Vampyr : Notre avis sur la version Switch du jeu de Dontnod
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Rédigé par Jordan
Les portages Switch se multiplient mais ne se ressemblent pas forcément. Il y a deux ans, on imaginait encore mal pouvoir jouer à The Witcher 3 sur Switch, tout comme au dernier né du studio Dontnod Entertainment, Vampyr. Sorti en 2018, le titre n’avait pas vraiment brillé grâce à ses qualités techniques, mais sa narration et son univers captivant avaient convaincu de nombreux joueurs. Avec l’arrivée d’une version Switch, on pourrait avoir peur que la technique lui porte encore plus défaut qu’auparavant, mais il n’en n’est rien.
Vampyr, c’est quoi ?
Avant de revenir sur les spécificités de ce portage, intéressons-nous à ce qu’est Vampyr. Définit comme un Action-RPG, le titre de Dontnod nous plonge dans l’époque victorienne, avec une ville de Londres tourmentée et sombre comme terrain de jeu principal. Le joueur y incarne Jonathan Reid, un docteur qui se réveille d’entre les morts suite à un événement inexpliqué, avec une soif de sang irrépressible.
Notre vampire en herbe va apprendre à maîtriser peu à peu ses pouvoirs dans le but de retrouver celui qui lui a infligé ce sort pire que la mort. Il rencontrera une foulée de personnages et de créatures mystiques dans sa quête, tout comme de nombreux civils prêts à se faire vider de leur sang. Du moins, si le joueur le choisit, puisqu’il est libre de faire succomber Jonathan à sa soif ou de la lui faire réprimer.
Cela a alors des conséquences sur le gameplay, car s’il décide d’être un bon samaritain, les combats deviendront par la suite nettement plus difficiles. Ces derniers se montrent d’ailleurs peu captivants et très brouillons, avec un sacré manque de ressenti à chaque coup même lors de l’activation de certaines compétences vampires, censées être impressionnantes. Heureusement, l’histoire et les différentes interactions parviennent à nous faire passer outre cet écueil et à avancer dans le jeu sans vrai déplaisir.
Un portage convaincant ?
Qu’en est-il deux ans plus tard, sur la console de Nintendo ? La première chose que l’on pourra remarquer, c’est que le titre ne souffre pas tant que ça d’être porté sur une machine moins puissante. Vampyr n’était certes pas un foudre de guerre, mais le portage semble être réussi à première vue.
Du moins, en mode portable. A l’instar de la version Switch de The Witcher 3, Vampyr s’en sort bien mieux sur la console lorsqu’elle n’est pas dockée. Le framerate affiche un 30 fps quasiment constant, et Londres est ici affiché sous son meilleur jour (ou sa meilleure nuit) sur le petit écran de la Switch. On est ici sur un portage légèrement supérieur à la moyenne, qui rend honneur au jeu de Dontnod.
La version TV s’en sort tout de même moins bien, la faute à des textures baveuses et un manque de détails plus criant que sur la version portable. Reste que le résultat est tout de même largement suffisant pour n’être joué que de cette façon, pour les allergiques du jeu en nomade.
Ce portage souffre malheureusement de quelques petits accrocs, comme des temps de chargement longuets, parfois même sauvages, à cause d’une map qui a parfois du mal à se charger, ou encore un flou trop prononcé. On aurait pas dit non à une interface un peu revue pour l’occasion, puisque les menus peuvent être parfois quelques peu difficiles à lire sur portables (les sous-titres restent lisibles heureusement). Mais ces défauts ne sont pas handicapants pour autant.
Vampyr s’offre donc une deuxième jeunesse sur Switch avec ce portage, qui comme celui de The Witcher 3, vaut plus le coup pour l’aspect nomade de la console que sur votre télé. Portage honorable d’un bon titre, cette mouture Switch n’a pas à rougir face aux autres versions et pourra sans peine convaincre les joueurs qui attendaient le jeu sur la console de Nintendo.
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Date de sortie : 05/06/2018