War Robots: Frontiers – Nos premières impressions sur ce free-to-play de méchas compétitif
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Rédigé par Quentin
War Robots: Frontiers est un jeu de tir multijoueur en ligne à la troisième personne qui propulse l’univers de War Robots dans l’espace. On y incarne des pilotes de méchas (d’imposants robots de combat) s’affrontant en 6 contre 6 sur des champs de bataille dynamiques. Évoluant dans la même veine qu’un certain MechWarrior, il sort aujourd’hui en free-to-play sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series. Nous avons pu l’essayer en avant-première sur PC, après une longue présentation des développeurs de MY.GAMES, afin de vous livrer nos premières impressions sur ce jeu de méchas compétitif.

Lors de cette preview, nous avons joué quelques matchs sur PC via une version Steam pendant plus d’une heure.
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Pour rappel, la série War Robots a débuté en 2014 avec la sortie de Walking War Robots (rebaptisé plus tard War Robots) sur iOS, avant d’arriver l’année suivante sur Android. Développé par Pixonic, ce premier opus est rapidement devenu populaire grâce à son concept de combats multijoueurs en temps réel, opposant deux équipes de six joueurs aux commandes de robots personnalisables. Au fil des mises à jour et des adaptations (dont une version Steam en 2018), la licence a constamment évolué, proposant de nouveaux méchas, cartes et modes de jeu, tout en conservant un principe clé : une progression axée sur l’optimisation des performances et la coopération d’équipe. Avec War Robots: Frontiers, la franchise passe un cap supplémentaire en transportant l’action dans l’espace et en renforçant l’aspect tactique et immersif des batailles futuristes.
Le jeu est développé sous l’Unreal Engine 5 et tire pleinement parti du moteur graphique d’Epic Games. Ce qui donne comme résultat des graphismes soignés et de magnifiques décors spatiaux, malgré quelques zones un peu ternes inhérentes au thème des méchas dans l’espace. L’univers se déroule au sein d’un ensemble de planètes baptisé le Wild Ten et promet une grande diversité d’environnements : déserts arides, installations industrielles et même quelques forêts luxuriantes.
L’un des éléments qui nous a le plus impressionné est le système de déplacement des robots. Les développeurs ont expliqué que le jeu utilise 20 systèmes de simulation différents pour animer les méchas, dont 15 tournent en continu. Autrement dit, chaque robot se déplace de façon unique et en temps réel. Au lieu d’utiliser des animations prédéfinies, le jeu calcule leurs mouvements grâce à des formules mathématiques, pour un rendu plus naturel et dynamique. Une fois en partie, on constate en effet que les déplacements sont particulièrement fluides et très agréables en main.
Malgré tout, il subsiste une certaine lourdeur, car on ne se trouve pas face à un jeu de méchas hyper nerveux à la Armored Core. Ici, le rythme est plus posé. La stratégie et le travail d’équipe priment, d’autant que les différents types de robots ne disposent pas de la même mobilité. Certains sont lourds et robustes, tandis que d’autres, plus légers, sacrifient la résistance au profit d’une plus grande vitesse.
Des robots qui envoient du lourd
Nous n’avons pas eu suffisamment de temps pour prendre en main la personnalisation des méchas, mais nous en avons eu un bref aperçu. De plus, la série est renommée pour sa construction poussée de robots. La série War Robots est déjà réputée pour offrir une grande profondeur dans la construction de robots, et War Robots: Frontiers ne fait pas exception. Selon MY.GAMES, on pourrait assembler et configurer son robot à partir de plus de 115 pièces réparties sur 20 modèles, pour un total dépassant 5 millions de combinaisons. À titre d’exemple, le mécha que vous pilotez peut atteindre la taille d’un immeuble de trois étages et peser plus de 100 tonnes.
Nous pouvons ainsi personnaliser :
- Le châssis : Partie centrale qui définit la base et l’ossature du robot.
- Les épaules (droite et gauche) : Équipées d’emplacements d’armes ou de modules spécifiques.
- Le torse : Peut influencer la résistance et offrir un slot supplémentaire selon le modèle choisi.
- Le pilote : Associé à ses propres compétences et capacités, il peut être changé ou amélioré pour spécialiser encore plus le robot.
- Les armes (légères ou plus puissantes) : Placées sur différentes sections pour varier la puissance de feu et la portée d’attaque.
- Les modules (comme le mécanisme de ravitaillement ou de cycle) : Viennent compléter l’ensemble en ajoutant des bonus ou des fonctionnalités particulières.
Chaque section dispose de son propre niveau et de ses propres statistiques, permettant d’orienter son mecha vers un style de jeu offensif, défensif ou plus polyvalent.
Le titre propose plusieurs modes de jeu en équipe comme de la capture de drapeaux ou encore un mode deatchmatch. Lors de cette preview, nous nous sommes concentrés sur plusieurs parties de capture de drapeaux. Ce que l’on retient de ces joutes, c’est l’approche assez originale qui nous oblige à disposer d’un hangar contenant jusqu’à 5 robots. Ces derniers font office de « vie » dans une partie, c’est-à-dire que lorsqu’un de vos robots est éliminé, il est définitivement hors combat pour cette partie et vous devrez en piloter sur un autre. Si vos 5 mechas sont détruits et que la partie n’est pas terminée, vous devez simplement attendre.
Rassurez-vous, même pour des novices comme nous, cela n’est pas très pénalisant dans la mesure où les parties ne sont pas interminables. En revanche, il est difficile de mesurer la portée stratégique du titre dans la mesure où nous, et les autres journalistes et créateurs de contenu qui nous accompagnaient, jouaient sans trop se préoccuper du jeu d’équipe. Néanmoins, on ressent déjà des duels intéressants, avec l’importance du positionnement, des déplacements et de l’utilisation du décor comme couverture. Chaque robot que nous avions à disposition offrait un style de combat différent (assaut, défense, tactique, infiltration), ce qui promet une belle variété de gameplay.
Qu’en est-il de la monétisation ?
Les affrontements peuvent être intenses, car si les robots disposent d’un bouclier qui se régénère, les dégâts subis par leurs pièces restent. On peut donc fuir pour se recharger, tout en restant toujours à la limite de l’explosion. Cependant, si l’une de vos pièces est totalement détruite, le robot entier est hors-jeu.
Ce fonctionnement renforce l’aspect stratégique du jeu, qui ne repose pas uniquement sur les éliminations et les prouesses individuelles. En se positionnant comme un titre moins frénétique que d’autres jeux compétitifs comme Marvel Rivals ou Apex Legends, War Robots: Frontiers pourrait séduire un public attiré par une expérience plus posée.
Bien sûr, comme pour tout free-to-play, son avenir dépendra en grande partie de sa monétisation. Le modèle classique est au rendez-vous : un pass de combat, ainsi que la possibilité d’acheter des crédits ou des pièces avec de l’argent réel. D’après les développeurs, ces achats ne confèrent pas d’avantage décisif (pas de pay-to-win), et il n’existe aucune pièce payante plus puissante que celles obtenues en jouant. Toujours selon eux, il s’agit d’offrir davantage d’options de personnalisation ou d’accélérer la progression.
Reste à voir si cet équilibre sera maintenu, car la perception des joueurs sur le modèle économique sera cruciale pour la suite. Cela étant, War Robots: Frontiers propose déjà une base solide : des affrontements stratégiques et une personnalisation poussée des méchas. Peu de jeux compétitifs en free-to-play offrent une telle expérience, et notre courte session de jeu s’est avérée suffisamment convaincante pour que l’on vous conseille de l’essayer par vous-même.