendants qui nous sont parvenus cette année, comme Norco, OlliOlli World ou encore I Was a Teenage Exocolonist, mais vous aurez compris que cette année était bien trop riche pour qu’on la résume en un seul article. Et vous, quelques jeux indépendants vous auront marqué en 2022 ?
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