Violence Action – Notre avis sur le tome 2 du manga de Pika
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Rédigé par Neomantis Dee
Un peu de violence et d’humour pour débuter l’année. On poursuit nos avis mangas avec le tome 2 de Violence Action, édité par Pika Edition. Après un premier volume satisfaisant, particulièrement dans les séquences d’actions et grâce aux dessins de Renji Asai, bien que sans surprise et manquant d’intérêt sur ses scènes de vie, voyons si la suite parvient à pleinement nous embarquer. Pour rappel, l’histoire nous fait suivre Kei, étudiante sympathique et tueuse à gage redoutable, qui, derrière ce visage angélique, cache une professionnelle sûre d’elle et sans concession. Cette fois-ci, notre héroïne va faire la rencontre d’une partenaire dans ses âges.
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Ce second volume de Violence Action nous embarque avec Kei pour une nouvelle mission, sans aucune transition. Délaissant quelques questionnements du premier volume et ne se raccordant pas avec la toute fin de ce dernier. On débute sur un flashback concernant des personnages encore inconnus pour nous, un antagoniste peu recommandable et la future partenaire de Kei.
Englobant la majeure partie du tome, la mission nous introduit Daria, une jeune snipeuse qui a pris pour cible son ancien bourreau, l’homme du flashback. Une tueuse comme Kei, mais aux parcours et motivations différentes. Plus commune dans le milieu, si l’on peut dire. L’occasion d’être témoin de la maturité et de la violence dont peut faire preuve le manga.
Si l’humour est présent dans Violence Action, et que l’on pourrait oublier dans quel monde on se trouve à la vue du visage de Kei, nous sommes bien en compagnie de tueurs et tueuses. Sans être incroyable, le déroulement de la mission des deux jeunes femmes est bien construit et arrive à installer un peu de tension. Cela passe pas mal par l’antagoniste qui arbore un faciès relativement dérangeant, presque déshumanisé et vide d’émotion et dont le regard noir n’est pas sans rappeler celui des cafards du manga Terra Formars.
Kill List
Kei fera une fois de plus étalage de ses capacités hors normes et de sa supériorité évidente. Preuve supplémentaire qu’en plus d’être une tueuse, c’est potentiellement l’une des plus performantes du marché. Le travail sur les expressions du visage permet de saisir rapidement les émotions qui traversent les personnages et de fluidifier la lecture. Un volume dont les chapitres se lisent rapidement, le rythme étant relativement soutenu, ne s’encombrant pas de temps mort.
Le reste des chapitres va se concentrer sur trois nouveaux personnages. Un trio dépeint comme redoutable, mais aussi plutôt loufoque, comme le montre les situations dans lesquelles ils sont présentés. Des adversaires qu’il nous tarde de découvrir et qui laissent présager une menace sérieuse pour notre héroïne. Heureusement qu’elle est épaulée par Daria et quelles sont rejointes par un coéquipier inattendu, déjà croisé dans le premier tome.
Une mise en place rapide, terminant ce deuxième tome de Violence Action sur un petit cliffhanger efficace. Dommage que le manga reste assez convenu dans sa proposition, particulièrement pour qui a l’habitude de lire ou regarder des œuvres se déroulant dans un univers similaire. De plus, certaines ellipses sont un poil déconcertantes et donnent à la narration un aspect décousu qui impacte les personnages. Tout en privilégiant le rythme et l’action, atout principal de Violence Action pour le moment.
Faut-il craquer pour le tome 2 de Violence Action ?
Si l’on oublie le côté déjà vu, les scènes d’actions sont efficaces et Kei, bien que manquant encore de profondeur à ce stade, commence à intriguer. On apprécie toujours les très bons dessins de Renji Asai, habile dans sa mise en scène et dans l’action, mais tout aussi capable de pondre quelques planches de qualité. L’évolution de son trait au fil de l’avancée du manga promet.
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Malgré des défauts évidents et qui peuvent gêner, Violence Action vaut tout de même le coup d’œil, surtout pour un premier pas dans le genre. Plus accessible que The Fable par exemple, mais sans doute moins prenant et destiné à un public quand même plus jeune. Car, même si la violence fait partie de l’univers, nous restons sur quelque chose de relativement soft, pour le moment en tout cas. Bien loin du réalisme de The Fable ou l’hyperviolence d’un Ichi The Killer. On reste à hauteur du personnage de Kei.
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