Une partie de l’industrie espère que GTA 6 sera vendu plus cher que le prix de base d’un jeu
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Rédigé par Jordan
GTA 6 sera assurément le jeu de tous les records, mais il est déjà le jeu qui a le droit à la plus grande dose de mésinformation possible. On ne compte plus les vidéos vous vendant du vent, des insiders qui estiment tout au doigt mouillé et les rumeurs capillotractées des plus grands complotistes du web. Dans tout cela, il n’est pas rare d’avoir du mal à trier le vrai du faux pour le grand public, surtout lorsqu’une information (non-vérifiée) revient sans cesse, comme la théorie que GTA 6 pourrait coûter 90 à 100 €. Un bruit de couloir sans source qui a fait l’objet des gros titres encore une fois cette semaine, suite à la publication d’une étude analysant le marché.
Un prix constamment remis en question, contrairement à la gestion des projets
Cette étude, on la doit à Matthew Ball d’Epyllion, qui analyse à quoi le marché du jeu vidéo devrait ressembler en 2025. Si l’étude est longue de 200 pages remplies de graphiques divers et variés, tout le monde n’a retenu que le passage évoquant le cas de GTA 6 et de son prix potentiel (page 216).
Dans ce document, Matthew Ball s’attarde sur les solutions possibles afin que l’industrie sorte de sa crise et parvienne à trouver une nouvelle source de croissance. Il est donc question de trouver un remède face au problème des coûts de production qui ne font qu’augmenter dans les jeux AAA, contrairement aux revenus qui seraient en baisse. Face à cela, l’analyste souligne que certaines personnes travaillant au sein de l’industrie espèrent que Take-Two prendra la décision d’afficher GTA 6 aux alentours de 80-100$, dépassant ainsi la limite des 70$ actuels.
Cela permettrait ainsi aux autres jeux de rehausser leurs prix à leur tour, et de passer par exemple de 60 à 70$ pour les productions plus modestes. Un moyen de rentabiliser un peu mieux le budget de production. Matthew Ball explique même qu’un GTA 6 vendu à 70$ serait techniquement le GTA vendu au prix le plus bas, en tenant compte de l’inflation.
Une analyse très froide qui passe sur l’aspect humain lorsqu’il s’agit de traiter le sujet des coûts de production. Jason Schreier l’avait déjà souligné dans un récent article publié sur Bloomberg : l’augmentation de ces coûts est liée à plusieurs facteurs, dont la mauvaise gestion est l’un des plus grands :
« Tous ceux qui travaillent dans l’industrie du jeu vidéo depuis plus de quelques années ont leur propre histoire d’horreur personnelle. Il y a la fonctionnalité qui est annulée parce que le fils du PDG ne l’a pas aimée, ou le niveau dont tout le monde sait qu’il va être supprimé mais sur lequel tout le monde doit continuer à travailler parce que l’annulation n’a pas encore été officiellement annoncée. Ou peut-être qu’il a déjà été annulé et que personne n’en a parlé à l’équipe audio. »
Augmenter le prix plancher des jeux n’apparait que comme la solution de facilité pour une partie de l’industrie. D’autres moyens peuvent être trouvés, comme l’indique l’analyste Daniel Ahmad qui pointe du doigt que la plupart des jeux AAA qui sortent aujourd’hui ont droit à des éditions spéciales dépassant la centaine de dollars et qui ne coûtent pas plus cher à produire. Rappelons tout de même que pour le moment, Take-Two n’a officialisé aucune information concernant le prix de GTA 6, et que tout le reste n’est qu’élucubration.
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Date de sortie : N/C